Le moniteur collectera les devoirs des étudiants pour la leçon précédente. Il pourra aussi sélectionner quelques devoirs sur l’activité A pour une discussion en classe.
Chaque étudiant doit pouvoir écrire de mémoire les cinq phrases de synthèse. Quelques minutes suffisent pour cette activité. Le groupe discutera par la suite les énoncés brièvement afin de stimuler la compréhension de tous.
John Maxwell s’entretenait avec un homme d’affaire dont l’entreprise se spécialisait dans la récupération et la restauration des hôtels en faillite. Maxwell lui demanda quelle était sa toute première décision après l’acquisition d’un hôtel. L’homme d’affaire répondit: « Nous procédons au licenciement immédiat de l’administrateur sans attendre qu’il fasse ses preuves. Nous savons qu’il n’est pas compétent. Sinon, l’hôtel ne serait pas au bord de la faillite.»
Le succès du groupe est étroitement lié à son leadership
Lorsqu’une équipe sportive professionnelle essuie défaites sur défaites, les managers ne font pas appel à de nouveaux joueurs, mais à un nouvel entraineur. Aucune institution ne peut réussir sous la direction d’un mauvais leader. Lorsqu’une institution échoue dans sa mission, le vrai leader ne cherche pas des excuses, car l’échec de la première est aussi celui du second.
► Pourquoi le leadership est-il important?
Eli avait le privilège d’être souverain sacrificateur en Israël. En ce temps-là, les douze tribus d’Israël ne formaient pas une seule nation, car ce n’était pas encore l’ère de la royauté. Ainsi, le souverain sacrificateur était potentiellement le leader le plus influent parmi les enfants d’Israël.
Malheureusement, Eli était un leader faible. Personnellement, il était intègre, mais il ne réussissait pas à orienter ses fils dans la voie de la justice. Ses fils étaient cupides et pervers, de surcroit ils négligeaient le service du Seigneur. Par leur mauvais comportement, ils dénigraient le service du temple aux yeux du peuple (1 Samuel 2:12-17, 22, 29).
Eli aurait dû dépouiller ses fils de leur position sacerdotale, mais il préférait de leur faire plaisir au lieu d’assumer sa responsabilité sacrée.
Il aurait pu être l’homme qui dirigea le cœur de la nation vers la sainteté et l’adoration. Mais il ne réussit même pas à influencer positivement ses fils dans leur fonction sacerdotale.
Les quatre causes de la non-réalisation d’une tâche.
(1) On ignore ce qui doit être fait
Les gens ne sont pas informés. Il revient au leader de fournir l’information nécessaire. S’il n’est pas en mesure de communiquer cette information, il doit trouver quelqu’un d’autre pour le seconder dans cette entreprise.
(2) On ne sait pas comment procéder
Les gens dans ce cas sont privés de formation adéquate. Le leader peut ne pas disposer de toutes les ressources humaines devant lui permettre de réussir les visées de l’institution. Il doit en ce sens programmer des séances de formation.
(3) On ignore la pertinence de la tâche
Cette situation résulte parfois d’un manque de motivation. Il est fréquent de rencontrer des employés qui ne saisissent pas la vision de leur institution. S’ils les comprennent, ils s’en contrefichent parfaitement. Le leader doit être en mesure de mobiliser les concernés pour les amener à embrasser la vision de l’institution.
(4) On est confronté à des obstacles
Ce dernier cas est dû à un manque d’équipement et d’organisation. Il revient au leader d’accompagner les concernés et de les aider à surmonter les obstacles entravant la réussite de l’équipe.
Les quatre situations susmentionnées constituent généralement les principales difficultés empêchant les gens d’accomplir une tâche quelconque. Elles sont toutes le résultat d’un leadership défaillant.
