Révision des leçons 1 et 2
Quel est le but ultime de la vie chrétienne? Quelles sont les composantes de la formation spirituelle? Que les étudiants partagent la prière qu’ils ont rédigée pour la leçon 2.
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by Tim Keep
Quel est le but ultime de la vie chrétienne? Quelles sont les composantes de la formation spirituelle? Que les étudiants partagent la prière qu’ils ont rédigée pour la leçon 2.
Au terme de cette leçon, l’étudiant (e) devrait:
(1) Saisir l’importance de l’assurance du salut.
(2) Distinguer les différentes composantes de l’assurance du salut.
(3) Être en mesure d’énoncer clairement l’évangile, la base de l’assurance.
(4) Être en mesure de répondre à la question: Qu’est-ce que la foi vivante?
(5) Comprendre la nature du témoignage du Saint-Esprit.
(6) Répondre aux dix questions d’un Test d’assurance.
Avez-vous déjà perdu votre chemin? Moi oui. Je n’oublierai jamais le jour où aux Philippines un groupe de missionnaires étrangers dont je faisais partie et de pasteurs philippins ont perdu leur chemin. Nous venions de clôturer une série de conférences bibliques dans une région de la Cordillère des Philippines où il n’y avait pas de voies routières. Nous avions donc décidé de faire une randonnée pour rentrer chez nous et de profiter de la brise nocturne. La randonnée aurait dû nous prendre quatre ou cinq heures. Mais après un mauvais détour, nous avons erré dans la forêt tropicale toute la nuit pendant plus de onze longues heures fatidiques. Vers le milieu de la nuit, l’un des missionnaires s’est assis et s’est mis à pleurer. Le reste d’entre nous avait certainement envie de l’imiter. Il est difficile de décrire l’angoisse expérimentée tant sur la plan physique et émotionnel après avoir perdu sa direction.
La réalité d’Etre perdu, ou même de se sentir perdu, engendre la peur, l’insécurité, l’épuisement et la défaite. Par contre, l’assurance, laquelle est la conséquence directe de la connaissance, produit la confiance, la paix et la force. Dans la vie chrétienne, l’assurance du salut produit une foi durable, une ferme confiance spirituelle et une vie de victoire selon les exigences du royaume. Par conséquent, le voyage de la formation spirituelle commence par l’assurance du salut.
L’image de Dieu ne peut se renouveler en nous si la présence de Jésus ne nous habite pas.
Après de nombreuses années de ministère, j’ai découvert que de nombreux croyants avaient du mal à savoir s’ils sont réellement sauvés. Lorsque l’ennemi dérobe l’assurance du salut chez un croyant, il lui vole également sa confiance et peut même saper sa foi. Le manque d’assurance ne signifie pas nécessairement qu’une personne n’est pas sauvée, mais qu’elle est plutôt beaucoup plus vulnérable aux attaques de Satan et de sa conscience. Ce manque d’assurance produira dans la vie de ce croyant la timidité et la peur, en guise de la force, de l’amour et de l’autodiscipline.
Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse (2 Timothée 1: 7).
Si nous prétendons être enfants de Dieu, quelle est donc le fondement d’une telle revendication? Comment savons-nous que nous sommes ce que nous prétendons être? C’est une question vitale dont la réponse nous doit être claire et évidente, car l’ennemi de notre âme fera tout son possible pour nous accuser,[1] nous dévorer,[2] et détruire notre foi. C’est pourquoi Paul nous ordonne de nous examiner nous-mêmes pour voir si nous sommes dans la foi. [3]
[1]Apocalypse 12:10.
[2]1 Pierre 5: 8.
[3]2 Corinthiens 13: 5.
La formation spirituelle concerne uniquement ceux qui ont été ressuscités spirituellement par le Saint-Esprit.
«Le jour même où la véritable foi prend le contrôle du cœur du croyant, le processus de la formation à l’image du Christ se déclenche. Nous devenons donc des saints. Si nous ne le sommes pas, alors Christ ne vit pas en nous et notre foi est vaine.»[1]
Cependant, la formation à l’image du Christ ne concerne que ceux qui ont déjà été rendus vivants dans le Christ par le Saint-Esprit. La croissance n’existe pas en dehors de la vie de Jésus ! La formation spirituelle à l’image du Christ ne peut pas nous donner une nouvelle nature. Mais elle est possible parce que nous possédons déjà cette nouvelle nature qui est celle de Christ.
Quand l’Ecriture nous exhorte à « marcher comme il a marché lui-même »[2] à «devenir les imitateurs de Dieu»[3] ou à «suivre ses traces»[4], elle n’adresse pas ces exhortations à des personnes mortes spirituellement, mais à des enfants de Dieu qui ont été rachetés et rendus vivants en Christ et en qui habite à présent le Saint-Esprit.
De même que l’on ne peut imaginer un évangéliste demandant à des cadavres dans un cimetière de ressembler à Christ, on ne peut croire non plus qu’il est possible de devenir semblable à Christ sans passer par la nouvelle naissance.
