Les livres d'Exode à Deutéronome racontent des événements survenus au début de l’histoire de la nation d'Israël. Ces livres rapportent l'histoire de la délivrance d'Israël en Égypte, la promulgation de la loi au mont Sinaï, les années de pèlerinage dans le désert et la préparation à l'entrée dans la Terre promise.
Les livres d’Exode à Deutéronome ont été compilés par Moïse au même titre que la Genèse. Les faits rapportés dans le livre d’Exode commencent après quatre siècles de séjour d’Israël en Égypte. Même si la date de l’exode ne fait pas l’unanimité, celle la plus probable est 1446 avant notre ère.[1] Le Deutéronome se termine alors qu'Israël se préparait à entrer en Canaan vers 1405 avant notre ère.
[1] Les évangéliques retiennent deux dates possibles pour l'exode. Selon 1 Rois 6:1 et Juges 11:26, la date la plus probable est 1446 av. J.-C. Mais ceux qui comprennent 1 Rois 6 :1 symboliquement se basent sur les données archéologiques pour avancer une date approximative à 1275 av. J.-C. Toutefois, une lecture littérale de 1 Rois 6 :1 suggère la première date sans ambigüité.
Exode
Thème: Rédemption et relation
Le livre d’Exode s’articule autour de deux thèmes majeurs. Exode 1 à 15 se penche sur la rédemption du peuple Israël en Égypte. La Pâque qui commémore cette rédemption allait être à l’avenir un rappel annuel de la grâce divine qui avait délivré Israël de l'esclavage.
Exode 16–40 examine la relation de grâce de Dieu avec Israël. Le don de la loi sur le mont Sinaï est un évènement central dans la concrétisation de cette relation.
Exode
Chapitres 1-15
Delivrance en Egypte
la Paques
Chapitres 16-40
Alliance avec Jehovah
10 Commandments
Vue d'ensemble du livre d'Exode
Rédemption: Exode 1–15
Le livre d'Exode commence avec l’humiliation du peuple d’Israël en Egypte. Alors que le pharaon avait accueilli la famille de Joseph 400 ans auparavant, les descendants de Jacob sont à présent vus comme une menace pour le pays. Puis Dieu entendit le cri de son peuple et suscita un libérateur dans la personne de Moïse.
Quatre événements marquent la rédemption du peuple d’Israël en Égypte:
La naissance et la vocation miraculeuses de Moïsetraduisant la réponse divine à la douleur du peuple de Dieu.
Les dix plaiesdémontrent la souveraineté de Dieu. Les plaies étaient plus qu'une simple démonstration de puissance divine; elles étaient une attaque directe contre les faux dieux de l’Égypte. Les égyptiens considéraient le Nil comme source de vie. Mais Dieu transforma l'eau du Nil en sang. L’une des déesses égyptiennes avait été dépeinte comme une grenouille; Dieu envoya donc une plaie de grenouilles. Les premiers-nés de chaque famille égyptienne appartenaient aux dieux; mais Dieu tua tous les premiers-nés. Ces plaies démontrèrent à l'Egypte et à Israël que Jéhovah était le souverain de toute la terre.
La Pâquemarque la position d'Israël en tant que peuple élu de Dieu. Cette fête est devenue un mémorial permanent du puissant acte de rédemption réalisé par l’Éternel.
La traversée de la mer Rouge, démonstration de la toute puissance de Dieu pour la délivrance de son peuple.
Relation: Exode 16–40
Dieu a racheté Israël en vue de construire une relation intime avec son peuple. Les événements d'Exode 16-40 eurent lieu au mont Sinaï. Dieu rencontra son peuple sur cette montagne et le désigna comme sa précieuse possession.[1]
Deux éléments symboliques marquent cette relation de Jéhovah avec Israël:
(1) Le don des dix commandements qui adessinéle cadre de d'alliance servant de fondement pour la relation. Comme la circoncision de l'alliance abrahamique, l'obéissance à la loi n’assure pas le salut de l’individu. Mais elle résulte plutôt d'une relation avec Jéhovah.
(2) Le tabernacle qui constituait un symbole visible de la présence de Dieu parmi son peuple. Sa position au centre du camp rappelait constamment à tous que Jéhovah habitait parmi son peuple élu.
Israël apprit la portée du concept de sainteté par le biais du tabernacle. Tandis que les Israélites s’approchaient du tabernacle, ils prenaient conscience qu'ils se déplaçaient d’un espace «impur» (l’extérieur du camp) vers un espace «pur» (l’intérieur du camp) pour arriver au tabernacle, qui lui-même était «saint» et mis à part pour Dieu et le service des prêtres. Le «Saint des saints» était un symbole visible de la demeure de Dieu. Il démontrait la sainteté de Dieu et ses attentes à l’égard d’un peuple saint.