Lorsqu’un leader se plaint du fait que ses subordonnés n’accomplissent pas leur devoir, il ne fait que confesser son inhabilité à diriger. Un pasteur qui se lamente du refus manifeste des membres de son église à évangéliser, devrait se poser les questions suivantes :
Est-ce que je les ai expliqués que l’évangélisation est un ordre divin?
Ai-je pris du temps pour les enseigner comment évangéliser (par l’exemple personnelle bien sûr)?
Sont-ils motivés?
Peuvent-ils surmonter des éventuels obstacles?
Si deux armées de même puissance et identiques en nombre de combattants s’affrontent, laquelle des deux l’emportera sur l’autre? Celle dont le général se révèle le plus astucieux.
Deux équipes sportives comptent dans leur rang des joueurs exceptionnellement talentueux. Laquelle des deux a plus de chance de vaincre lors d’un face à face? Celle dont l’entraîneur est beaucoup le plus avisé.
L’art de motiver
► Qu’en pensez-vous de ce vieil adage : «La plume est plus puissante que l’épée.»
L’écriture peut s’avérer plus efficace qu’une arme de guerre. Des idées savamment propagées au moyen d’une communication persuasive constituent une vraie source de pouvoir. Si la ‘plume’ désigne expressément la communication écrite, il faut savoir que toute forme de communication convaincante est plus puissante que n’importe quelle force contraignante.
Si vous essayez d’imposer votre influence par la force, cette influence survivra difficilement après votre départ. Car l’individu qui agit contre son gré ne fera jamais de son mieux. Il s’abstiendra de s’investir tant sur le plan physique que cognitif pour le progrès de l’institution.
Il est possible d’accomplir davantage par la motivation sans avoir recours à la contrainte. Car une idée –ou un concept– qui se propage correctement, est capable d’influencer des millions de personnes.
La Seconde Guerre mondiale était une guerre de mots et d’idées. On a tendance parfois à minimiser le pouvoir des mots. Mais cette guerre d’idées a causé la mort des millions de gens dans le monde.
Pourquoi était-ce une guerre de mots? Il y avait un homme nommé Adolf Hitler qui était un puissant orateur. Il communiqua aux Allemands sa vision pour leur nation, et ils le nommèrent Chancelier. Hitler les convainquit qu’ils formaient une race supérieure ayant pour mission de dominer le monde. Il avait même séduit certains chefs religieux qui voyaient en lui un messie envoyé pour faire de l’Allemagne le royaume de Dieu. Pour attendre ses ambitions, Hitler transforma l’Allemagne en une puissance militaire. Malheureusement, Hitler ne conduisit pas les Allemands sur des sentiers glorieux, il les fit commettre, au contraire, des atrocités jamais perpétrées dans l’histoire de l’humanité. Il accomplit toutes ces choses par le pouvoir de la parole.
Alors que le chancelier allemand consolidait son pouvoir, nombreux étaient les leaders politiques en Angleterre qui ne saisissaient pas l’ampleur de la menace. D’où la raison sous-tendant de nombreuses promesses de paix faites par des candidats au poste de Premier Ministre britannique à l’époque. Mais les anglais refusaient croire à ces promesses face à la situation de tension qui prévalait à l’échelle internationale.
Par contre, Winston Churchill se démarquait des autres candidats. Dans l’un de ses discours il exposa au peuple anglais la réalité qui les attendait en affirmant: «Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, des larmes et de la sueur. » Il fut élu Premier Ministre pour avoir accepté d’affronter les difficultés.
Churchill n’était pas un politicien populaire. L’une de ses adversaires politiques lui dit un jour: « Si j’étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre café.» Churchill lui répondit : «Si j’étais votre mari, Je le boirais. »
Mais malgré cette impopularité, les discours de Churchill mobilisèrent toute l’Angleterre contre l’Allemagne. Il déclara dans un discours: « Nous nous battrons sur les mers et les océans. Nous nous battrons […] dans les airs. Nous nous battrons sur les plages. Nous nous battrons sur les terrains de débarquement. Nous ne nous rendrons jamais, nous ne nous rendrons jamais. » Les répercussions des discours d’Hitler et de Churchill démontrent le pouvoir de la parole. En fait, les guerres sont le produit d’une idéologie.