Un exemple de la nouvelle naissance en Éphésiens 4:25
C’est la nouvelle naissance spirituelle qui ouvre la porte à la formation à l’image de Jésus-Christ. Après l’invitation de Paul aux chrétiens d’Éphèse pour qu’ils se « revêtent de l’homme nouveau», il ajouta pour dire que ce dernier a été« créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité» (C’est nous qui soulignons). En d’autres termes, puisque Dieu a fait de vous de nouveaux hommes et de nouvelles femmes justes et saints, agissez d’une manière qui reflète votre nouvelle position. Paul poursuit en disant: « C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres »(C’est nous qui soulignons). La raison pour laquelle nous devons dire la vérité à présent est que nous étions morts autrefois dans nos offenses, mais maintenant nous sommes les nouvelles créatures spirituelles de Dieu. Nous avons la vie de Dieu en nous.
Un autre exemple de la nouvelle naissance en 2 Pierre 1: 4
Pierre nous rappelle que nous avons bénéficié, grâce à notre relation personnelle avec Jésus-Christ, «tout ce qui contribue à la vie et à la piété»,[5] et que nous sommes devenus des «participants de la nature divine en fuyant la corruption qui existe dans le monde» (v.4). C’est cette nature divine implantée dans nos âmes qui rend possible ce qui suit:
« À cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité (2 Pierre 1: 5-7). »
La vertu, la science, la tempérance, la patience et la piété sont toutes des caractéristiques du Seigneur Jésus que nous pouvons cultiver du fait que nous avons déjà reçu la semence de la nature divine.
La question est: « Avez-vous la semence de Dieu en vous?» Êtes-vous né de nouveau? »
Une illustration tirée du monde sportif
J’aime jouer au golf, mais je ne suis pas un excellent joueur. Et s’il était possible pour le meilleur golfeur professionnel du monde de prendre possession de mon corps? Et si je pouvais lui céder volontiers le contrôle de mon esprit et de mon corps? Serais-je en mesure de jouer au golf différemment? Bien sûr que oui!
Par la foi dans le message de l’évangile, le Seigneur Jésus-Christ vient nous habiter en la personne du Saint-Esprit (Jean 14: 16-18), et ce, à deux niveaux : à l’échelle individuelle et à l’échelle collective, c’est-à-dire l’ensemble du corps de Christ (1 Corinthiens 3:16; 6:15). Par conséquent, la même puissance qui était en Christ est à l’œuvre dans notre vie (Ephésiens 1:19; 3:20). C’est elle qui facilite la transformation du croyant à l’image du Christ.
La présence de la nature divine dans la vie du croyant est nécessaire à la formation spirituelle qui ne peut produire cette nature.
Nous sommes incapables de produire la nature de Dieu dans nos propres cœurs, mais nous devons créer les conditions dans lesquelles la nature divine pourra parfaire son œuvre de maturité en nous.
Puisque nous ne pouvons produire la nature de Dieu en nous-mêmes, car elle a été plantée en nous par grâce à travers le Saint-Esprit, nous devons créer les conditions et planter les graines devant favoriser la perfection de cette nature - la vie de Jésus - dans notre caractère.
Nous ne pouvons non plus produire dans notre vie le fruit de l’Esprit qui est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, et la tempérance (Galates 5.22-23). Paul précise que ce fruit est celui de l’Esprit, non pas le nôtre. Mais, nous devons nous exercer à marcher comme il convientpour que le Saint-Esprit le produise en nous. « Marchez selon l’Esprit », est donc l’exhortation de Paul à notre endroit (Galates 5:16). Car le fait de marcher traduit un choix personnel d’être attentif à la direction de l’Esprit et d’y consacrer un certain effort.
L’agriculteur n’est capable de produire même un seul grain de maïs, mais tout le monde sait qu’un agriculteur est une personne très occupée. Il prépare et cultive le sol. Il y sème des semences. Il détruit les mauvaises herbes qui menacent d’étouffer les plantules. En bref, il fait tout son possible pour créer les conditions nécessaires à une récolte abondante. Tout chrétien est le cultivateur de son propre âme. Si les vertus spirituelles comme l’amour, la patience, la douceur et la tempérance ne mûrissent pas dans notre caractère, le problème n’est pas du côté de Dieu, mais du côté de la vigilance du fermier. Quel est donc le degré de votre vigilance dans la prise en charge de la «semence» de Dieu en vous?
Deux dangereux extrêmes à éviter: l’insécurité éternelle et la sécurité éternelle inconditionnelle.
J’aimerais mettre en évidence deux doctrines théologiques opposées mais mortelles très répandues actuellement. Ce sont la doctrine de l’insécurité éternelle (le «chrétien» ne peut jamais être en sécurité) et celle de la sécurité éternelle inconditionnelle et sans réserve (le «chrétien» est en sécurité même lorsque sa vie ne porte aucun fruit). Ces deux extrêmes représentent un danger potentiel à l’évangile et à la formation spirituelle.
Je crois avoir perçu des éléments de la doctrine de l’insécurité éternelle dans la dénomination dans laquelle j’ai grandi. Plus d’un ont été entrainés vers le gouffre du désespoir et tombés dans le piège d’une conscience tourmentée lorsque l’on accentuait la vraie repentance, l’obéissance, la pureté du cœur et la droiture sans faire un juste équilibre avec l’enseignement biblique de la grâce. Nous avons été amenés à croire que tout péché après la conversion pouvait causer la perte de son salut. Et rien de concret n’a été fait pour accompagner ceux qui luttaient contre des péchés secrets dus à l’immaturité spirituelle.