Exode dans le Nouveau Testament
Dans le Nouveau Testament, Jésus est l'agneau pascal par excellence. [2] Il accomplit la promesse de la Pâque et celle du tabernacle. Jean utilise le mot grec pour «tabernacle» pour décrire le ministère de Jésus sur la terre quand il écrit: «Et la Parole a été faite chair et elle a habité parmi nous».[3] Comme le tabernacle avait représenté la présence de Dieu parmi son peuple, Jésus était la présence de Dieu parmi les hommes.
[3] Jean 1:14. Le mot «habité» est un mot qui signifie littéralement «tabernacle».
Lévitique
Thème: Sainteté
Il est bien regrettable que le livre de Lévitique soit négligé par tant de chrétiens. Bien qu’il décrive des pratiques qui nous sont peu familières, le livre communique un message important: un Dieu saint requiert un peuple saint. Et il répond à la question: «Comment le peuple de Dieu devrait-il vivre en présence d'un Dieu saint?» Le thème majeur de Lévitique est la sainteté.
Il est important de comprendre la place de Lévitique dans le Pentateuque. Dieu avait déjà racheté Israël en Egypte et l'avait appelé à le suivre. Par conséquent, la finalité des sacrifices et de la loi n’était pas celle de fournir un moyen de gagner la faveur de Dieu. Au contraire, les sacrifices et les lois du code de sainteté fournissent le cadre nécessaire pour vivre en présence d'un Dieu saint.
L’une des clés de lecture pour Lévitique est l’équilibre observé dans Lev. 20: 7-8. «Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l'Éternel, votre Dieu. Vous observerez mes lois, et vous les mettrez en pratique. Je suis l'Éternel, qui vous sanctifie.»[1] Dieu nous ordonne de nous sanctifier et d'être saints. Mais nous ne devons jamais oublier qu'il est l’Éternel qui vous sanctifie. Le Dieu qui a racheté Israël par sa grâce en Exode est le même Dieu qui sanctifie Israël en Lévitique. Le Dieu qui nous appelle est le même qui nous sanctifiera.
Vue d'ensemble du Lévitique
Les lois sacrificielles (Lévitique 1-7)
Le professeur Ralph Wood de l’Université Baylor demanda un jour à un groupe d'étudiants de comparer deux scènes: un érudit moderne qui affirme que la doctrine du péché est un mythe superstitieux et un membre d’une tribu reculée qui sacrifie une poule sur un autel. Le professeur Wood demanda: «Lequel des deux est le plus éloigné de la vérité?» Les étudiants comprirent rapidement que le païen, même primitif, comprend une chose que l'érudit moderne ignore: le péché exige un sacrifice. Les pécheurs ont absolument besoin d'un moyen d'expiation. [2]
Le besoin de sacrifice se voit à l’œil nu dans les Ecritures:
Dans Genèse 3:21, Dieu confectionna des vêtements pour Adam et Eve à partir de la peau d'un animal.
Dans Genèse 4, le sacrifice indigne de Caïn fut rejeté.
Dans Genèse 22:14, Abraham nomma le lieu du sacrifice «Jéhovah-Jireh». [3]
Le livre de Lévitique définit le système sacrificiel.
Dans Hébreux 9 et 10, Jésus est considéré comme le sacrifice «une fois pour toute» qui porta les péchés de plusieurs.
Lévitique 1-7 présente notamment les lois relatives aux différents sacrifices. Ces sacrifices visaient à faire comprendre aux Israélites comment s’approcher d’un Dieu saint.
L'holocauste (Lév. 1) était la principale offrande de l'Ancien Testament. Avant le sacrifice, le fidèle devait poser sa main sur la tête de l'animal, montrant que c'était lui le pécheur qui méritait la peine de mort.[4] L'animal était ensuite tué et complètement brûlé sur l'autel.
L'offrande de grain(Lév. 2) était une offrande accompagnant souvent l’holocauste ou le sacrifice de communion.
Le sacrifice de communion(Lév. 3) célébrait la relation de l'adorateur avec son Dieu. Ce type de sacrifice était une affirmation de l'alliance et de la relation de Dieu avec Israël. C'est la seule offrande auquel participaient l'adorateur et le prêtre. [5]
Le sacrifice pour le péché(Lév. 4: 1-5: 13) était donné au peuple pour l’expiation des violations involontaires de la loi ou les manquements à l'obligation d'agir conformément à la loi. Le péché souille toujours; ce sacrifice était supposé assurer la purification et la restauration du peuple.
Le sacrifice de culpabilité(Lév. 5: 14–6: 7) traitait également des violations de la loi. Ce sacrifice qui était très similaire au sacrifice du péché, semblait traiter de violations beaucoup plus graves, en particulier celles nécessitant la restitution et la restauration de biens.