► Que signifie: « les guerres sont le produit d’une idéologie. » ? Quel rapport a cette affirmation au leadership ?
D’une manière générale, les employés d’une entreprise perçoivent un salaire. Nombreux sont les employeurs qui croient que l’argent à lui seul peut motiver les employés. C’est faux. L’argent est insuffisant. Lorsque ce dernier est la seule source de motivation, l’employé ne se préoccupe guère du progrès de l’entreprise. Il ne se soucie pas non plus de la qualité de son travail et n’y tire aucune fierté.
« Vous ne pouvez obtenir un travail de qualité si votre équipe s’engage à moitié et ne partage ni ne comprend votre objectif. Mais cela ne suffit pas. Les moyens pour atteindre l’objectif sont aussi importants. Pour cela, il faut que vous vous laissiez guider par des valeurs. Car l’on doit être fier à la fois de son objectif et des moyens permettant d’atteindre cet objectif. »[1]
Aucun homme d’affaire ne peut diriger une grande entreprise uniquement en honorant ses engagements salariaux. Il doit orienter les employés au moyen d’objectifs clairs et des valeurs honorables. Les actions les plus importantes ne sont pas accomplies pour de l’argent. Pensez à tous ce que font les gens pour leur famille et leurs progénitures. Ces actions ne sont pas motivées par l’argent mais par des valeurs bien plus importantes. Les valeurs sont la clé principale en matière de motivation des ressources humaines.
Certains leaders assimilent la collaboration et l’assistance de leurs employés à des denrées achetables. Ils pensent pouvoir obtenir davantage de soutien s’ils paient davantage. Mais ce raisonnement ne tient pas réellement compte de la réalité. On soutient une entreprise lorsqu’on y place sa foi ; et on se fatigue pour une institution dont on partage les objectifs.
Dans le ministère, une bonne capacité de gouvernance s’avère bien plus précieuse et nécessaire que dans le monde séculier des affaires, car la plupart des assistants du pasteur ne font que du bénévolat. Le leader ne peut compter sur une quelconque rémunération pour les motiver. Ceux qui soutiennent une église le font en raison de leur confiance en elle. Et tout leader dont l’église ne reçoit pas le support financier et l’assistance de membres est voué à l’échec.
► Pouvez-vous identifier les principaux supporteurs de votre ministère? Pourquoi le supportent-ils?
Le rôle d’un leader a été résumé comme suit :
« Il revient à vous de démontrer la pertinence de la tâche à réaliser, de poursuivre l’objectif, de vous assurer que l’objectif est partagé par votre équipe et de définir les valeurs qu’elle doit suivre. Il ne faut pas minimiser aucune ressource ni négliger de superviser le travail des responsables de supervision. Assurez-vous que le soutien dont vous avez besoin pour la marche de l’institution est disponible tant sur le plan interne et externe. Ne perdez pas l’avenir de vue afin de pouvoir éviter adroitement les obstacles et pour être prêt à changer de direction au moment opportun. »[2]
[3] Le fait d’être occupé n’est pas nécessairement synonyme de travailler. La finalité de tout travail est la production ou la réalisation d’un ouvrage. Et chacune de ces finalités exige de la prévoyance, de la méthode, de la planification, de l’intelligence, d’un but honnête, aussi bien que beaucoup de transpiration.
- Thomas Edison
La capacité de leadership et les autres capacités
L’individu disposant d’une compétence avancée dans un domaine sans avoir de leadership sera contraint à travailler seul ou pour quelqu’un d’autre. Par contre, la conjonction de l’expertise et du leadership lui permet de mobiliser d’autres personnes pour accomplir de plus grandes choses.