Je me souviens avoir pris la ferme décision avec d’autres amis de faire de notre mieux pour «rester sauvés définitivement!» après que nous avions été «sauvés» de nouveau lors d’un réveil spirituel survenu dans notre école. Ce que nous entendions par conserver notre salut, était d’éviter d’aller regarder en cachette chez le voisin des films peu orthodoxes, de bagarrer avec nos frères et sœurs, de transgresser les règlements de l’école, de désobéir à nos parents, ou de nourrir de mauvaises pensées! Nous voulions faire de notre mieux pour ne pas pécher! Comme des hommes marchant sur des œufs, nous nous appliquions à la prudence, car à notre connaissance, le salut était une chose très fragile qui pourrait facilement être perdue. Bien que nous ayons déployé un effort colossal pour devenir de vrais chrétiens, nous avons abandonné notre engagement au bout de deux semaines environ, en raison de la nature difficile de la tâche! Nous avions même eu le sentiment d’être libérés d’un fardeau, et attendions un autre réveil où nous pourrions être «sauvés» encore une fois. Nous estimons qu’un jour nous serions assez bons pour rester sauvés, mais au fond, nous nous en doutions fort bien.
Lorsque la confiance et l’assurance reposent sur des mérites personnels et non sur le mérite et l’œuvre de Christ à la croix, il en résultera toujours de l’insécurité. Celui qui place sa foi dans sa propre justice, et non en la justice de Christ qui est à l’œuvre en nous, se verra faiblir à coup sûr. Lorsque les bonnes œuvres remplacent la grâce et deviennent le moyen de salut au lieu d’être prises pour le fruit du salut, la bonne nouvelle devient une mauvaise nouvelle. L’auto-évaluation en dehors de la foi centrée sur Jésus-Christ conduit à la défaite, au désespoir et au naufrage spirituel. L’insécurité éternelle est trompeuse et destructrice pour la foi au même titre que la sécurité éternelle inconditionnelle et sans réserve.
Au bout de l’autre extrême, il y a la sécurité éternelle inconditionnelle – le don du «salut» ou du «pardon» sans l’implication de la régénération. Il est un enseignement biblique fondamental que les croyants sont en sécurité et que cette sécurité ne repose pas sur eux-mêmes, mais sur l’œuvre parfaite de Christ. Mais actuellement, des multitudes de personnes reçoivent un enseignement disant que l’on peut être justifié et pardonné sans avoir besoin d’être régénéré ou né de nouveau. Cet enseignement se propage malgré le fait que les Saintes Écritures abondent en déclaration précisant que la confiance en Christ produit chez ceux qui étaient morts une «nouveauté de vie».[6] À cause de cette fausse doctrine, beaucoup vivent dans l’insouciance en matière de justice, dans la privation d’une ferme conviction et dans l’aveuglément à leur véritable condition spirituelle.
Une conversation radiophonique entre un fameux enseignant de la Bible aux États-Unis et un auditeur illustre cette triste réalité. L’auditeur lui déclara: «Monsieur, j’ai accepté Christ lorsque j’étais encore un enfant, mais devenu adulte, j’ai abandonné l’église. De plus, je suis accro à la drogue depuis des années, j’ai commis l’adultère plusieurs fois et j’ai même fait la prison. Pensez-vous que je suis toujours sauvé?» Voici la réponse de l’enseignant:« Eh bien, si vous avez vraiment accepté Christ lorsque vous étiez un enfant, vous êtes encore sur la voie menant au ciel et rien ne pourra vous en détourner, et ce, peu importe le nombre de vos méfaits et le degré de votre méchanceté en ce moment.» Et voilà ! Aucun avertissement. Aucune réprimande en douceur. Juste des encouragements.
Après avoir entendu cette conversation, une importante question m’est venue à l’esprit:
Jamais! En fait, Jésus nous laisse l’avertissement suivant: Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 7:21).
Paul, de son côté, exhorte les chrétiens à ne rien assumer : Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. (2 Corinthiens 13: 5).
► Passez le test d’assurance et évaluez votre compréhension de l’évangile. Vous pouvez librement consulter votre Bible.
[1]http://www.ligonier.org/learn/devotionals/conforming-image-christ.
[2]1 Jean 2: 6.
[3]Éphésiens 5: 1.
[4]1 Pierre 2:21.
[5]I Pierre 1: 3.
[6]1 Jean 5:12; Éphésiens 2: 5; 2 Corinthiens 5:17.
[7]Les fleurs ne créent pas le printemps, mais il ne peut y avoir de printemps sansfleurs. Ce ne sont pas les oiseaux qui occasionnent l’apparition de l’été, mais il n’y a pas d’été sans oiseaux. De même, ce n’est pas les œuvres de justice qui m’accordent le salut, mais c’est mon salut qui rend possible les œuvres de justice.
– A.W. Tozer
[8]La formation spirituelle nous apprendra à cultiver le sol de notre cœur afin que l’image de Christ puisse s’épanouir en nous.
► Faites le test d'assurance et évaluez votre compréhension de l'Évangile. N'hésitez pas à utiliser votre Bible.
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Dans quelle mesure comprenez-vous l’évangile?