Bien qu’Israël traitât par la suite ces sacrifices comme un simple rituel, le système sacrificiel était censé représenter symboliquement la vraie repentance. Car celui qui pêchait «la main levée» (ou délibérément) n'était pas couvert par ces sacrifices.[6] Pour que le sacrifice fût valable, il fallait qu’il ait été offert par un cœur repentant.
L’institution de la Prêtrise (Lévitique 8-10)
La sainteté de Dieu impose à tout adorateur l’obligation d’adorer Dieu comme il l’a prescrit. Exode 32 affiche le résultat de toute tentative d'association du culte de l’Éternel à celui d’une idole,[7] et Lévitique 10 montre le jugement de Dieu sur ceux qui l’adorent d'une manière inappropriée. La sainteté de Dieu exige que l’on s’approche de Dieu selon les prescriptions de sa volonté.
Les lois sur la pureté et l'impureté (Lévitique 11-16)
Israël vécut quatre siècles en Égypte au sein d’une nation païenne qui ignorait les notions les plus élémentaires relatives à la sainteté. Mais quand Dieu l’appela à être saint, il fallait que le peuple apprenne à se séparer des péchés des nations voisines. Ce qui permit à Israël de représenter le caractère sacré de Dieu auprès des nations.
Dieu utilisa les lois sur la pureté et l'impureté pour donner une leçon objective sur la signification de la sainteté et de la pureté. En touchant des aspects de la vie quotidienne (nourriture, accouchement, maladies de la peau et pertes corporelles), Dieu prouva par là qu’il se soucie de tous les détails de la vie.
Certaines distinctions entre ce qui est pur et impur ne sont pas claires pour le lecteur moderne. L'une des explications plausibles est qu'un animal pur correspond aux normes attendues des animaux de sa catégorie. Une créature aquatique sans les nageoires ni les écailles était pour cela impur; les insectes ailées aux nombreuses pattes étaient impurs.[8] Bien que les raisons de ce genre de classification ne soient pas toujours évidentes, le message sous-jacent en est clair: le peuple de Dieu doit faire la distinction entre ce qui est pur et ce qui est impur.
Le Code de sainteté: La marche avec Dieu (Lévitique 17-27)
La dernière partie du Lévitique accorde plus d’importance à la sanctification de la vie personnelle que les sacrifices, la prêtrise et la pureté rituelle. À travers ce code de sainteté, Israël est appelé à vivre la sainteté dans tous les domaines de la vie: relations sociales, famille, sexualité, jours sacrés et traitement des pauvres. Cet appel à la sainteté repose sur le caractère de Dieu même: «Soyez saints, car je suis saint, moi, l'Éternel, votre Dieu.»[9] Un rappel que «je suis l’Éternel» ou «je suis le l’Éternel votre Dieu» se répète quarante-sept fois dans ces chapitres. La sainteté du peuple de Dieu doit certainement refléter la sainteté de Dieu.
Lévitique dans le Nouveau Testament
De nombreuses applications spécifiques du Lévitique ne sont plus en vigueur depuis la venue du Christ; car il a accompli la loi.[10] Cependant, les principes de sainteté enseignés dans Lévitique sont encore en vigueur. Ces lois révèlent la sainteté de Dieu, à laquelle tous les croyants participent grâce à Jésus-Christ.[11]
[5] La partie qui revenait à Dieu (la « graisse » - les meilleures parties) était brûlée. Le reste était mangé par le fidèle et le prêtre.
[6] D'après Nom. 15: 30-31, il n'y avait pas de sacrifice pour le péché volontaire. Mais, le pécheur devait être «retranché» du peuple. Dans le Psaume 51, David sait que son assassinat délibéré et calculé d'Uri n’est pas couvert par une offrande pour le péché. C’est pourquoi, il chercha la miséricorde de Dieu; «Tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un cœur brisé: O Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.
[7] Voir Ex. 32: 4 (« Israël ! Voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d'Egypte. »), et Ex. 32: 5 (« Demain, il y aura fête en l’honneur de l'Eternel »).
[8] On pourrait s’attendre à ce qu’une créature vivant dans l’eau ait des nageoires ou des écailles. Les jambes d'un insecte sont associées à ramper, pas voler. Ainsi, ces créatures avaient des caractéristiques qui ne correspondaient pas à la norme attendue de leur catégorie.
[9] Lev. 19: 2. Cette même idée se répète dans Lev. 20: 7, 26; 21: 8. Dans le Nouveau Testament, cela se répète dans 1 Pie. 1: 15-16 et la même idée se retrouve dans Matt. 5:48.
[13]Exode: Dieu n’est pas loin (le tabernacle) Lévitique – Dieu est saint (les sacrifices)
La « loi » à la loupe
► Si nous sommes sauvés par grâce, quel rôle pratique la loi joue-t-elle dans nos vies en tant que croyants du Nouveau Testament?
