Le moniteur collectera les devoirs des étudiants pour la leçon précédente. Il peut sélectionner quelques devoirs parmi ceux réalisés pour l’ « Activité A »pour en discuter le contenu avec la classe.
Chaque apprenant doit pouvoir écrire de mémoire les cinq phrases de synthèse. Quelques minutes suffisent pour terminer cette activité. Le groupe discutera par la suite les énoncés brièvement afin de stimuler la compréhension de tous.
Le titre de leader peut être attribué à toute personne exerçant une influence sur d’autres personnes. Un père ou une mère de famille par exemple est un leader. Les principes étudiés dans ce cours seront profitables à quiconque se trouvant dans des positions de leadership naturel. Toutefois, ce cours se penche essentiellement sur les principes de leadership qui transcendent les positions naturelles d’une personne.
La formation, un piège subtil
Nombreuses sont les raisons capables de motiver quelqu’un à viser les sommets du leadership. Mais l’unique raison valable devrait être la volonté de servir.
La formation est susceptible de conférer une certaine ascendance en raison des connaissances et compétences acquises dans un domaine. Il arrive que le récipiendaire de la formation se fasse des idées et nourrissent des sentiments de supériorité l’incitant à exiger des traitements spéciaux en signe de respect envers sa personne.
L’apôtre Paul a dit que: «La connaissance rend orgueilleux» (1 Corinthiens 8: 1, BDS). Laquelle affirmation ne condamne pas la connaissance comme intrinsèquement mauvaise ou nuisible. Selon le contexte du verset, il est question d’un mauvais usage de la connaissance par manque d’amour du prochain.
La formation peut rendre une personne plus efficace pour le Royaume de Dieu, si seulement son désir est de servir humblement le Seigneur.
[1] Les chasseurs de gloire n’accomplissent pas des exploits.
- Sam Walton
Pour devenir un Leader
Comment peut-on devenir un leader? Il faut toutefois éviter de considérer cette interrogation sous l’angle unique de position officielle. Le leader est quelqu’un qui exerce une influence, qui se fait suivre.
Il va de soi que certains individus sont des influenceurs nés. Ils sont confiants, doués en matière de résolution de problèmes et capables de mobiliser de grandes foules sans trop de difficultés. De telles personnalités poussent des penseurs à conclure que le leadership relève de l’innéisme. Néanmoins, il est notoire que l’émergence d’un leader peut être le produit de causes diverses.
Selon une vielle parabole ukrainienne, un jeune homme se rendit auprès d’un prêtre et lui dit: «Père, j’ai rêvé que j’étais le chef de 10.000 hommes. Est-ce possible?» Le prêtre répondit:« Il te manque à présent 10 000 hommes rêvant que vous soyez leur chef.»
Quelques facteurs influant le façonnement d’un leader
Différents facteurs peuvent propulser un individu sur le devant de la scène en matière de leadership. Cependant, il faut souligner que la présence d’un seul de ces facteurs n’est pas suffisante pour faire d’une personne un leader efficace et durable.
(1) Des capacités naturelles évidentes
La confiance en soi peut rendre quelqu’un apte à assumer un rôle de leadership à un moment donné. Mais l’influence de ce leader sera de courte durée s’il n’arrive pas à combler les attentes qu’il a créées. Le leader aux capacités naturelles évidentes doit appliquer les principes de leadership s’il veut pérenniser son efficacité.
(2) La gestion de crise
De nombreux dirigeants font surface en réponse à un problème. Une grande crise peut faire émerger un leader. La gestion d’une crise requiert une vocation et un sens de responsabilité que les gens qui se contentent d’observer, de se plaindre ou de s’occuper de leur propre affaire ne possèdent pas.
Une crise offre toujours des opportunités à un leader potentiel, mais ce dernier doit cultiver les qualités lui permettant de renforcer son leadership après la crise. Souvent, les leaders efficace en situation de crise ne sont pas toujours qualifiés à gérer l’après crise avec autant d’efficacité.