Beaucoup de croyants ne comprennent pas pleinement l’évangile. Ils croient que Dieu leur a pardonné par la mort de Jésus sur la croix, mais ils ne sont pas en mesure de vous expliquer le mécanisme de cette imputation. Il est possible d’être sauvé sans avoir une compréhension complète de l’évangile, mais la connaissance renforcera la confiance et l’assurance de celui qui cherche Dieu. Cette ignorance partielle pose un grave problème : beaucoup de chrétiens sont incapables de résister aux accusations de l’ennemi. Ils sont souvent la proie du doute et du désespoir. Dieu ne veut pas que nous vivions de la sorte.
(1) Quelle est la phrase qui exprime le mieux le salut? (Encerclez la bonne réponse et donnez des textes bibliques qui la supportent)
► Pourquoi avez-vous encerclé cette réponse? Présentez votre explication à la classe.
La Bible déclare clairement que tous les hommes ont besoin d’être sauvés (Actes 4:12). Complétez les phrases suivantes. Elles vous aideront à comprendre le pourquoi d’une telle obligation.
(2) Nous avons besoins d’être sauvés parce que nous sommes _______________ (Romains 3:10, 23; Esaïe 53: 6).
(3) Quelles sont les trois conséquences du péché?
(4) Comment la foi en la mort et la résurrection de Jésus peut-elle annuler les conséquences du péché?
(5) Quels sont les signes les plus évidentes traduisant que nous avons reçu une nouvelle vie par la foi en la résurrection de Jésus-Christ?
(6) Pourquoi Jésus a-t-il dû verser son sang? (Hébreux 9:22; 1 Pierre 1: 18-19)
Parce que, par décret de Dieu, sans effusion de _________ il n’y a pas de _________.
(7) Quelle est la signification de l’incarnation de Jésus? (1 Timothée 2: 5)
Étant homme et Dieu simultanément, Jésus est devenu le ______________ entre Dieu et les hommes. Il représente à la fois un Dieu saint et l’homme pécheur. Il est le second Adam qui n’a pas péché et le sacrifice parfait à notre place.
(8) Quel est le rôle des œuvres dans notre salut? (Jacques 2:17; Tite 3: 8; Éphésiens 2:10)
Les bonnes œuvres sont _____________________ de la nouvelle naissance.
(9) Que devez-vous faire pour être sauvé? (L’ABC du salut)
(10) Nous ne sommes pas seulement sauvés par la foi dans l’œuvre parfaite de Christ, mais également ______________ par elle (1 Pierre 1: 5).
Nous aimerions discuter à présent des trois composantes de l’assurance du salut que sont: la foi en l’œuvre parfaite du Christ, affirmée par, le fidèle témoignage du Saint- Esprit et, une marche chrétienne fructueuse. Ces éléments feront l’objet du reste de ce chapitre.
L’assurance découle de la foi dans l’œuvre parfaite accomplie par Jésus-Christ seul.
Le fondement solide de la foi salvatrice ne repose ni sur des émotions instables, ni sur nos expériences faillibles, ni sur l’inconsistance de notre performance spirituelle, mais sur la rédemption immuable et éternelle réalisée par Dieu.
Il va de soi que les émotions et les expériences embellissent la vie chrétienne, mais elles sont aussi incohérentes, discordantes et instables. Même les fausses religions offrent la possibilité de faire des expériences surnaturelles, car «l’ange de lumière» est le maître de la contrefaçon.[1]
La justice est le résultat du salut. Il faut comprendre que même les plus grands saints de l’histoire ont connu des moments de défaite spirituelle. Notre salut doit reposer donc sur quelque chose beaucoup plus stable que nous-mêmes, que nos émotions et nos expériences à savoir, la vérité de l’Évangile.
On nous apprend qu’un aviateur qui pilote un avion ne doit pas faire confiance à ses sens, mais plutôt à ses instruments. Il en est de même pour le croyant. Lorsqu’il traverse des tempêtes spirituelles, il ne doit pas se fier à lui-même, mais à la Parole de Dieu.
Mon père m’a parlé d’un chasseur qui avait perdu son chemin dans une forêt. Bien qu’il ait eu une boussole en sa possession, il préférait de se fier à son instinct. Malheureusement, les autorités l’ont retrouvé mort après plusieurs jours de recherches. La Parole de Dieu est la boussole du salut à laquelle nous devons faire confiance.
Quelle est l’œuvre accomplie par Christ?
Que veut-on dire en affirmant que l’œuvre de Jésus-Christ est complète et parfaite? Cela signifie que mon salut dépend uniquement du nom de Jésus,[2] que Jésus est mort à ma place, et a pris sur lui-même la pénalité de mon péché qui était la mort:[3]
Ceux qui croient en l’évangile sont sauvés uniquement par la foi en ce message, et non par leurs efforts pour plaire à Dieu.[15] De plus, cette foi qui nous sauve est la même qui nous préserve jusqu’à la fin.[16]
Il faut que nous parvenions dans notre vie chrétienne au point où toute notre assurance au regard de l’éternité repose uniquement sur l’œuvre parfaite accomplie par Jésus-Christ sur la croix. Les bonnes œuvres sont le résultat du salut, mais jamais la source, tout comme les actes de bonté d’un époux envers son épouse ne constituent jamais la base de l’alliance de leur mariage, mais le fruit. Les bonnes œuvres ne peuvent garantir le salut, car dans notre vie chrétienne, tout comme dans nos relations humaines, nous sommes incapables de faire preuve d’un amour parfait, d’agir constamment d’une manière correcte et d’éviter les expériences décevantes.