La «loi» est souvent victime d’une mauvaise utilisation de la part des églises modernes. À en croire certains, elle relève du passé et ne revêt aucun sens pour le chrétien. Ils citent les avertissements de Paul contre toute tentative de gagner la faveur de Dieu par l’obéissance de la loi en argument,[1] tout en ignorant d'autres déclarations telles que celle-ci :«Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime».[2] Les deux affirmations doivent être prises en compte dans une étude sur la loi mosaïque, car «toute Écriture… est utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice». [3]
D'autres gens par contre font de l'obéissance à la loi un moyen de gagner les faveurs de Dieu. Ils sont fiers de leur adhésion scrupuleuse à chaque détail de la loi. Ils croient que cela leur permettra de gagner la faveur de Dieu. C’était l’erreur principale que commettaient les judaïsants.
Quel devrait donc être le rapport du chrétien avec la loi? Beaucoup de chrétiens y répondent en divisant la loi mosaïque en trois catégories. Ils soutiennent que la loi morale(telle que les dix commandements) est encore en vigueur, et que la loi civile(lois spécifiques à Israël en tant que nation) et la loi cérémonielle(lois relatives au sacrifice, à la prêtrise et à la pureté rituelle) ne sont plus applicables.
Bien qu’il s’agisse d’une interprétation très répandue, il est difficile de différencier les lois en fonction d’un tel classement. Si vous essayez de catégoriser les lois de Lévitique 19, vous trouverez que l’exercice est très subjectif. La loi du glanage (Lév. 19:9-10) est-elle une loi civile qui concerne uniquement Israël en tant que nation ou un mandat moral de s'occuper des pauvres qui soit valable pour toutes les sociétés? Les balances justes de Lev. 19:36 font partie de la loi civile, mais elles expriment également le principe moral de l'honnêteté.
Nulle part dans Lévitique 19 n’est-il faite par Moïse une distinction entre les lois civiles, cérémonielles et morales. Puisqu'il en est ainsi et que la Parole de Dieu est éternelle, une meilleure approche de la loi mosaïque consisterait à la concevoir telle une révélation du caractère divin guidant le peuple de Dieu à chaque instant.
Une telle approche serait à l’origine d’un certain questionnement: «Que révèle cette loi sur le caractère sacré de Dieu et sur ses exigences à l’égard du peuple saint?» Après cela, il faudrait lire cette la loi à la lumière de la venue de Jésus et l'appliquer à notre situation actuelle.
Comment aborder la loi
Lecture de la loi de l'Ancien Testament
Découvrir un principe ou le caratère de Dieu qui y est révélé
Identifier les changements apportés par la venue de Christ
En déduire l'application pour sa vie présente
Exemplifions ce modèle à l’aide de la loi du glanage (Lév. 19: 9-10).
La loi mosaïque stipule: «Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger. »
Laquelle loi se base sur le caractère de Dieu: «Je suis l'Éternel, votre Dieu.» Dieu se soucie des pauvres et il aime les indigents.
Jésus a pris soin des nécessiteux tout au long de son ministère terrestre. Donc Christ n'a pas annulé cette loi. Mais il appliquait le principe dérivé de cette loi dans son ministère.
De nos jours, dans une société agricole, on peut adopter une pratique similaire à celle des hébreux- i.e. permettre aux nécessiteux de participer à la moisson. Dans une société industrielle, la pratique applicable à présent pourrait le fait de supporter financièrement une assistance sociale destinée aux pauvres. L'application peut différer, mais le principe demeure valable pour toutes les sociétés. Le peuple de Dieu doit aimer et prendre soin des pauvres, tout comme Dieu lui-même les aime et s’en soucie. Ceci est répété dans 1 Jean 3: 17-18 et Jacques 2: 14-16. Le principe de cette vielle loi «civile» est toujours de mise.
Lévitique 19 sert de modèle à l’interprétation de tout le code de sainteté qui convie le peuple de Dieu à la sainteté dans tous les domaines de la vie. Certains aspects de Lévitique 19 sont le reflet des dix commandements; d’autres se basent sur les lois du sacrifice; certains concernent la question de la pureté et de l’impureté; tandis que d’autres reposent sur l'amour envers le prochain; mais toutes ces lois soulignent l’obligation que nous avons à être saint comme l’Eternel notre Dieu est saint.
Le titre « Nombres » attribué au livre est dû aux deux recensements qui y sont rapportés, l’un au début et l’autre à la fin du livre. Le titre hébreu «Dans le désert» met en évidence les quarante années d'errance dans le désert après qu’Israël laissa le mont Sinaï. Ce livre fait ressortir la terrible conséquence de la désobéissance envers Dieu. À la suite de la désobéissance d'Israël, une génération entière périt durant les quarante ans d'errance dans le désert.