(3) L’honnêteté
Dans certains cas, on parvient à gravir les échelons du leadership pour avoir été digne de confiance pendant des années. Puisqu’on a inspiré la confiance aux autres, on s’est construit une réputation au sein de l’institution.
(4) L’expertise
L’acquisition des connaissances et des compétences dans un domaine spécifique peut propulser un individu vers les hauteurs du leadership pour prendre les rênes en vue de résoudre les problèmes de l’heure.
(5) L’apprentissage des principes de leadership
L’application des principes étudiés dans ce cours est susceptible de renforcer l’efficacité d’un dirigeant. Mais la formation à elle seule ne peut faire d’une personne dépourvue d’une certaine capacité naturelle un leader potentiellement efficace.
(6) La vocation divine
Dieu a appelé des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des enseignants (Ephésiens 4:11). Dieu est souverain ; il élève qui il veut au poste qu’il veut (Psaume 75: 7, Daniel 2:21).
Parfois, l’appel divin étonne quand l’appelé ne possède pas les qualités requises pour diriger. Mais Dieu en donne toujours à celui qu’il appelle à le servir.
Lorsque les gens constatent que Dieu marche avec un leader dévoué à une cause, ils peuvent consentir à suivre ce leader au nom de cette cause qu’il défend. Le leader, dans ce cas, a l’obligation de prouver sa compétence, sa fiabilité et la rectitude de son caractère s’il veut jouir de la loyauté de ces personnes.
Voyons comment plusieurs personnages de l’Écriture ont commencé leur carrière dans le leadership.
Facteurs de leadership dans les Écritures
Élisée : Le prophète leader
Élisée fut choisi par Dieu pour remplacer Élie en tant que principal prophète de la nation d’Israël. Ce transfert de ministère est décrit dans 1 Rois 19: 19-21 et 2 Rois 2: 1-15.
L’appel de Dieu fut un facteur essentiel dans la prise de fonction d’Élisée qui devint l’un des chefs de file du ministère prophétique. Mais d’autres facteurs contribuaient en faveur de ce choix. Élisée était prêt à laisser derrière lui une grande ferme pour se consacrer au ministère. La richesse n’était pas plus importante à ses yeux que l’appel divin. Guéhazi, un assistant d’Élisée, a gâché sa chance d’être prophète pour avoir laissé l’amour de l’argent corrompre son cœur (2 Rois 5: 20-27).
Par ailleurs, Élisée acceptait de mener une vie de serviteur durant toutes les années de sa formation. Il n’aurait pas réussi dans son ministère s’il n’avait pas vécu à l’ombre d’Élie.
Élisée était au courant de tous les prodiges que le vieux prophète Élie avait accomplis par la puissance de Dieu. Élie avait empêché la chute de pluie en Israël pendant trois ans. Il avait prédit la mort du roi Achab et de la méchante reine Jézabel. Et il avait prié pour le feu du ciel avec succès.
Par conséquent, il était évident pour Élisée que sa future responsabilité ne pourrait dépendre des méthodes humaines, et que l’onction de l’Esprit de Dieu serait nécessaire à son succès. C’est pourquoi la principale demande d’Élisée était une double portion de l’onction de son prédécesseur.
Après l’enlèvement du prophète Élie, Elisée récupéra le manteau qu’il avait laissé tomber et l’utilisa pour frapper les eaux du Jourdain, en disant: «Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie?» Les jeunes prophètes observaient la scène pour voir si le ministère du nouveau chef serait aussi marqué par la Puissance de Dieu. En voyant les eaux du Jourdain se diviser, ils s’écrièrent: «L’esprit d’Élie repose sur Élisée» (2 Rois 2:15). Le transfert du pouvoir de Dieu s’était réalisé.