Je n’oublierai jamais une histoire que l’un de mes professeurs au séminaire nous a racontée à propos de deux de ses étudiants. Ce charmant couple était tombé amoureux. Ils finirent par se fiancer et fixèrent une date pour le mariage. Le jour du mariage, ils organisèrent une très belle cérémonie et échangèrent leurs vœux avec sincérité et émotion. Quelques heures après, ce couple nouvellement marié tomba terriblement malade d’une intoxication alimentaire (si je me souviens bien) et passa le reste de leur lune de miel à l’hôpital!
Mon professeur nous avait adressé cette question : «Ces deux jeunes étaient-ils moins marié à cause de ce qu’ils ressentaient dans les jours qui ont suivi leur mariage?». La réponse nous était évidente. Le mariage, comme le salut, est fondé sur une promesse ou une alliance irrévocable, et non sur des émotions et des expériences instables.
La nature de la foi
Si le salut s’obtient par la foi, il est essentiel de comprendre la nature de cette foi. La Parole de Dieu enseigne clairement que la foi qui sauve est une foi vivante. La foi, c’est le fait de faire confiance à Christ maintenant ! La foi vivante fait confiance à l’œuvre de rédemption du Christ aujourd’hui même. C’est par elle que le salut de Dieu s’obtenait dans le passé et c’est par elle que Dieu poursuit son œuvre salutaire à notre égard dans le présent. La foi vivante est visible. La «foi morte» est celle qui ne s’accompagne pas de bonnes œuvres - même les démons possèdent une telle foi.[17] Les versets suivants parlent de la foi vivante en ces termes:
« Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. (Hébreux 10:22, c’est nous qui soulignons). »
« À vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps (1 Pierre 1: 4, c’est nous qui soulignons). »
De nombreux autres passages comme ceux-ci nous apprennent cette vérité au sujet de la foi vivante:
(1) La foi vivante est sincère. Elle vient directement du «cœur».
Un croyant sincère jouit d’une conscience claire. Ce n’est pas un croyant sans péché, mais un croyant « purifié d’une mauvaise conscience».[18]
Un croyant sincère est un croyant humble. Il ne cache ni ne couvre le péché. Si la Parole de Dieu le convainc d’avoir «raté la marque» spirituellement, il confesse sa faute et refuse de vivre dans l’hypocrisie.[19] Un croyant sincère accepte le châtiment de Dieu comme venant d’un père aimant.[20] Cette acceptation de la douleur est aussi un signe de la vraie vie.
Un croyant sincère pratique l’obéissance.[21] Un croyant qui désobéit sans cesse à Dieu est appelé menteur.[22]
(2) Une foi vivante produit une assurance - «la plénitude de la foi».
L’assurance commence par la connaissance de l’Évangile[23], qui en est le fondement. La compréhension et l’assurance du croyant sont une forteresse imprenable, lui permettant de résister contre le doute, la peur, la tentation et les accusations mensongères du diable.[24]
(3) La foi vivante est la foi qui jouit de la protection de la puissance de Dieu - «gardés par la puissance de Dieu par la foi».
Le terme gardé traduit un terme grec signifiant la défense assurée par un château ou une forteresse. Par la foi, la puissance de Dieu nous défend, nous préserve et nous conduira dans le sein même du paradis. Les croyants dont leur foi est vivante ont les yeux fixés sur Jésus, «le chef et le consommateur» de cette foi.[25] Il est Celui qui a commencé en eux une bonne œuvre de salut et qui la rendra parfaite.[26]
Soyons très clairs à ce sujet. Toute la grâce nécessaire pour ce voyage spirituel vient uniquement de Dieu. Et il «peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse».[27] Tout ce que Dieu a besoin est le canal de votre foi authentique pour y déverser sa grâce. Par la puissance de Dieu, et une foi appropriée, nous recevons la grâce qui préserve notre âme pour la vie éternelle.
(4) La foi vivante est la foi qui persévère. Si la préservation de l’âme dépend de la foi, alors la foi est toujours un élément du présent.
Jésus ainsi que tous les écrivains du Nouveau Testament ont clairement enseigné que la vraie foi est la foi qui persévère:
« Sidu moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile(Colossiens 1:23, c’est nous qui utilisons l’italique). »
« Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui (Hébreux 10:38, c’est nous qui utilisons l’italique). »
« En gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi(1 Timothée 1:19, c’est nous qui utilisons l’italique). »
La foi biblique est une foi qui se vit au présent et qui s’accroche à Jésus-Christ comme son unique espoir de salut. Par conséquent, nous devons plaider notre cause à la croix, y chercher le pardon, notamment lorsque nous pêchons. S’il n’était pas possible de se détourner du droit chemin, de se retirer et de faire naufrage par rapport à la foi, quel serait donc l’intérêt des auteurs sacrés de nous en avertir si énergiquement? Il est de notre devoir de nous examiner pour savoir si nous sommes dans la foi.
Les conséquences de la foi salvatrice
La foi vivante dans l’œuvre parfaite de Jésus-Christ nous unit à lui. Lorsque nous sommes sauvés, nous sommes unis spirituellement à Christ, devenons membres de son corps ou de son Église et bénéficions automatiquement un ensemble de bénédictions:
► Demandez aux étudiants et étudiantes de lire les versets qui correspondent à ces points. Laquelle de ces vérités vous est la plus précieuse en ce moment?