Contrairement aux autres livres du Pentateuque, Nombres ne suit pas un modèle littéraire précis. Le livre est certes chronologique, mais il n’a aucune autre structure. Il se lit comme un journal de voyage avec différents types de matériel: récit, poésie, prophétie, bénédiction, loi et deux recensements.
Même si le livre des Nombres contient une variété de documents, son but majeur y est clairement exprimé: montrer les conséquences de la désobéissance d'Israël et la fidélité continuelle de Dieu envers son peuple. «Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même.» [1]
Vue d'ensemble du livre des Nombres
Israël au Sinaï (Nombres 1:1-10: 10)
Le livre des nombres commencent par un recensement de la population alors qu'elle se prépare à quitter le mont Sinaï et à se rendre dans la Terre promise. Le recensement est suivi d'instructions relatives à l'organisation du camp, aux lois à observer par Israël et les préparatifs pour le voyage.
Israël dans le désert (Nombres 10:11-21: 35)
La seconde partie du livre enregistre les années d'errance dans le désert, résultat de la désobéissance à Kadesh. Même avant l'échec d'entrer dans la Terre promise, le manque de foi d'Israël se voit dans leur plainte à Tabeéra,[2] leur plainte au sujet de la manne à Kibroth Hattaavah,[3] et la rébellion d'Aaron et de Miriam contre le leadership de Moïse.[4]
Après que les espions eurent rendu compte de leur mission à Canaan, le peuple refusa de croire à la promesse de victoire de Dieu. En jugement, Dieu tua les espions infidèles lors d'une plaie et déclara que personne de plus de vingt ans, à l'exception de Caleb et Josué, n'entrerait dans la Terre promise.
Le reste de cette section comprend une série de lois concernant le sacrifice, le jugement de la rébellion de Korée, Dathan et Abiram, la confirmation de la lignée sacerdotale d'Aaron et des lois relatives au tabernacle et à l'impureté. Bien que certains érudits considèrent cet ordre comme aléatoire, cette section souligne la grâce de Dieu envers Israël. Et en faisant suivre le message du jugement d’un renouvellement des lois concernant le sacrifice, Dieu montre qu'il n'avait pas abandonné son peuple. Tout comme les lois du Sinaï témoignent de la sollicitude de Dieu envers son peuple, les lois du livre des Nombres montrent l’intérêt de Dieu envers Israël malgré la désobéissance du peuple. De même, la confirmation de la lignée sacerdotale d'Aaron et les lois relatives au tabernacle montrent l'importance perpétuelle du tabernacle et du sacerdoce pour Israël. Dieu n'oublia pas Israël, et il continuerait d'élire domicile au milieu de son peuple.
Au chapitre 21, une plaie de serpents brulants frappe le peuple à cause de la rébellion.[5] En réponse à la repentance du peuple, Dieu demande à Moïse de disposer un serpent de bronze sur une perche élevée. Et toute personne qui avait été mordue et qui aurait regardé le serpent aurait la vie sauve. Dans l’Évangile de Jean, Jésus fait allusion à cette histoire qui est un symbole de son œuvre salvatrice en faveur de tous ceux qui se tournent vers lui dans la foi.[6]
Israël dans les plaines de Moab (Nombres 22: 1-36:13)
La dernière partie du livre des Nombres traite de la deuxième préparation d'Israël pour entrer en Canaan. Les faits rapportés dans ces chapitres se déroulent environ quarante ans après ceux du début du livre. La désobéissance fit qu’un voyage de onze jours dura quarante ans.[7]
Dans l'intervalle, toute la génération rebelle périt. Aucune des victimes rapportées dans Nombres 15-21 ne résultait d'une attaque ennemie. La disparition de la génération incrédule était le résultat du jugement de Dieu et non celui de la force de frappe des ennemis d'Israël. [8]
Pendant qu'Israël attendait dans les plaines de Moab, le roi moabite Balak engagea Balaam pour prononcer une malédiction sur Israël. Mais Dieu transforma la malédiction de Balaam en bénédiction pour le peuple. La bénédiction de Balaam comprend l'une des grandes prophéties messianiques de l'Ancien Testament. Malgré la désobéissance d'Israël, Dieu continua à préserver sa nation.
Ce récit qui met en évidence la protection de Dieu sur Israël est immédiatement suivi d’une autre histoire de jugement. Israël se tourna vers les dieux de Moab et fut l’objet d’une plaie qui tua 24 000 Israélites. [9] Encore une fois, les conséquences de la désobéissance sont manifestes.
À la suite de ce récit, c’est un second recensement, des préparatifs pour quitter les plaines de Moab, un examen des lois du sacrifice et des instructions concernant la division du territoire. En fin de compte, Dieu n'a pas oublié son peuple.
