Le chapitre 10 constitue l’apogée de l’épître aux Romains. L'apôtre avait déjà expliqué que le salut est donné par grâce et par la foi et que l’humanité entière en avait besoin. Puisque la foi est indispensable et le message de l'Évangile important, le monde a besoin d'entendre le message afin qu’il puisse y croire. Ce chapitre est d’une importance majeure au regard du but de l’épître qui, dans sa totalité, donne une base pour le travail missionnaire.
Le chapitre 11 traite des relations entre Israël et l'Église. La plupart des juifs ont rejeté l'Évangile. Paul y montre que le plan de Dieu concerne le monde entier et que les Juifs pouvaient aussi être sauvés. Mais en fin de compte, tout Israël confessera un jour sa foi en Jésus-Christ.
Idée principale du chapitre 10
La justification est donnée par la foi, et le caractère indispensable de la foi rend urgent la diffusion du message de l’Évangile.
Résumé du chapitre 10: 1-21
Il est une erreur fatale de chercher à être justifié par ses propres moyens en rejetant la justice divine. La justification de quelqu’un par Dieu est une réponse à sa foi. Et c’est le message de l'Évangile qui conduit à la foi.
► Qu’un (e) étudiant (e) lise Romains chapitre 10 pour la classe.
(1-5) Il fallait que le salut de Dieu s’étendent également aux Juifs, car ils ignoraient la nature de la justice dont ils avaient besoin. Ils s’efforcèrent d’être déclarés justes par leurs propres moyens, multipliant les actes de bonté personnelle, sans se rendre compte que c'était impossible. La justice qui plait à Dieu est celle qui découle de son œuvre dans la vie d’une personne en réponse à la foi de ce croyant.
Le but de la loi était celui de conduire l’humanité à Christ par la conviction du péché et la confirmation de la nécessité d'un Sauveur. Mais dès qu’une personne se donne à Christ, la loi n'est plus la base de son acceptation par Dieu, car Christ est la fin de l’utilité de la loi (4). Cela ne veut pas dire que la loi perd sa fonction de pédagogue nous montrant comment nous devons obéir à Dieu. Mais il est à retenir que l’acceptation des croyants par Dieu ne dépend pas d’une vie de parfaite obéissance à la loi.
Ce passage prend le contre pied de la théorie selon laquelle les personnes qui vivaient avant la venue de Jésus-Christ ont été sauvées par les œuvres. Paul affirme clairement que ceux qui cherchaient à établir leur propre justice par des œuvres s’étaient égarés et perdus. Ils auraient dû croire à la vérité de l'Évangile du livre de Deutéronome que Paul a cité dans les versets 6 à 8. (Voir la section suivante.)
(6-11) Ce passage est une citation de Deutéronome 30: 11:14. Moïse a dit aux Israélites que le respect des commandements de Dieu n’exigeait pas un effort héroïque ou surhumain, comme l’exigerait l'ascension au ciel ou la traversée d’une partie de l’océan. Il s’agit plutôt d’une réalité qui serait accomplie dans leur vie par la foi.
Par la référence aux exploits de l'ascension et de la traversée, Paul a montré que Christ avait accompli tout ce qui était nécessaire.
Le salut par la grâce est si proche qu’il se trouve dans les cœurs et dans les bouches des croyants qui l’ont reçu par la foi et la confession des péchés.
(12-13) Ces versets soulignent une fois de plus la vérité selon laquelle tous les hommes ont accès au même moyen du salut. Jésus est le Seigneur de tous, et quiconque dans le monde peut l'invoquer.
(14-15, 17) Ceci est un appel à l’œuvre missionnaire. Puisque le salut est nécessairement obtenu par la foi, quelqu’un a besoin d'entendre le message pour qu’il puisse croire. Ces versets sont au cœur du but du l’épître.
Cette section exprime la passion de Paul pour l’œuvre missionnaire et décrit le problème de ceux qui n'ont pas entendu l'Évangile. Ces derniers peuvent obtenir le salut en croyant; mais comment croiront-ils s’ils ne l’ont pas entendu prêcher, et comment l’entendront-ils prêcher s’il n’y pas de missionnaires?