Toutes ces dimensions de la grâce de Dieu ne nous sont pas immédiatement évidentes au moment de notre conversion; mais, au fur et à mesure que notre compréhension s’améliore, ces vérités nous deviennent de plus en plus précieuses. Plus nous nous concentrons sur ces choses plus nous deviendrons conformes à notre nouvelle identité.
La foi vivante produit alors l’assurance.
Un homme avait envoyé une correspondance à John Wesley pour lui notifier que la croyance selon laquelle le salut peut se perdre est une cause éventuelle de désespoir chez le croyant. Cet homme s’est écrié à Wesley: «S’il en est ainsi, je n’ai qu’à dire adieu à mon assurance !» Sur ce, Wesley lui a répondit tendrement:
« Mon assurance ne se fonde pas sur l’idée qu’un croyant peut ou ne peut pas déchoir, ni sur le souvenir d’un œuvre faite en moi hier; mais sur le fait qu’aujourd’hui je connais Dieu en Christ, me réconciliant avec lui même; que je contemple aujourd’hui la lumière de la gloire de Dieu dans la face de Jésus-Christ, lumière dans laquelle je marche puisqu’il est lumière, et par laquelle je vis en communion avec le Père et avec le Fils. Mon assurance se repose évidemment sur le fait que je peux croire par l’entremise de la grâce en Jésus-Christ le Seigneur, et que l’Esprit rend témoignage à mon Esprit que je suis enfant de Dieu. Ma seule et unique source de réconfort réside dans ma vision de Jésus à la droite de Dieu, mon espérance d’une vie éternelle abondante, et dans l’amour de Dieu qui réchauffe et inonde merveilleusement mon cœur, tandis que je suis crucifié au monde et mes péché sont crucifiés. Trouvez, si vous le pouvez, une joie plus solide de ce côté du ciel. Chercher un autre appui que celui-là pour la paix de votre âme, c’est vous appuyer sur un roseau cassé qui vous percera la main au lieu de vous supporter. »
Cette déclaration de Wesley rend claire que la foi véritable qui sauve n’est pas de la vieille histoire, mais une réalité présente et vivante. La foi biblique est le fait de fixer ses yeux sur Jésus et d’expérimenter sa grâce jour après jour. Avez-vous cette foi?
L’assurance découle du témoignage sincère du Saint-Esprit.
La deuxième composante de l’assurance biblique est le témoignage du Saint-Esprit:
«Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.»[37]
L’assurance selon la Bible est obtenue par le témoignage du Saint-Esprit attestant que nous sommes maintenant des enfants de Dieu. C’est la certitude intérieure doublée de la conscience spirituelle que nous avons été pardonnés et nés de Dieu.
Le concept biblique de rédemption et d’adoption est une étonnante vérité. L’esclavage à l’époque du Nouveau Testament était une triste réalité. Mais il était possible de racheter et d’affranchir un esclave moyennant le paiement d’une somme d’argent. Celui qui aurait acheté la liberté d’un esclave, avait le plein droit de l’adopter comme son propre enfant et le faire héritier de tout ce qu’il possédait. L’adoption parachevait donc le processus du rachat.
La Bible déclare que nous étions des esclaves avant notre conversion, et le péché notre maître. Par son propre sang versé, Christ paya le prix de notre rédemption du péché afin de briser le joug de notre oppression et fit de nous ses propres enfants d’adoption. Par la foi, nous sommes maintenant «héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ».[38]La confirmation de cette transaction spirituelle est ce que la Bible appelle le témoignage du Saint-Esprit. C’est une certitude intérieure que nous sommes maintenant un enfant bien-aimé de Dieu.[39] Dieu n’est plus pour nous un ennemi ou un étranger, mais Celui qui se révèle progressivement à nous sous le nom de «Abba, Père!», et avec qui nous entretenons des relations intimes.[40]
Une relation intime avec Dieu est l’un des éléments fondamentaux de la formation spirituelle. Parvenez-vous à saisir l’envergure du témoignage du Saint-Esprit? Avez-vous déjà réalisé à quel point Dieu vous veut près de lui? Comprenez-vous le prix que Dieu était prêt à payer pour que vous et moi puissions être proches de lui? Savez-vous combien Dieu veut vous bénir et vous prodiguer sa grâce?’
Une marche chrétienne fructueuse est la preuve de l’assurance.
La troisième composante de l’assurance biblique est une fidèle marche avec Dieu. Bien que nous soyons sauvés et gardés par la grâce et la foi seule, la foi salvatrice n’existe pas sans les œuvres. Tout vrai croyant doit pouvoir identifier dans son caractère et sa vie des éléments de la vie chrétienne. Les vrais croyants prouvent leur foi par leurs œuvres:
« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions (Éphésiens 2:10, c’est nous qui soulignons). »
« Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile? (Jacques 2:20, c’est nous qui soulignons). »
Jésus a enseigné qu’une vie chrétienne féconde est la preuve d’une véritable vie de disciple (Jean 15: 8). Si la vie d’un croyant ne se caractérise pas par la fécondité, ceci constitue un signe de mort spirituelle.
[1]2 Corinthiens 11:14.
[2] Actes 4 :12
[3]2 Corinthiens 5:21.
[4]2 Corinthiens 5:21; Romains 5:19.
[5]Hébreux 9:22.
[6]1 Pierre 2:24; Esaïe 53: 5-6.
