Le moniteur collectera les devoirs des étudiants dans le cadre des activités de la leçon précédente. Il pourra aussi sélectionner quelques paragraphes de l’activité A pour en discuter avec la classe.
Les étudiants doivent être en mesure d’écrire de mémoire des éléments de ces deux listes: «Facteurs influent l’émergence d’un leader» et «Critères d’un leader potentiel». Que le moniteur leur accorde quelques minutes pour écrire autant de points possibles. Félicitez les étudiants qui parviennent à se rappeler d’un maximum d’éléments, puis laissez-les aider les autres.
Jésus a prit son dernier repas en compagnie de ses disciples dans le cadre de la célébration de la Pâque juive. Il était coutume à l’époque de faire laver les pieds des invités avant qu’ils assistent à un dîner formel. Mais cette tâche était habituellement assurée par le plus modeste des serviteurs.
Or, Jésus et ses disciples étaient les seules personnes qui partageaient ce repas de Pâque. Il n’y avait donc personne pour accomplir cette besogne. Aucun des disciples ne se porta volontaire parce qu’ils ne voulaient pas être dans la peau d’un serviteur. D’ailleurs, ils aspiraient tous à occuper un poste honorifique dans le nouveau royaume à venir.
Imaginons Pierre qui s’adresse à Jean pour lui dire: « Il nous faut quelqu’un pour nous laver les pieds; peux-tu le faire ?» Mais Jean répond : « À Dieu ne plaise ! C’est Jacques qui devrait le faire.» Enfin de compte, aucun des disciples ne voulait se trouver dans la peau du serviteur.
À la fin du repas, Jésus se leva, prit de l’eau et une serviette, et se mit à laver les pieds des disciples. Ces derniers furent plongés dans la consternation. Pierre exprima son désaccord, insinuant que le Seigneur n’est pas digne d’accomplir une tâche si ignoble.
Mais Jésus dit à Pierre: «Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi.» Le Seigneur s’est servi de cette tâche insignifiante pour illustrer le but ultime de son incarnation. Jésus a dit: «C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.» (Matthieu 20:28). Le service rendu par sa mort éclate au travers de ses nombreux actes de service, comme le lavage des pieds à cette occasion. Celui qui n’accepte pas le service de Jésus, ne peut être membre à part entier de Son royaume.
Puis, Jésus se mit à expliquer le sens de son action. Le Seigneur fit savoir aux disciples que les dirigeants dans le système du monde se font servir. Mais il insista sur le fait que la vision correcte du leadership est celle qui privilégie le service pour tous. Celui qui est sensible aux besoins d’autrui et qui s’évertue à aider son prochain est incontestablement un potentiel leader.
Les gens sont à la recherche d’un leader soucieux et capable de satisfaire leurs besoins. Ils sont prêts à octroyer de l’autorité à la personne qui mettra cette autorité à leur service.
Un groupe de soldats devaient construire quelques maisons en grumes. Pendant qu’ils s’évertuaient à soulever un immense tronc d’arbre, le sergent de la troupe leur criait dessus. Un homme qui passait par-là s’était arrêter pour regarder la scène. L’homme approcha le sergent, et lui dit: «Pourquoi vous ne les aidez pas?» Le sergent lui répondit sur un ton sévère: «Je suis un sergent, monsieur.» L’homme rejoignit les soldats et les aida à soulever la bûche. Puis, il ouvrit son manteau pour montrer son uniforme. « Je suis un général.» dit-il. Cet homme était le général George Washington, l’homme qui allait devenir quelques années après le premier président des États-Unis.
Même dans un contexte séculier, le désir de servir conduit à la promotion. Certains titres traduisent cette idée. Par exemple, la plus haute position au sein du gouvernement britannique est le Premier ministre, ce qui signifie littéralement «le premier serviteur».
Les plus grands leaders de l’histoire sont ceux qui ont été au service de leur peuple. Certes, les leaders du monde ne servent pas toujours pour les bonnes raisons, mais un disciple de Jésus devrait surtout avoir un cœur prêt à servir.