►Paul a parlé de la nécessité d'envoyer des missionnaires, ce qui implique un certain investissement dans leur formation et leur entretien. Comment pouvez-vous contribuer à la propagation de faire l'Évangile auprès des gens vivant dans des contrés retirés?
(16, 18-21) Cet appel à l’œuvre missionnaire rappelle que tous ne répondront pas favorablement au message de l’Évangile. D’ailleurs, on ne peut être sauvé uniquement sur la base d’une seule information biblique transmise par un évangéliste. La révélation générale révélait certaines choses aux païens (Romains 1: 18-20), mais elle ne les conduit pas au salut puisqu'ils la rejettent (v. 18 est une citation de Psaume 19: 1-4). Et même Israël qui disposait d’une révélation supérieure, n’était pas encore sauvé en possédant une telle révélation. Le rejet du Messie par Israël avait été prédit par le prophète Esaïe.[1]
L'apôtre s’attaque à certaines objections soulevées. De prime abord, quelqu'un pourrait dire à propos des païens: «Sont-ils vraiment dans l’ignorance?» Paul répond négativement, car la connaissance de Dieu est partout, comme il l'a décrit dans Romains 1: 20. En second lieu, se soulève une interrogation sur le cas des Juifs: « Israël ne l’a-t-il pas su? » À cela, l’apôtre répond que Dieu a continuellement tendu la main aux Israélites, mais ils ont refusé de lui obéir. Celui qui a fait l'objection se doute de l’efficacité du message de l’Évangile, car beaucoup l'ont entendu sans pour autant parvenir au salut.
Mais Paul a montré que la plupart des Israélites ne réagissent pas avec foi (voir la section de la leçon 4 intitulée «La grâce dans l'Ancien Testament».) Les gens n’ont pas été sauvés parce qu’ils n’ont pas cru au message.
La prédication ne sauve pas quelqu’un qui rejette le message - la grâce de Dieu n'est pas irrésistible. Mais, elle offre la possibilité d’être sauvé. Bien que tout le monde sache quelque chose sur Dieu, seul l'Évangile nous permet de mieux le connaitre et se fait seconder par la puissance du Saint-Esprit qui convainc les pécheurs.
III. Les croyants sont acceptés, mais les incrédules rejetés (11)
Idée principale du chapitre 11
Personne ne peut être sauvé sans accepter le salut selon les conditions de Dieu.
Résumé du chapitre 11
Le peuple d’Israël en général était perdu parce qu'il refusait d’être sauvé selon le plan de Dieu. De la même manière que de nombreux païens expérimentaient la délivrance, -tandis que ceux qui abandonnèrent la foi perdirent le salut-, les Juifs pouvaient avoir leur part au salut s’ils l’avaient choisi. De toute façon, un jour viendra où tout Israël acceptera l'Évangile, afin que s’accomplissent les promesses que Dieu avait faites à leurs ancêtres.
Commentaires verset par verset
► Qu’un (e) étudiant (e) lise 11: 1-15 pour classe.
(1) L’interrogation est: « Dieu a-t-il rejeté son peuple? » Paul répond: « Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite » Certains Juifs ont pu obtenir le salut.
(2-5) Ceux « qu'il a connu d'avance » ne sont pas rejetés. Certainement, le fait de connaitre d'avance tout le monde dans ce texte implique que Dieu est omniscient, mais l’idée «connaitre tout le monde» ne peut s’appliquer à tous, car ce verset concerne un peuple spécifique, à savoir Israël. Ce verset signifie que Dieu avait déjà connu ceux qui accepteraient sa grâce (voir les commentaires sur Romains 8:29). En ce sens, Paul fournit un exemple d’individus que Dieu a connus d’avance et qu'il a acceptés. Il s’agit des 7000 hommes qui ne s’étaient jamais prosternés devant Baal.
(5) Le reste qui fut l’objet de l’élection de Dieu, n’était pas choisi de manière arbitraire ou au hasard. Dieu avait su dans sa préscience que ces gens allaient croire en lui.
(6) Les œuvres et la grâce vont toujours de pair dans la vie chrétienne, mais elles se détachent complètement l’une de l’autre en tant que fondement du salut. Elles ne peuvent pas être associées pour constituer une raison du salut de l’homme, comme l'enseignent certaines sectes.