[7]Galates 3:13; Matthieu 27:46.
[8]Romains 6: 6.
[9]Romains 6: 4.
[10]Éphésiens 1: 19-21.
[11]Éphésiens 2: 5; 2 Corinthiens 5:17.
[12]Colossiens 1:27.
[13]2 Pierre 1: 4.
[14]Colossiens 3: 3.
[15]Éphésiens 2: 8-9.
[16]1 Pierre 1: 5.
[17] Jacques 2 : 14-20
[18] Voir aussi Actes 23:1; 24:16; 2 Corinthiens 4:2; 1 Timothée 1:5, 19.
[19]Matthieu 6:12.
[20]Hébreux 12: 5-11.
[21]Jean 8:31; 15 :10.
[22]1 Jean 2: 3-4.
[23]1 Corinthiens 15: 3-4; Colossiens 2: 2.
[24]Éphésiens 6:17.
[25]Hébreux 12: 2.
[26]Philippiens 1: 6.
[27]Jude 24.
[28]Romains 3:24; 5: 9.
[29]Romains 4: 6.
[30]Éphésiens 2: 5; Jean 3: 3.
[31]1 Jean 1: 9.
[32]Jean 3: 1-8; Tite 3: 5-6.
[33]1 Corinthiens 6: 9-11.
[34]Colossiens 1: 21-22; Romains 5:10.
[35]Jean 1: 12-13.
[36]1 Pierre 1: 4; 5: 4.
[37]Romains 8: 15-16; 1 Jean 4:13.
[38]Romains 8:17.
[39]1 Jean 4:13.
[40]Galates 4: 6.
[56]Il nous faut le même mérite et la même puissance du sang de Christ qui nous a rendus purs pour nous garder purs.
– Adam Clarke
[57]« C’est pourquoi il est du devoir de chacun de s’appliquer à assurer sa vocation et son élection, afin d’avoir le cœur empli de paix et de joie dans le Saint-Esprit, d’amour et de reconnaissance envers Dieu et de force et de bonne humeur dans les tâches de l’obéissance, les fruits-mêmes de cette assurance qui est bien loin d’incliner au relâchement»
– Confession de foi de Westminster
[1]Les dix exercices suivants nous permettent de nous examiner en vue de déterminer si notre foi est vraiment vivante et porte les fruits nécessaires (2 Corinthiens 13: 5). Si l’œuvre parfaite de Christ est la racine du salut, ces dix questions nous aident à examiner le fruit de ce salut dans notre vie:
(1) Qu’est-ce que je fais en secret?
Ceux qui sont sauvés expérimentent un changement radical dans leur vie privée. Le salut change ce que vous regardez sur Internet et ce que vous faites quand personne ne vous regarde. Si votre vie privée ne subit pas de changement radical, il se peut que vous ne soyez pas une nouvelle créature. Qu’il s’agit d’un homme ou une femme converti (e) au Seigneur, ils soupirent tous à posséder un cœur purifié![2]
(2) Ma repentance est-elle sincère et véritable?
Le salut produit un cœur humble et repentant - pas seulement à l’heure de la conversion, mais à chaque fois que Dieu vous convainc d’avoir raté spirituellement la marque. Pierre a pleuré amèrement après son reniement malgré son statut de disciple du Seigneur depuis trois ans.[3]Après avoir été réprimandés par Paul, les Corinthiens, épris d’un juste remords pour leurs offenses, ont pris la voie de la repentance, et se sont détournés de leurs péchés avec zèle pour aller vers Dieu![4]
(3) Est-ce que j’aime réellement le ?
Le salut engendre une forte affection dans le cœur du croyant pour Jésus. Jésus affirme que vous l’aimerez si vous avez vraiment Dieu pour Père.[5] On ne se demande pas si l’on est amoureux de quelqu’un. Et c’est aussi vrai pour Dieu. L’amour est ce sentiment qui fait frissonner l’âme. L’objet de cet amour est la principale préoccupation de la pensée au réveil le matin, et le soir avant de s’endormir. Il nous motive, nous rend prêts à nous sacrifier. C’est la raison d’être de notre existence.
(4) Est-ce que j’aime mon prochain?
L’apôtre Jean écrit que celui qui n’aime pas son prochain de manière pratique (comme partager ses biens avec lui) et absolue n’est pas de Dieu.[6]
(5) Suis-je soumis (e) à la Parole de Dieu?
Se soumettre à la Parole de Dieu est l’un des preuves les plus évidentes de la nouvelle naissance. Jésus a dit que nous sommes de vrais disciples lorsque nous obéissons à sa Parole.[7] Il a dit aussi : «Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »[8] La Parole de Dieu fait-elle autorité sur votre vie ou est-elle facilement ignorée par vous?
(6) Quel est mon centre d’intérêt?
Le salut provoque un renouvellement de l’intelligence chez le croyant. Dans Romains, Paul dit que ceux qui vivent selon la chair (les inconvertis) affectionnent les choses de la chair. Ce qui produit la mort! Mais ceux qui vivent selon le Saint-Esprit (Les vrais chrétiens) affectionnent les choses de l’Esprit et obtiennent la vie et la paix.[9] Est-ce que vous réfléchissez de plus en plus à Dieu, aux Écritures et aux choses célestes? Il va de soi que le fait de nourrir constamment des pensées inspirées par l’Esprit est le résultat d’une vie de discipline, mais c’est aussi le résultat d’une nouvelle nature.