Paul implantait de nombreuses églises dans les grandes villes de l’Empire romain. Ces églises évoluaient en réseaux et elles étaient dirigées par des leaders désignés par l’apôtre qui savait que la croissance de l’Église dépend énormément de l’apport des dirigeants dévoués.
L’apôtre se chargeait de la formation de certains de ces leaders en les amenant avec lui lors de ses voyages missionnaires (Actes. 16 :3 ; 19 :22).
Dans ses instructions à Timothée, l’apôtre souligne l’importance d’un accompagnement continuel des leaders. Il l’encourageait aussi de procéder à la sélection des hommes fidèles pouvant transmettre le message de l’Évangile à d’autres personnes fidèles (2 Timothée 2 :2).
Le mécanicien doté de capacité de leadership peut se donner un garage et embaucher d’autres mécaniciens pour y travailler. Mais à défaut de cette capacité, il passera sa vie à travailler pour une autre personne.
Alex est très habile en maçonnerie. Il est aussi connu pour son honnêteté. Il a toujours du travail, car ses clients le réfèrent à d’autres personnes. Mais Alex préfère de travailler seul. Il répugne l’idée d’embaucher quelqu’un qui ne soit pas capable de fournir un travail correcte. Alex ne pourra jamais agrandir son affaire s’il ne souscrit pas à l’art de diriger.
La compétence en leadership multiplie la valeur des autres capacités d’un individu. L’amélioration de la capacité de leadership favorise à coup sûr le renforcement des autres compétences professionnelles.
Caractéristique d’un leader efficient et fiable
Un leader efficient met à la disposition de ses collaborateurs ce dont ils ont besoin pour bien accomplir leur mission. Il doit être capable de mettre en place un cadre propice à la réussite du groupe. Pour que les collaborateurs jouent parfaitement leur rôle, ils doivent avoir la garantie que le leader en fera autant.
Toute carence de fiabilité en leadership entraine inévitablement un échec dans la réalisation des objectifs de l’institution, et même un désengagement du personnel à l’endroit de ces objectifs. Le leader non fiable doit toujours expliquer la raison de son échec vis-à-vis de ses responsabilités.
Par ailleurs, un leader ne devrait ne pas être prêt à faire face à des problèmes complètement prévisibles. Il doit anticiper les interruptions et les obstacles tout en se préparant en conséquence. Le leader doit savoir que les situations changent constamment, et que ces changements engendrent de nouveaux problèmes qui exigent un minimum de préparation à l’avance de la part des dirigeants. Si les gens ordinaires acceptent l’évolution des événements sans faire un effort d’anticipation, le leader ne peut s’offrir le luxe d’une telle négligence en sa qualité de responsable devant être prêt à diriger.
Allan était contremaître au sein d’une équipe de construction. Un jour son supérieur lui demanda de terminer la construction de certains murs avant la fin de la journée. Allan passa la nouvelle à son équipe. Mais le superviseur avait oublié de lui faire livrer les matériaux nécessaires. Allan rapporta la situation à ses subordonnées qui se trouvaient dans l’incapacité de terminer le travail. Cette situation s’est reproduite à plusieurs reprises. Dès lors, Allan était embarrassé d’imposer à son équipe une échéance pour la réalisation d’une tâche quelconque.
Joanne était institutrice dans un établissement scolaire. Un jour, le directeur lui demanda brusquement de céder sa salle de classe à un autre enseignant. Ce changement inattendu la bouleversa, car elle serait séparée de ses équipements alors qu’elle n’avait pas prévu de travailler dans un cadre différent.
Le leadership dans le ministère
La Bible dit que Dieu a appelé des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des enseignants (Éphésiens 4.11-6) 12) auxquels il a donné des capacités nécessaires pour l’accomplissement d’un ministère spécial.