L'ancienne génération
(Nombres 1 à 14)
La nouvelle génération
(Nombres 21 à 36)
Premier recensement: 603 550 guerriers (Nb. 1)
Deuxième recensement: 601 730 guerriers (Nb. 26)
Voyage de Sinaï à Kadesh
Voyage de Kadesh à Moab
Lois sur la sanctification (Nombres 4-9)
Lois sur des sacrifices et des vœux
(Nb. 28-30)
Le livre des Nombres dans le Nouveau Testament
Paul avait porté à l’attention des corinthiens, comme un avertissement, le péché, le rejet de l'autorité et les plaintes du peuple d’Israël à Moab. Ces croyants du Nouveau Testament étaient en danger de reproduire ces mêmes erreurs. Paul les avertit en ces termes: que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! Parallèlement à cet avertissement, Paul encouragea ses lecteurs: Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.[10]
L’auteur de l’Épître aux Hébreux mit les chrétiens en garde contre l'incrédulité, le même péché qui empêcha Israël de rentrer à Canaan. Puisque les Israélites endurcissaient leur cœur, ils furent empêchés d'entrer dans le pays de la promesse. De même, les lecteurs des Hébreux dont le «cœur est incrédule» n'entreront pas dans le repos du Sabbat promis par l'Évangile.[11]
Deutéronome est l'un des livres les plus importants de l'Ancien Testament. C'est l'aboutissement du Pentateuque et la fondation des livres historiques. Dans le reste de l'Ancien Testament, les prophètes mesureront Israël à l’aune des principes qui y sont enseignés.
Le titre « Deutéronome » signifie «deuxième loi». Cette «deuxième loi» n'est pas une nouvelle loi, mais un renouvellement de l'alliance pour une nouvelle génération. En dépit de l'infidélité d'Israël dans le désert, Dieu n'a pas oublié son peuple. Le Deutéronome montre que les alliances avec Abraham et Moïse sont toujours en vigueur.
Vue d'ensemble du Deutéronome
Le Deutéronome contient trois discours de Moïse. Ces discours font référence à l'histoire d'Israël et envisagent l’avenir du peuple en tant que peuple de Dieu.
Premier discours: Ce que Dieu a fait – l’aspect historique (Deut. 1-4)
Le premier discours de Moïse passe en revue l'histoire d'Israël sous un fond théologique. Moïse y fait ressortir l'importance de respecter les termes de l'alliance en révisant l'histoire d'Israël. Il parle des conséquences de la désobéissance d'Israël quand ce dernier refusa d'entrer en Canaan et de la protection de Dieu quand Israël marchait selon les préceptes divins. Moïse s’est même pris en exemple comme quelqu'un qui est tenu à l'écart de Canaan à cause de la désobéissance. Par conséquent, Israël ne doit jamais se détourner de l'alliance.[1]
Ce discours constitue en effet un fondement théologique important pour le reste de l’Ancien Testament. Ce fondement qui se résume dans la « loi de la semence et de la moisson»,[2] se manifeste à travers tout l'Ancien Testament. L’obéissance d’Israël attire la bénédiction de Dieu. Mais lorsque le peuple se corrompt avec les dieux étrangers, Dieu l'envoie en exil.
Deuxième discours II: Ce que Dieu demande - l’aspect juridique (Deut. 5-26)
La partie centrale du livre est une révision de l'alliance. En Deutéronome 5-11, Moïse passe en revue les grandes lignes de la loi; et en Deutéronome 12-26, il applique l'alliance aux conditions spécifiques de la société israélienne. Ces chapitres portent sur l’application de l'alliance à la vie du peuple en Canaan.[3]
Ce survol de la loi commence par un examen des dix commandements. Les deux principes de base de l'alliance sont la «crainte de Dieu» et «l'amour de Dieu».
En Deutéronome 5:29, Dieu dit: Oh! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu'ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants! La crainte véritable de Dieu préservera Israël.
Et Deutéronome 6: 4-5 contient le noyau de l'alliance: «Écoute, Israël: l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.»[4] Laquelle affirmation sera considérée par Jésus comme «le premier et le plus grand commandement».[5]
Ces deux principes -crainte de Dieu et amour de Dieu- ne sont pas antagonistes. La crainte et l'amour sont des termes de relation. Dans l'Ancien Testament, «craindre Dieu» signifie vivre en bonne relation avec lui. La crainte de Dieu n'est pas la peur cruelle d'un esclave; c'est une conscience appropriée de qui est Dieu et de notre réponse à lui. La crainte et l'amour sont des termes positifs.
La suite de ce discours développe ces deux principes et les applique à la vie quotidienne. En passant en revue les dix commandements et en appliquant la loi à la vie dans la terre promise, Moïse montre comment la crainte de Dieu et l'amour pour Dieu se manifestent dans la vie quotidienne. La loi était plus qu'une liste de règles; c'était le moyen de vivre une relation d'amour.