Le recteur d’une université arrivait à son bureau avec plusieurs valises. Il sollicita l’aide d’un étudiant. Mais ce dernier lui dit: «Je ne suis pas un porte-faix.» Un autre étudiant qui se trouvait à côté, offrit son aide au recteur, lui disant: «Je peux vous aider; je suis un portefaix». De nombreuses années plus tard, le deuxième étudiant est devenu le recteur de cette université.
Leadership de service
Qu’est-ce que le leadership de service? Voici une définition simple:
C’est le fait de diriger pour le bonheur des gouvernés.
► Lisez 1 Pierre 5: 1-4. Qu’enseigne ce passage sur le style de leadership du ministère?
L’acte de diriger n’est pas synonyme du fait d’être servi.
« Après des années d’expérience, j’ai pu comprendre que les plus hauts dignitaires de grandes institutions sont des « leaders-serviteurs ». Ils sont les plus humbles, les plus respectueux, les plus ouverts, les plus instructifs, les plus révérencieux, les plus soucieux et les plus déterminés. Lorsque des personnes disposant d’une autorité formelle ou d’un pouvoir positionnel n’en font usage que dans des cas extrêmes, leur autorité morale augmente. C’est la preuve qu’elles ont le contrôle de leur moi et de leur pouvoir positionnel. Dans ce cas, elles font appel au raisonnement, à la persuasion, à la bonté, à l’empathie et à la confiance pour résoudre leurs problèmes. »[1]
Un habitant de l’Alaska a décrit le travail des chiens tirant les traîneaux en ces termes : « Certains chiens deviennent des chiens de tête (ou meneur). On les place dans le harnais parce qu’ils sont forts, rapides et intelligents. Généralement, il est difficile d’attribuer une position différente à un chien qui a déjà joué le rôle de leader dans le harnais. Cela engendre un problème lorsque ce chien devient âgé. Étant incapable de remplir correctement sa fonction de meneur, il pourrait bien servir dans une position différente, ce qu’il refuse. Parfois, les propriétaires se trouvent dans l’obligation de tuer les anciens meneurs rebelles, parce qu’ils sont coûteux à entretenir. »
Le modèle des Philippiens
La multiplication des leaders était l’une des préoccupations majeures de l’apôtre Paul qui avait implanté des ministères un peu partout. Il savait parfaitement que l’extension continuelle de l’œuvre ne pouvait se passer de l’apport des leaders.
► Consultez Philippiens 2: 19-21. Pourquoi Paul manquait-il parfois de bras pour confier une responsabilité ministérielle?
Parfois Paul n’avait personne pour confier une responsabilité ministérielle du fait que les gens disponibles n’étaient intéressés qu’à leur intérêt personnel. Il s’agissait de personnes impliquées dans les activités de l’église. Elles aidaient d’une certaine façon ou d’une autre, mais on ne pouvait leur faire confiance pour servir comme le ferait un vrai serviteur.
La lettre aux Philippiens a parlé de plusieurs personnes qui ont servi l’Église sans la motivation de l’avantage personnel.
Épaphrodite (2:25-30) a tellement travaillé au profit du ministère qu’il en perdit la santé ; il a même frôlé la mort. Paul nous encourage à admirer les gens faisant preuve d’une telle dévotion. L’exemple d’Épaphrodite ne saurait être une excuse pour porter négligence à l’état de notre santé, mais le dévouement de cet homme dans l’œuvre de Dieu a fait de lui un héros de l’Église.
Paul a affirmé qu’il avait lui-même ce genre de dévouement, mais il ne l’a jamais utilisé pour tirer profit des gens qu’il avait servis. (2: 19-22). L’apôtre a même encouragé Timothée à suivre ses traces et à partager ces valeurs.
Par ailleurs, cette épitre présente Jésus comme l’exemple suprême du désintéressement (2: 5-8). Refusait de s’accrocher à la gloire qui lui était due, le Christ abandonna son statut glorieux pour devenir un simple serviteur qui se donna complètement jusqu’à la mort.
Un mauvais exemple…
Guéhazi était le serviteur d’Élisée, le prophète des prophètes en Israël. Peut-être aurait-il été choisi pour remplacer le prophète à l’instar d’Élisée, qui avait servi Élie avant de le remplacer.