L’appel de Dieu ouvre la voie à l’exercice d’un ministère certes, mais cela ne garantit pas pour autant le succès. Si l’attitude de la personne appelée ne renforce pas son influence, elle ne pourra pas réussir dans son ministère.
Considérez les fonctions ministérielles énumérées dans Ephésiens 4:11. Un évangéliste peut-il réussir s’il n’inspire pas confiance? Un enseignant de la Bible connaitra-t-il le succès s’il enseigne des fausses doctrines? Un pasteur peut-il réussir par la fraude et la tromperie?
Il est impossible de réussir dans le ministère sans une excellente influence. Les fonctions ministérielles sont toutes des positions de leadership, car elles ne peuvent se réaliser sans une certaine influence.
Certaines visions erronées relatives au leadership
Avant d’expliquer chacun de ces points de vue, posez cette question à la classe: «Quelle est faiblesse d’une telle conception sur le leadership?
(1) Le leader est celui qui sait se faire servir.
Est leader celui qui s’implique et œuvre à la satisfaction des besoins de ses suiveurs. C’est la raison sous-tendant l’approbation collective de son leadership. Jésus a dit qu’un leader est celui qui sert, et que le plus grand est le serviteur de tous. Le leader doit sacrifier ses intérêts pour les autres.
(2) Un leader d’un ministère est plus spirituel et plus saint que les fidèles.
Beaucoup d’églises ont des membres bien plus dévoués et sanctifiés que le pasteur. La capacité de leadership n’est pas synonyme de spiritualité.
(3) La promotion d’un leader dans le ministère dépend de l’effort personnel.
Les tentatives personnelles pour obtenir une promotion dans le ministère ne concordent pas toujours aux desseins divins. On doit faire de notre mieux et être reconnaissants lorsque Dieu nous place au bon endroit. Mais on ne doit jamais commettre un acte répréhensible dans notre tentative d’obtenir une position de leadership. Si la promotion ne peut être obtenue en honorant Dieu, vous n’êtes pas censé y être.
Généralement, les leaders ayant obtenu l’approbation de Dieu ne sont pas des gens à la recherche d’un poste de direction. Jean Chrysostome devint Archevêque de Constantinople en 397 ap. J.-C. Mais il ne voulait pas de ce poste au début pour lequel il se jugeait incompétent. Des années après, il mit par écrit ses réflexions sur l’attitude appropriée à l’endroit des postes ministériels. Selon Chrysostome, le refus d’un individu d’accepter de paître des bœufs n’a rien de surprenant, compte tenu de la nature peu envieuse de la tâche. Par contre, le refus d’accepter un trône royal peut résulter d’un sentiment d’incompétence par rapport aux exigences du trône. Chrysostome affirme que le refus d’accepter une position ministérielle peut être causé par l’une de ces raisons, selon que la personne pense que le ministère est un poste honorable ou un poste méprisable.[1]
Permettez à certains étudiants de partager avec la classe ce qu’ils vont faire pour changer leurs objectifs ou leurs pratiques en raison de cette leçon.
L’échec d’une organisation est aussi celui de son leader.
La formation et la motivation sont des pratiques de leadership.
Les objectifs et les stratégies d’une institution doivent inspirer de la à ses membres.
La compétence en leadership renforce les autres compétences.
Le degré de fiabilité du leader détermine celui de l’institution.
Devoirs
Activité A : Résumez en un paragraphe un concept vital étudié dans cette leçon. Expliquez l’importance de ce concept. Quels en sont les avantages ? Quels en sont aussi les inconvénients lorsque ce concept est négligé?
Activité B : Expliquez ce que vous allez faire pour mettre en pratique les principes étudiés. En quoi cette leçon modifie-t-elle votre objectif ? Qu’allez- vous faire pour modifier vos pratiques en conséquence ?
Activité C: Avant la prochaine séance, lisez 1 Rois 19: 19-21 et 2 Rois 2: 1-15 et écrivez votre impression sur la transition du leadership d’un prophète à un autre.
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