Troisième discours: Ce que Dieu fera - l’aspect prophétique (Deut. 27-31)
En ce qui concerne l'avenir, le dernier discours de Moïse prépare Israël à un transfert de leadership à Josué et le met au défi de rester fidèle à l'alliance.
Deutéronome 27-28 contient des instructions pour la célébration d'une cérémonie de renouvellement de l'alliance après l'entrée d'Israël en Canaan. Lors de cette cérémonie, Israël doit construire un autel près de Sichem, une ville située entre le mont Ébal et le mont Garizim. Les tribus seront divisées en deux groupes, avec la moitié des tribus sur une montagne et l'autre moitié sur l’autre montagne. Les Lévites auront à présenter les avertissements de l'alliance et le peuple y répondra avec les bénédictions et les malédictions de l'alliance. Cette cérémonie est rapporté en Josué 8: 30-35. C'était un moyen dramatique de rappeler à la nouvelle génération les termes de l’alliance.
Deutéronome 29-30 contient le dernier message de Moïse. Après avoir rappelé à Israël la fidélité et la plénitude de Dieu dans le passé, Moïse a prédit qu'Israël se tournerait vers d'autres dieux et serait emmené en captivité. Toutefois, il prédit également la miséricorde de Dieu pour les ramener dans le pays. Moïse ferme avec un choix: « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité.»[6]
En Deutéronome 31, Moïse choisit Josué comme son successeur et prévoit la lecture de la loi tous les sept ans à la fête des Tabernacles, et ce, pour rappeler à chaque génération les dispositions de la loi.
Annexes (Deut. 32-34)
Sous la direction de Dieu, Moïse prit des dispositions devant permettre à Israël de se souvenir de l'alliance. Du nombre de ces dispositions, Moïse enseigna à Israël un cantique résumant toute l'alliance. Ce cantique passe en revue la bonté de Dieu envers Israël, prédit la future rébellion et l'exil d'Israël et promet le pardon et la restauration divine. Le chant de Deutéronome 32 est un autre rappel des dispositions de l’alliance.
Deutéronome 33 contient la bénédiction finale de Moïse sur chaque tribu. Comme un patriarche bénissant ses fils, Moïse prononce une bénédiction sur chacune des tribus.[7]
Deutéronome 34 est un récit nécrologique écrit fort probablement par Josué. En raison du péché de Moïse à Mériba, il ne fut pas autorisé à entrer dans le pays promis.[8] Cependant, Dieu lui permit de voir le pays depuis le mont Nébo. Après sa mort, Dieu l’enterra à Moab, et Josué devint le nouveau leader du peuple d'Israël.
Deutéronome dans l'Ancien Testament
L'alliance dans Deutéronome fournit une base pour les «procès prophétiques» ultérieur contre Israël. Les prophètes d'Israël se réfèrent au Deutéronome lorsqu'ils veulent montrer du droit l'infidélité d'Israël envers Dieu. La structure du livre suit un schéma qui était commun aux conventions ou traités politiques du temps de Moïse. Venant d'Egypte, cette forme aurait été familière à Israël et l'aurait aidée à comprendre le caractère sérieux de son alliance avec Dieu.
Toutefois, au prix de son propre malheur, Israël oublia rapidement ses promesses et rompit l’alliance. Selon le livre des Juges, le peuple abandonna l’alliance aussi vite que l’éclair. Les Juges, les Rois et les prophètes soulignent tous, l'échec d'Israël à rester fidèle à l'alliance présentée dans Deutéronome.
Alliance de Dieu avec Israël
Traités antiques du Proche-Orient
Alliance de Dieu avec Israël
Préambule introduisant le traité
Deut. 1: 1-5
Prologue historique sur la relation entre les deux parties
Deut. 1: 6 - 4:49
Les clauses de l'alliance
Deut. 5: 1 - 26:19
Malédictions et bénédictions pour avoir rompu (ou respecté) l'alliance
Deut. 27: 1 - 28:68
Disposition pour lire l'alliance périodiquement
Deut. 31: 9-29
Liste des témoins de l'alliance
Deut. 32: 1-47
Deutéronome dans le Nouveau Testament
Deutéronome est cité plus de quatre-vingts fois dans le Nouveau Testament, faisant de lui l'un des livres de l'Ancien Testament les plus cités dans le Nouveau. Le Deutéronome a promis que Dieu susciterait un prophète comme Moïse; Ceci est accompli dans le ministère terrestre de Jésus. [9] Jésus cite le Deutéronome à plusieurs reprises, y compris sa réponse à la tentation de Satan dans le désert.[10]
[2] Les érudits bibliques appellent ce principe la «théologie deutéronomique» ou «théologie de la rétribution». Ce principe est le fondement des livres historiques et prophétiques, et il est repris dans Gal. 6: 6-7.