Après la guérison de Naaman, ce dernier offrit au prophète une grosse récompense que le prophète refusa. Ce geste indisposa Guéhazi. Semble-t-il que le prophète n’avait jamais obtenu une si grande compensation. Guéhazi alla secrètement vers Naaman et s’appropria d’une partie des présents.
Elisée fit savoir à Guéhazi qu’il avait tort de chercher la richesse au détriment de la gloire du ministère (2 Rois 5:26). Puis, Guéhazi fut frappé de la lèpre de Naaman, perdant ainsi à jamais la chance de devenir prophète.
Certaines personnes en quête de succès personnel choisissent le ministère comme champs d’action. Elles croient que le ministère offre l’occasion d’obtenir une position de leadership. Elles aiment l’argent plus que Dieu et ne cherchent que leur propre intérêt dans le ministère.
Le désir d’être ministre de l’Évangile doit découler du désir de servir Dieu en servant les autres. Quiconque ayant une telle motivation considérera le poste obtenu comme une occasion de servir (1 Timothée 3: 1). Il aura l’assurance que Dieu est à l’origine de sa promotion, et son désir de réussir se basera sur sa volonté d’être fidèle à Dieu.
La véritable passion pour l’œuvre de Dieu se manifeste souvent au travers de l’humilité. Nous ne pouvons pas honorer Dieu correctement à moins que nous marchions dans l’humilité dans notre relation avec Dieu.
Puisque la passion pour Dieu est humble, elle implique que. . .
Je dépends de la puissance de Dieu pour qu’il soit glorifié ;
Je suis accablé lorsque mes capacités sont honorées à la place de Dieu ;
Je suis prêt à accomplir des tâches méprisables et à exercer mon ministère en milieux inhospitaliers ;
Je supporte le mépris des gens qui ne me comprennent pas ;
Les symboles de réussite de ce monde ne me motivent pas ;
Je fais confiance à Dieu, le seul responsable de ma promotion ;
Vous ne pouvez travailler pour le corps du Christ sans avoir l’Esprit de Jésus. Cela signifie que l’œuvre de l’Église, qui est le corps de Christ, doit être dirigée par des leaders imprégnés de l’Esprit du Christ. Vous ne pouvez pas parler pour Dieu si vous ne vous mettiez pas d’abord à l’écoute de sa Parole qui, non seulement guide et inspire, mais façonne également. Donc, vous devez être à l’écoute de Dieu pour être transformé.
[2]Les hommes acquièrent une qualité particulière en agissant constamment d’une manière particulière - Aristote
[3] La meilleure façon de se retrouver entièrement est de se perdre en servant les autres - Mahatma Gandhi
La première qualification pour le leadership ministériel
► Quelle est la première qualification pour le leadership ministériel?
L’amour du Christ est notre motivation (2 Corinthiens 5: 14-15).
Les hommes accomplissent de bonnes actions pour de nombreuses raisons. Lesquelles sont parfois bonnes certes, mais elles ne sont pas toujours les meilleures au sens propre.
Il était prévu par Dieu que Pierre serait un grand leader au sein de l’Église. Mais Pierre a renié Jésus. C’est pourquoi le Christ entama une conversation avec lui en vue de rétablir leur relation et de le restaurer au ministère.
La question de Jésus à Pierre fut: «M’aimes-tu?» Il lui posa la question trois fois de suite pour lui souligner la qualification la plus importante pour le ministère : l’amour pour le Christ (Jean 21: 15-17). Les capacités humaines ne sont pas les plus importantes. L’amour pour les frères est très important, mais insuffisant. La qualification la plus importante pour le leadership ministériel est l’amour pour Jésus.
Si vous aimez Jésus, vous l’imiterez et deviendrez comme lui. Si vous l’aimez, vous voudriez que les autres le connaissent et l’aiment également. La meilleure motivation pour le ministère est le désir d’amener les autres à avoir une relation personnelle avec Jésus.
La première qualification pour le ministère est l’amour pour Dieu. Cet amour est démontré en aimant et en servant les autres. Dieu n’a pas besoin de rien; Il possède toutes les ressources et détient tout pouvoir. Mais Jésus affirme que lorsque nous subvenons aux besoins de son peuple, nous le servons (Matthieu 25:40).
Le concept d’intendance
► Pour qui travaillez-vous?