Si le transfert du leadership se fait automatiquement des anciens dirigeants aux plus jeunes, il en est autrement pour le transfert de la puissance de Dieu. Toute nouvelle génération de dirigeants dépourvus de la crainte de Dieu perdra l’onction et sera obligé de recourir aux méthodes humaines dans le ministère.
Gédéon : Le libérateur
S’il pouvait y avoir une échelle servant à mesurer le degré de leadership d’un individu, Gédéon en occuperait la toute dernière place part rapport à ses contemporains et les membres de sa tribu. Alors qu’un peuple ennemi pillait chaque année les récoltes de son peuple, Gédéon était la dernière personne à vouloir poser un acte en vue de changer cette situation. Lorsque l’ange de l’Éternel lui apparut, il était sur le point de cacher ses réserves de nourriture. Il cherchait simplement à survivre, s’occupant uniquement de sa propre personne. Un tel comportement ne saurait venir d’un leader. Mais Gédéon fut surpris d’apprendre que Dieu l’avait choisit pour être juge. Certes, il demanda des miracles pour en avoir la confirmation, mais Dieu appela Gédéon «vaillant héros» parce qu’il savait de quoi cet homme était fait. L’histoire de Gédéon se trouve dans le livre des Juges (chap. 6-8).
Ce fut au péril de sa vie que Gédéon obéit à l’ordre de Dieu lorsqu’il détruisit l’autel d’une divinité étrangère et offrit un sacrifice à Dieu. Certes, son action n’entraina pas une réforme spirituelle généralisée à l’époque, mais elle fit jaillir le doute sur la véritable puissance des idoles.
Gédéon dépendait de Dieu complètement au point qu’il s’est débarrassé de la quasi-totalité de son armée sous l’ordre de Dieu. Il mit en place un plan d’attaque inédit, et Dieu lui fit remporter une éclatante victoire.
Malheureusement, Gédéon ne réussit pas à conduire le peuple à servir Dieu après cette victoire, sans oublier le fait qu’il retourna à l’idolâtrie.
Néhémie : Le reconstructeur
Néhémie était un Juif qui vivait loin de sa patrie. C’était aussi un haut fonctionnaire affecté au service du roi de Perse. Un jour, des confrères lui firent un rapport sur la condition lamentable de la ville de Jérusalem : la ville était livrée aux païens depuis des décennies et seule une poignée de gens pauvres y résidaient. Ces derniers vivaient dans l’insécurité la plus totale en raison des murailles qui étaient en ruine.
Néhémie eut le sentiment qu’il devait personnellement agir. Après avoir entendu de telles nouvelles, la plupart des gens se contenteraient d’apitoyer sur leur sort, sans éprouver le désir de réagir, étant incapables de faire évoluer les choses. Mais le leader responsable se range du côté de la solution. Le désir de changement interpelle toujours le leader au devoir.
La reconstruction de la personne humaine doit précéder toute autre forme de reconstruction. L’homme a besoin d’être reconstruit. Il faut se rappeler que Dieu est le concepteur et le constructeur de l’homme, mais le péché a dénaturé l’objet de son plan originel. Seule la repentance peut ramener l’homme au plan divin initial.
Puis, Néhémie pria. Il demanda au Seigneur de lui apporter son aide. La confiance d’un leader chrétien ne saurait se fonder sur la force humaine. Néhémie savait que qu’il ne pourrait réussir à reconstruire la ville par ses efforts personnels. Seule l’aide de Dieu rend la victoire possible. L’aide divine est également un signe démontrant la volonté expresse de Dieu pour changer la situation. Le leader chrétien n’essaie pas de changer le monde pour l’adapter à sa propre vision, mais à celle de Dieu.
L’intervention de Dieu dans ce dossier fut très spéciale. Le roi prit à cœur les préoccupations de Néhémie. Le principe à souligner ici ne réside pas dans le caractère utilitaire et nécessaire d’un soutien politique, mais plutôt dans le fait que Dieu est à même d’arranger les circonstances en notre faveur lorsque notre vision est conforme à son plan global.