(7-10) Ceux qui rejetaient le message furent frappés d’aveuglement spirituel. Le rejet perpétuel du message produit l’endurcissement. L’imprécation de David ne visait pas l’exclusion des pénitents, mais la punition des méchants (Psaume 69:22, 4). Le verset 10 est une autre citation. Esaïe 29:13,14 montre que le manque de sincérité du peuple le conduit à un aveuglement spirituel. La Bible parle généralement de l'aveuglement pour désigner ceux qui ont entendu et rejeté le message de la miséricorde divine. Par conséquent, Dieu n’a jamais refusé sa miséricorde à certains individus. Esaïe 6: 9-10 a également fait référence aux conséquences du message sur ceux qui ne le croient pas.
(11) Dieu a-t-il permit à Israël de trébucher définitivement ? Loin de la ! Le rejet d'Israël de Christ eut comme conséquence sa crucifixion, ce qui fut le moyen du salut divin. De plus, leur rejet déboucha sur l’adoption des Gentils. Quand Israël verra que les gentils ont obtenu le salut, il comprendra qu'il pourra être sauvé de la même manière.
(12-15) Les païens en bénéficieront encore plus si Israël tourne vers Dieu. Il ne s’agit pas d’une question de sauver les Juifs ou les Gentils, car Dieu veut que tout le monde soit sauvé.
► Certains théologiens pensent que, puisque Dieu a choisi de ne pas sauver certains individus, il ne leur révèle pas sa grâce, les empêchant ainsi d'être sauvées. Comment réfuteriez-vous cette opinion selon les versets 12-15?
► Qu’un (e) étudiant (e) lise Romains 11 : 16-24 pour la classe.
(16-24) Ces versets utilisent l'illustration de la greffe. Israël est comparé à des branches coupées et les païens à des branches greffées. Les Juifs furent retranchés à cause de leur incrédulité. Toute personne sauvée sera également retranchée si elle ne garde pas la foi. Mais ceux qui sont retranchés peuvent être encore restaurés.
Ces versets rejettent clairement la prédestination inconditionnelle. Paul n'affirme pas que Dieu décide qui sera greffé à l'arbre et que sa décision est immuable. En revanche, il a dit que Dieu retranche les incrédules, mais ils auront la possibilité de restaurer s’ils auront cru. Les païens croyants sont ajoutés, mais ils seront coupés s'ils tombent dans l'incrédulité. Dieu réagit en fonction de la décision humaine.
► À partir de ces versets, expliquez qu’il est possible qu'une personne convertie au départ puisse peu de temps après perdre sa communion avec Dieu et finalement son salut.
(25-29) Israël en tant que nation («tout Israël») sera sauvé, après l’accomplissement du temps des nations de Luc 21:24. Cela ne signifie pas que tous les Juifs indistinctement seront sauvés, mais qu’à un moment donné, le reste de la nation se tournera vers Dieu (d'autres informations relatives au salut d'Israël en tant que nation se trouvent dans Esaïe 2: 2-5, 60: 1-22; Zacharie 12: 7 - 13: 9).
(30-31) Voir le commentaire du verset 11.
(32) Dieu a classé (groupé) tous les hommes dans la même catégorie : des incroyants de la même condition. Le terme grec que Louis second traduit par ‘renfermer’ signifie que Dieu a condamné tout le monde par la même sentence, de sorte que tous soient également candidats à la miséricorde. Le terme tous est utilisé deux fois dans ce verset. Comme tous sont pécheurs, Dieu veut manifester sa miséricorde envers tous. Tout comme la condamnation est universelle, Dieu a offert sa miséricorde à tous.
Tous les hommes sont enfermés dans la même condition afin qu’ils puissent obtenir le même salut (Voir 3: 19-23.). Mais il ne faut en déduire que Dieu peut exclure certaines personnes de son plan puisqu’il ne doit rien à l’humanité. En fait, Dieu les a tous condamné afin qu’il puisse de la même manière leur accorder sa miséricorde.