Les pasteurs doivent comprendre qu’ils travaillent pour Dieu auquel ils sont entièrement redevables (1 Corinthiens 4: 1-5). Mais ils travaillent pour Dieu en servant les autres, telle est la responsabilité que Dieu nous a confiée.
La Bible utilise le terme dispensateur en référence au leader d’un ministère (1 Corinthiens 4: 2). Ce mot ne se traduit pas facilement dans certaines langues. Un dispensateur est quelqu’un qui assure la gestion des ressources humaines et matérielles pour le compte de quelqu’un d’autre. Il doit satisfaire les besoins de ceux qu’il supervise et il est redevable envers la personne qui l’a fait intendant.
Albert Mohler décrit ainsi le rôle des leaders ayant un ministère.[1]
Nous sommes les intendants de la vie humaine et de son bien-être.
Nous sommes les intendants du temps et des opportunités.
Nous sommes les intendants des biens et des ressources.
Nous sommes les intendants de l’énergie et de l’attention.
Nous sommes les intendants de la réputation et de l’héritage.
Nous sommes les intendants de la vérité et de l’enseignement.
[1] Mohler, Albert. The Conviction to Lead: 25 Principles for Leadership that Matters.
Le trait le plus important d’un grand leader
Jim Collins a mené une étude sur un groupe d’entreprises en vue de découvrir les facteurs déterminants dans la croissance et la pérennisation de ces entreprises. Non seulement il a découvert des principes applicables à toute institution, mais aussi un trait déterminant et commun à ces entreprises réussies : le «leader de niveau 5».[1]
Selon la description de Collins, celui qui est capable d’exécuter adroitement son travail se trouve au premier niveau de leadership. Cette habilité lui confère une certaine influence non négligeable.
Un membre efficace de l’équipe est au deuxième niveau de leadership, parce qu’il est en mesure de travailler en équipe.
Un gestionnaire compétent est au troisième niveau. Il assure la gestion des ressources humaines et matérielles disponibles, afin d’accomplir les objectifs visés.
Le leader de niveau 4 incite les gens de l’institution à s’engager et à mobiliser leur énergie pour réaliser une vision claire.
Le leader du niveau 5 s’intéresse à construire la grandeur à long terme de l’institution en combinant l’humilité personnelle à la détermination.
Les gens de tous ces niveaux sont utiles, et toute institution serait satisfaite de les avoir.
Le « leader de niveau 4 » possède toutes les qualités requises de la part d’un grand chef. Il n’est pas seulement un gestionnaire qui organise et supervise les ressources, il peut aussi motiver les gens, communiquer une vision claire et amener les gens à embrasser les objectifs de l’institution.
Mais le « leader de niveau 5 » possède une caractéristique qui n’est pas nécessaire à un « leader de niveau 4 ». Le « leader de niveau 5 » se consacre au développement de l’institution. Il est humble dans le sens qu’il priorise l’institution au détriment de sa personne. Il ne met pas l’institution au service de sa promotion, mais il se sacrifie pour le bien de l’institution.
Ce genre d’humilité n’est pas synonyme de timidité ni de complexe d’infériorité. Au contraire, cette humilité amplifie le courage et la détermination du leader qui est beaucoup plus préoccupé par l’institution que par lui-même.
Si la préoccupation première d’un leader est de bénéficier les honneurs découlant des réalisations de l’institution, il n’est pas un « leader de niveau 5 ».
L’histoire ne manque pas de leaders qui semblaient grands en raison de leur talent. Ils ont fait croître une institution en y apportant de nombreux changements bénéfiques. Mais ils se sont servis de l’institution comme une plate-forme de performance. L’institution n’était qu’un instrument au service de leur outil qui les rendait célèbres. Dès qu’ils ne sont plus au commande, l’institution perd sa grandeur, parce qu’ils ne l’avaient pas construite pour être grande au-delà de leur personnalité.
Ce principe entretient de rapports étroits avec le service. Le « leader de niveau 5 » est convaincu qu’il travaille pour une institution dont la finalité est de contribuer au bien-être de l’humanité. Il se consacre au progrès de l’institution au nom d’une telle cause pour rendre service à l’humanité.