D’autres personnes allaient partager la vision de Néhémie. À son arrivée à Jérusalem, Néhémie prit le soin d’expliquer sa vision aux dirigeants du peuple. La vision qui débuta dans le cœur d’un homme, était sur le point d’être embrassée par tout un peuple. Toutefois, le leader ne doit pas s’attendre à une approbation généralisée de la vision dans l’immédiat. Car le soutien s’obtient de manière progressive.
Il est éminemment nécessaire que la vision du leader ait l’approbation d’un groupe d’individus, même restreint. Dans le cas contraire, le leader ne dirige rien. Il lui faut un groupe de personnes dévouées à sa cause, qui acceptent non seulement de partager la vision, d’y croire et d’en aspirer à la réalisation, mais aussi qui embrassent la vision corps et âme.
Dès lors, le groupe devient une communauté de foi et l’engagement des membres à l’endroit de la vision constitue un lien unissant solidement cette communauté qui doit apprendre à vivre ensemble, à se soutenir mutuellement et à rester fidèle à la vision.
Néhémie est l’exemple d’une personne devenue leader sans avoir été au départ le responsable principal de la gestion d’une crise. La carrière de leadership de Néhémie ne s’est pas débuté avec un poste, mais avec une passion pour apporter un changement.
Saül : Le premier roi d’Israël
Pour avoir été le tout premier roi d’Israël, Saül ne disposait aucun modèle à suivre en matière de gouvernance royale. Il était juste un fermier complètement étranger à tout ce qui relevait des affaires de l’État.
Lors du couronnement de Saül, le pays ne disposait ni armée ni équipe gouvernementale. Il n’y avait ni juges officiels, ni institutions gouvernementales, ni systèmes de taxation fiscale. La fonction du roi était si indéfinie que Saül continuait à s’occuper de ses domaines en tant que fermier même après son couronnement.
Puis, une crise se présenta. Une nation alliée à Israël fut attaquée par des ennemis implacables du peuple de Dieu. La nouvelle se répandit rapidement, mais personne ne se soucia d’aller auprès du nouveau roi dans les champs pour l’informer de la situation. Il semble que le peuple n’espérait pas grand chose de Saül. Ce n’est qu’à la fin de la journée, après le travail, que le roi Saül apprit la nouvelle de l’attaque.
Mais la réaction de Saül fut rapide et résolue. Il fit envoyer des quartiers de bœufs à chaque tribu d’Israël accompagné d’un avertissement. Imaginez un messager qui arrive en courant à la maison d’un chef tribal. Il jette au sol une jambe ensanglantée d’un bœuf et dit: «J’ai un message du roi Saül. Cela sera fait aux bœufs de n’importe quel homme refusant d’apporter son aide en ce moment d’urgence. » Des milliers d’hommes se présentèrent pour le combat, le peuple remporta la victoire, et le leadership de Saül fut renforcé.
Saül est l’exemple d’un leader dont la carrière s’est débuté avec un poste. Il ne cherchait pas à être roi, mais, une fois sur le trône, il se comporta en chef.
► Comment la réponse de Saül à la crise a-t-elle été différente de celle de Gédéon?
[1]Ma marche est une action publique. Mon affaire se trouve dans le monde, et je dois me mêler aux assemblées des hommes pour que je puisse accomplir la mission que la providence m’a confiée.
- William Wilberforce
Critères d’un leader potentiel
Comment pouvez-vous vous évaluer en tant que leader potentiel? Il y a des traits inhérents à un leader potentiel. Si l’un de ces traits est en fait votre point faible, vous pouvez le renforcer avec l’aide de Dieu. L’absence de l’un d’entre eux affaiblira votre leadership.