[3] Un exemple est Deut. 22: 8: Si tu bâtis une maison neuve, tu feras une balustrade autour de ton toit, afin de ne pas mettre du sang sur ta maison, dans le cas où il en tomberait quelqu'un.Cette loi ne figure ni dans Exode ni dans Lévitique, car les lois relatives à la construction d'une maison n'étaient pas nécessaires dans le désert. Mais elles étaient par la suite applicables au nouveau cadre des villes dans lesquelles le peuple allait s’établir. Bien que l'application soit nouvelle, le principe sous-jacent ne l'est pas. Deut. 22: 8 applique un principe ancien: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Lév. 19:18). Cela concerne également Exode 20:13 : «Tu ne tueras point». L’application de cette loi est plus qu'une absence de meurtre, elle implique une participation active dans la protection de la vie humaine en général -un principe que Jésus a réitéré dans Matthieu 5: 21-24.
Conclusion: le Pentateuque parle encore aujourd'hui
Bon nombre d'églises ignorent une grande partie du Pentateuque. Bien que les récits de la création et du déluge constituent la base du contenu de l’enseignement biblique pour enfants ou le texte de débats sur la création et l'évolution, tandis que les dix commandements sont mémorisés dans l'école du dimanche, une grande partie de l'Exode jusqu’à Deutéronome est négligée par de nombreux chrétiens. C'est très regrettable, car ces livres sont d’une importance majeure pour le chrétien du 21ème siècle.
Exode exemplifie le plan de Dieu par lequel il rachète et entretient une relation avec l'humanité. Une parfaite compréhension de la loi révèle le désir de Dieu d'établir et de maintenir des relations avec son peuple. À nous, comme à Israël, Dieu dit: Ne vous effrayez pas; car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu, et c'est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne péchiez point.[1] Une parfaite relation avec Dieu nous épargne de la douleur de craindre quelque chose d’autre.
Le livre de Lévitique est un modèle de sainteté. Il nous enseigne qu'un Dieu saint a besoin d'un peuple saint. Bien que le système de sacrifices ne soit plus en vigueur, les principes de sainteté sont essentiels pour vivre de bonnes relations avec Dieu.
Le livre des Nombres met l'Église en garde contre la désobéissance. Dans l'Ancien Testament, le peuple de Dieu était jugé pour sa désobéissance. Aujourd'hui, le peuple de Dieu sera de même jugé s’il est désobéissant.
Deutéronome fournit un modèle d’application des principes de la loi à des situations changeantes. Dans Deutéronome, Moïse enseigna à Israël comment il devait appliquer les principes de la loi dans la Terre promise. Bien que les circonstances dans lesquelles nous évoluons soient changeantes, les principes de la loi de Dieu sont immuables. Une étude du Deutéronome nous enseigne comment faut-il appliquer les principes bibliques à de nouvelles situations.
Stimulez votre compréhension avec les devoirs suivants:
(1) Choisissez l’une des tâches ci-après:
Option 1: Devoir de groupe
Après avoir lu «La loi à la loupe», faites une étude de Lévitique 19. Identifiez le principe enseigné pour chaque commandement de ce chapitre, puis discutez de la façon dont ce principe pourrait être appliqué à l’époque actuelle. Chaque membre du groupe devrait rédiger un court essai faisant ressortir au moins une application actuelle de Lévitique 19.
Option 2: Devoir individuel.
Après avoir lu «La loi à la loupe», faites une étude sur Lévitique 19. Rédigez un essai d’une ou deux pages dans lequel vous listerez chaque commandement de ce chapitre, déterminez le principe sous-jacent, et montrez comment ce principe peut être appliqué actuellement.
(2) Que l’étudiant passe un test préparé à partir de cette leçon. Ce test doit inclure les versets à mémoriser.
Leçon 3 Questions du test
1. Quelle est la date la plus probable retenue pour la sortie d'Israël en Égypte?
2. Préciser le thème de chaque livre étudié dans ce chapitre:
3. Les deux sections principales de l'Exode sont ______________ et ________________.
4. Les quatre événements décrivant le rachat d'Israël en Egypte dans le livre d’Exode sont:
5. Les deux événements qui ont marqué la relation entre Jéhovah et Israël en Exode sont:
6. Identifier les sacrifices de Lévitique.
____________________: un sacrifice qui accompagne souvent un autre
____________________: le sacrifice principal de l'Ancien Testament
____________________: traite des violations nécessitant une restitution
____________________: expie les violations non intentionnelles de la loi
____________________: célèbre la communion entre l'adorateur et Dieu
7. Le __________________________ de Lévitique 17-27 enseigna à Israël comment vivre la sainteté dans la vie quotidienne.
8. Les quatre étapes pour appliquer une loi de l'Ancien Testament aujourd'hui sont les suivantes:
9. Les trois sections principales des nombres sont _______________________, __________________ et ________________.
10. Les trois discours de Moïse rapportés dans le Deutéronome sont:
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