Jim Collins n’avait pas l’intention de promouvoir des principes chrétiens certes, mais ses recherches ne contredisent pas les enseignements de Jésus. Le véritable leader se met au service de l’humanité.
Un jour, un groupe d’étrangers de passage à Jérusalem voulaient voir Jésus. Les disciples étaient en liesse. Peut-être pensaient-ils que leur ministère allait enfin avoir une ampleur internationale. Mais Jésus avait ses regards fixés sur le but de sa venue.
Jésus a dit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12:24)
Jésus n’était pas intéressé à devenir célèbre en tant que chef religieux. Car il était venu rendre un service qui soit utile à tous.
[1] Collins, Jim. Good to Great: Why Some Companies Make the Leap . . . and Others Don’t
Un changement de cœur
Le leadership de service commence dans le cœur. Le problème est que nous sommes tous venus au monde avec un cœur égocentrique. Nous avons un penchant naturel à chercher notre propre avantage par-dessus tout.
Un ministre de l’évangile voulant plaire à Dieu en servant les autres a grandement besoin d’expérimenter un processus spirituel l’amenant à mourir à ses ambitions personnelles. S’il refuse de s’en remettre entièrement à Dieu, il sera un leader travaillant pour son propre compte.
► Qu’un étudiant lise 1 Corinthiens 13: 1-8 pour la classe. Les étudiants examineront ces versets et discuteront de la nature d’un leadership fondé sur l’amour.
Pour devenir un leader selon le cœur de Dieu, il faut donc subir une transformation au niveau de son cœur. Il faut reconnaitre que son leadership avait pour motivation les ambitions, la promotion et les intérêts personnels. Il faut donc identifier, et ensuite éliminer les ambitions et les attitudes malsaines qui infectaient la relation interpersonnelle.
Avez-vous été jaloux du succès des autres? Quand vous rêvez de la réussite, pensez-vous surtout aux honneurs qui vous pouvez en tirer ou au soutien que vous pouvez apporter aux autres?
Nous vous encourageons à identifier des tâches spécifiques que vous auriez dû accomplir différemment. Nous vous invitons aussi à prendre les dispositions nécessaires pour vous excuser et corriger les propos et les actes blessants de votre part contre la personne d’un collaborateur.
Vous avez aussi l’obligation de présenter votre nouvelle perspective à ceux qui vous suivent. Une explication publique sur la cause de ce changement de dispositions est susceptible de renforcer - plutôt que de diminuer - votre influence auprès du groupe. Il ne faut pas décourager si certaines personnes sont sceptiques quant à ce nouvel engagement. Votre persévérance finira par les convaincre. Lorsque la tentation de poursuivre l’honneur et la gloire vous courtise, recherchez immédiatement l’aide de Dieu dans la prière.
Enfin, vous devez faire confiance à Dieu, le seul à pouvoir transformer votre cœur, et ne croyez pas qu’un simple changement d’attitude suffit. Votre nature ne change pas automatiquement du seul fait de réaliser qu’elle est mauvaise. Seul le Seigneur peut la changer complètement.
Permettez à certains étudiants de partager avec la classe ce qu’ils vont faire pour changer leurs objectifs ou leurs actions en raison de cette leçon.
Synthèses des idées
(1) Le but du leadership de service est de diriger pour le bien de ceux qu’on dirige.
(2) Les gens sont disposés à accorder de l’autorité à celui qui est à même de mettre cette autorité à leur service.
(3) L’amour pour Dieu se manifeste en aimant et en servant les autres.
(4) Le leader de «niveau cinq» se consacre à la grandeur de l’institution.
(5) Seul Dieu peut changer votre nature pour que vous puissiez Le servir sincèrement.
Devoirs
Activité A : En un paragraphe résumez un concept vital étudié dans cette leçon. Expliquez l’importance de concept. Quels en sont les avantages ? Quels en sont aussi les désavantages si ce concept est négligé?
Activité B : Expliquez comment vous allez pratiquer les principes étudiés dans votre vie. Comment cette leçon modifie-t-elle votre objectif ? Qu’allez- vous faire pour modifier vos actions en conséquence ?
Activité C: Avant la prochaine session, lisez Daniel 1: 8-15. Écrivez les caractéristiques de Daniel qui ont affecté son avenir.
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