Le leader potentiel :
Influence son milieu
S’autodiscipline
Honore ses engagements antérieures
Se connecte facilement aux autres
Est capable de résoudre des problèmes
Refuse d’évoluer dans le statu quo
Détient une vue de l’ensemble de la situation
Est capable de gérer le stress
Est un individu très optimiste
Est en mesure de comprendre les autres
Maitrise ses problèmes personnels
Aime les nouvelles responsabilités
Ne se laisse pas vaincre par la colère
Est acteur de changements
Cultive l’intégrité
Se rapproche continuellement de Dieu
Peut prévoir ses prochaines actions
Possède la capacité et le désir d’apprendre de nouvelles choses
Est un rassembleur d’hommes
Fait preuve de confiance en soi
Se met au service des autres
Peut se remettre des déceptions
Prend des initiatives
Est une personne loyale
Pour commencer
Quel comportement à adopter lorsqu’on n’est pas le leader principal au sein d’une institution?
Que faire lorsque les limites personnelles du leader de l’institution vous empêchent de suivre les principes que vous avez étudiez dans ce cours?
Les jeunes leaders en développement sont parfois frustrés lorsqu’ils ne sont pas à même d’appliquer les principes de leadership qu’ils ont appris. Ils estiment qu’ils sont limités parce qu’ils ne sont pas en position d’autorité.
L’aspirant au leadership peut se mettre à appliquer les principes du leadership avant même qu’il occupe une position d’autorité. Il peut appliquer des principes comme l’accomplissement des responsabilités, l’affermissement de la confiance des autres, l’accroissement de ses connaissances, la pratique de ses compétences, l’obtention d’une réputation de fiabilité et la démonstration de son engagement envers le succès de l’organisation en lieu et place de ses propres intérêts. La pratique de ces principes augmente son influence envers même ses supérieurs hiérarchiques.
Il convient de rappeler qu’un leader est tout simplement une personne influente. Et les facteurs susceptibles d’augmenter cette influence sont nombreux même dans un contexte de subalterne.
Ne croyez pas qu’il faut démarrer une nouvelle institution pour être un leader. Car on peut accomplir beaucoup de choses en gardant sa position actuelle.
Quelle que soit la position occupée au sein de l’organisation, on peut toujours encourager et encadrer les jeunes leaders et les membres de l’équipe. Ce travail peut s’inscrire dans un cadre formel certes, mais il peut aussi se réaliser de manière informelle en établissant un rapport de proximité avec les autres acteurs de son équipe.
Pour terminer cette leçon, il convient de souligner que le leader potentiel a le devoir de se laisser encadrer tant que par les membres de l’institution que par d’autres gens. Généralement, les leaders réussis apprécient toujours de partager leur expérience avec les autres. Il est donc possible d’améliorer sa performance dans un domaine spécifique du leadership. Dans ce cas, le mentor n’a pas besoin d’être parfait sur tous les aspects, et il peut même être plus jeune que vous, tant qu’il soit qualifié dans le domaine.
Permettez à des apprenants de partager la façon dont ils vont procéder pour changer leurs objectifs ou leurs actions en raison de cette leçon.
Devoirs
Cette leçon mentionne deux listes: «Facteurs influant le façonnement d’un leader» et «Critères d’un leader potentiel». L’étudiant devrait étudier ces listes et être prêt à écrire beaucoup de points de mémoire au début de la prochaine séance.
Activité A : En un paragraphe résumez un concept vital étudié dans cette leçon. Expliquez l’importance de concept. Quels en sont les avantages ? Quels en sont aussi les désavantages si ce concept est négligé?
Activité B : Expliquez comment vous allez mettre en pratique les principes étudiés. Comment cette leçon modifie-t-elle votre objectif ? Qu’allez-vous faire pour modifier vos actions en conséquence?
Tâche C: Avant la prochaine session, lisez Jean 13: 1-17. Écrivez ce que ce passage nous enseigne sur le leadership.
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