(33-36) Dans ces versets, l’apôtre Paul fait éclater ses louanges pour la profondeur de la sagesse divine. La grandeur du plan du salut surpasse toute pensée et imagination humaine. On doit accepter la façon dont Dieu nous accorde son salut, car il n’a aucune dette envers l’humanité (35). Certains sont offensés par le plan de salut de Dieu, comme s'il s'agissait d'une pierre d'achoppement, mais ce plan est la fondation même de la miséricorde.
Le dispensationalisme versus la théologie de l’alliance
Divers théologiens ont essayé de comprendre la relation existant entre Israël et l'Église.
Du nombre des questions soulevées figurent les suivantes: Les croyants de l'Ancien Testament étaient-ils sauvés différemment de ceux du Nouveau Testament? Les promesses de Dieu envers Israël s'appliquent-elles aussi à l'Église? Israël est-il toujours spécial dans le plan de Dieu?
Une explication sur la relation existante entre Israël et l'Église fut appelée «dispensationalisme». D'autres théologiens qui estimaient cette explication peu satisfaisante ont développé une théorie appelée parfois la « théologie de l'alliance ».
Le dispensationalisme
Le terme dispensation découle de la conception selon laquelle l’humanité a connu différentes périodes au cours desquelles le rapport de Dieu avec elle, notamment en matière de salut, varie d’une dispensation à une autre. La dispensation désigne une période de temps au cours de laquelle Dieu utilise un plan de salut spécifique.
Certains théologiens divisent l'histoire humaine en de nombreuses dispensations. Les deux périodes qui affectent beaucoup plus l'interprétation biblique sont celles qui cherchent à établir une distinction entre Israël et l'Église. Les dispensationalistes soutiennent que le salut des Israélites de l'Ancien Testament reposait sur l’observation de la loi mosaïque et le système sacrificiel; tandis que les croyants du Nouveau Testament sont sauvés par grâce et par le moyen de la foi. L'Église est complètement différente d'Israël, et Dieu la traite différemment.
Les dispensationalistes croient que toutes les promesses de Dieu à Israël concernant la terre promise et au royaume s’accompliront littéralement.
Ils pensent que les deux plans ne peuvent être exécutés simultanément sur la terre. Par conséquent, ils croient que l'Église sera enlevée de la terre pour une période de sept ans. Au cours de cette période, Israël acceptera Jésus comme le Messie, ensuite Jésus régnera à Jérusalem pendant 1 000 ans.
Le dispensationalisme contribue à la diminution de l’importance de l'Ancien Testament pour les chrétiens, les amenant à croire que ces livres ont été écrits essentiellement pour Israël sous un autre régime. Bien qu’ils se servent des histoires de l'Ancien Testament pour illustrer certaines vérités, ils rejettent généralement les doctrines évidentes qui s’y trouvent tout en essayant de suivre uniquement les directives du Nouveau Testament.
Plus d’un ignorent que le dispensationalisme furent influencé par ce genre d’idée. Certains érudits refusent d'accepter l'autorité de l'Ancien Testament, même si les auteurs du Nouveau ne se doutaient nullement de son autorité.
La théologie de l'alliance
Selon la théologie de l'alliance, le peuple de Dieu est celui qui l'aime et le sert, quel que soit son âge. Les personnes sauvées, que ce soit à l'époque de l'Ancien ou du Nouveau Testament, sont celles qui se repentent et font confiance à Dieu pour le salut.
L'Église, étant le peuple de Dieu à l’heure actuelle, reçoit les promesses faites au peuple de Dieu, y compris celles faites à Israël dans l'Ancien Testament. La nation d'Israël n'a pas d’importance particulière actuellement.
« Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2: 28-29). »
« Reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham. Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi! De sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant ».
« Afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis. »
« Il n'y a plus ni Juif ni Grec, … Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse » (Galates 3: 7-9, 14, 28-29). »
Selon la théologie de l'alliance, ce sont les promesses spirituelles faites à Israël qui doivent être appliquées à l'Église. Les promesses de l’établissement du règne de Christ à Jérusalem et de la paix, la suprématie du peuple Israël sur le monde, la mission d’enseignement d’Israël auprès les nations, la possession éternelle de la terre promise et la soumission des animaux sauvages doivent être spiritualisés pour être accomplies dans l'Église. Une signification spirituelle est donc donnée à toutes les promesses dans le cadre de leurs interprétations.