(7) Ai-je détruit toutes mes idoles?
Par la bouche du prophète Ézéchiel, Dieu a promis de répandre sur les pécheurs une eau pure, afin de les purifier de toutes leurs souillures et de leurs idoles, de leur donner un nouveau cœur et un esprit nouveau et pour remplacer leur cœur de pierre avec un cœur de chair. Il placera son Esprit en eux de sorte qu’ils puissent garder sa Parole.[10] Dieu a-t-il réalisé ces choses dans votre vie? Continue-t-il son œuvre de purification en vous? Dieu est jaloux de votre amour et de votre affection. Et si vous êtes effectivement son enfant, il éliminera tout ce qui cherche à lui concurrencer et l’empêcher d’obtenir tout votre amour.
(8) Suis-je une nouvelle créature?
Est-ce que les autres voient des changements dans ma vie? Devenir chrétien, c’est passer de la mort spirituelle à la vie spirituelle. La résurrection d’un mort ne passe jamais inaperçue! Vous n’êtes pas encore ressuscité des morts si d’autres personnes n’ont pas remarqué le changement opéré par la grâce de Dieu en vous.
(9) Est-ce que je fais confiance à Jésus?
Un cœur qui se confie totalement en Christ est une preuve tangible d’une vraie conversion. Les vrais croyants reposent leur confiance sur Christ non seulement pour le salut éternel, mais aussi pour la satisfaction des besoins de la vie quotidienne tels que la nourriture et le vêtement. [11] Avez-vous le courage d’abandonner votre barque de confort pour rejoindre Jésus sur la mer, même lorsque vous êtes incompris et victime de moqueries de la part des autres ? Faites-vous confiance à Jésus? Il faut comprendre que vos décisions dévoilent clairement à qui ou à quoi vous faites confiance : l’argent, l’homme de chair ou le Christ.[12] Si vous êtes croyant, il n’est pas surprenant que les inconvertis vous prennent pour un dément de par la manière dont vous décider pour vos finances, votre famille, votre santé, votre emploi et bien d’autres choses encore.[13]
(10) Ai-je une nouvelle vision de Christ et des autres?
Les vrais croyants cultivent une vision différente de l’homme. Paul a dit que les croyants ne traitent plus leurs semblables selon la chair - selon leur statut social ou économique- mais selon leur statut spirituel. Car ils sont tous des personnes aimées de Dieu et pour qui le Christ est mort et ressuscité.[14] (2 Corinthiens 5: 14-15). De même que le Christ n’est plus à nos yeux un simple être humain, nous voyons nos frères croyants comme ils sont vraiment : de nouvelles créations réconciliées avec Dieu. Cultivez-vous maintenant une vision différente de l’homme?
[1]Extrait d’un message du pasteur Tim Conway, https://youtu.be/QjBW7SoUfc.
[2]Psaume 139: 23-24.
[3]Luc 22:62.
[4]1 Corinthiens 7: 9-11.
[5]Jean 8:42.
[6]1 Jean 3:10, 16-19.
[7]Jean 8:31.
[8]Matthieu 7:21.
[9]Romains 8: 5-6.
[10]Ézéchiel 36: 25-27.
[11]Matthieu 6:25.
[12]1 Timothée 6:17.
[13]1 Corinthiens 1:27.
[14]2 Corinthiens 5: 14-15.
[22]De même qu’un chêneau est un chêne à part entière, un bébé chrétien est un chrétien. Par contre, tout comme il serait absurde d’appeler un buisson d’épines un chêne, il est insensé d’appeler chrétien quelqu’un qui ne présente aucune caractéristique de la foi chrétienne.
– Auteur inconnu
Ce moment pourrait-être l’occasion favorable pour vous prosterner devant le Seigneur. Si votre foi s’avère faible, faites confiance à l’évangile et acceptez-le. Demandez à Dieu de vous aider à avoir une confiance totale en Jésus. Au cas où vos yeux seraient ouverts sur une certaine incrédulité ou un péché passé, repentez-vous et demandez au Seigneur de vous combler de grâce et de miséricorde. Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.[1]
[1] Jacques 4:6
(1) Révisez le Test d’assurance cette semaine et faites en sorte que trois autres chrétiens le passe avant la prochaine réunion. Soyez prêt à faire une courte exposition des résultats des différents tests la semaine prochaine.
(2) Passez au moins trente minutes cette semaine à réviser cette leçon, y compris les références bibliques, et à chercher dans la prière l’aide du Saint-Esprit en vue d’une meilleure compréhension.
(3) Notez dans votre journal tous les changements que vous devez faire dans votre vie, au fur et à mesure que le Seigneur vous les révèle.
(4) Méditez au moins un psaume au moment de votre dévotion personnelle quotidienne et notez dans votre journal ce que le psalmiste dit à propos de la nature et du caractère de Dieu.
(5) Écrivez dans votre journal intime une prière personnelle ayant rapport à la transformation et la croissance spirituelles basée sur cette leçon.
(6) Utilisez le Guide de prière du Dr Brown dans votre dévotion personnelle.
(1) Passez le test d’assurance une seconde fois.
(2) Quelles sont les trois composantes de l’assurance du salut discutées dans cette leçon?
(3) Quelles sont les six conséquences de la foi salvatrice?
(4) Nommez quelques résultats du véritable salut.
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