La plupart des partisans de cette théologie ne croient pas en un règne littéral du Christ sur la terre pendant une période de mille ans. Du point de vue spirituel, ils croient que Christ et les saints règnent actuellement sous le couvert de l'Évangile. Ils croient également que la promesse faite à Abraham relative à la possession de Canaan par ses descendants pour toujours est accomplie dans la vie des croyants actuels en tant que chrétiens sauvés.
La nation d'Israël ne jouit d’aucun statut particulier actuellement, car elle a rejeté Christ. Les Juifs peuvent faire partie du peuple de Dieu en acceptant le salut individuel à l’instar de tout païen.
Une vision équilibrée
De nombreux théologiens ont actuellement essayé d’apporter un équilibre entre le dispensationalisme et la théologie de l’alliance.
Le dispensationalisme soulève certains problèmes. L'apôtre Paul dit à Timothée que les Écritures (l'Ancien Testament) donnent la sagesse conduisant au salut (2 Timothée 3:15). Jésus dit que Nicodème aurait dû se renseigner sur la nouvelle naissance, car il était un enseignant de l'Ancien Testament (Jean 3:10). Le Nouveau Testament affirme que le croyant est désormais le véritable Israélite et fils d'Abraham (Romains 2: 28-29, Galates 3: 28-29). Il affirme aussi que les sacrifices de l'Ancien Testament n’assuraient pas la rémission des péchés (Hébreux 10: 4 ).
La théologie de l'alliance présente aussi quelques difficultés. Soutenir que les promesses de l'Ancien Testament s’accomplissent spirituellement revient à permettre des interprétations erronées qui ne peuvent être examinées. Par ailleurs, cette interprétation détruit le sens original de texte. Il aurait été impossible pour Abraham ou d'autres de comprendre les promesses, même s'ils avaient cru les comprendre. Par exemple, Dieu promit à Abraham que ses descendants posséderaient un territoire éternellement. Une telle promesse pouvait-elle vraiment signifier que les païens obtiendraient le salut?
La théologie de l'alliance nie l’importance actuelle d’Israël dans le plan de Dieu, mais l’apôtre Paul a déclaré qu'Israël, en tant que nation, serait un jour sauvé (Romains 11:26).
Une vision équilibrée de la relation entre Israël et l’Église exige une meilleure compréhension des diverses promesses de l’Ancien Testament.
(1) Les promesses de bénédictions spirituelles
À n'importe quelle période de l'histoire, qu’il s’agit des Juifs ou des Gentils, ceux-ci ne pouvaient obtenir le salut que par la grâce et la foi manifestée par la repentance. Le fondement de l'acceptation de Dieu de quelqu'un était toujours le même (Esaïe 60: 1-7). Il n’est donc pas nécessaire qu'Israël et l'Église évoluent séparément sur la terre puisque le plan du salut reste et demeure universel.
(2) Les promesses révélant un principe
De nombreuses promesses décrivent la manière dont Dieu s’occupe de son peuple et de quiconque ayant une relation d'obéissance avec lui. Le Psaume 23 en est un exemple. Ces promesses dépeignent la nature de Dieu telle qu’elle se révèle dans ses relations avec les hommes. Ces lois fondamentales sont éternellement et universellement immuables, et pour Israël et pour l’Église.
(3) Les promesses nationales
Jésus était le Messie des Juifs. Un jour, Israël, en tant que nation, se tournera vers Christ (Romains 11:26). Les promesses faites à Israël en tant que nation s’accompliront littéralement pour le reste des croyants Juifs.
► Quelles sont les affirmations de la vision équilibrée qui correspondent et se diffèrent du dispensationalisme et de la théologie de l'alliance?
Questions de révision: Leçon 10
(1) Quel est l’idée principale de Romains 10?
(2) Quel genre de justice les Juifs ont-ils essayé d'accomplir?
(3) Comment savons-nous que les œuvres de l'Ancien Testament ne sauvent pas les gens?
(4) Que signifie que le salut est dans notre bouche et dans notre cœur?
(5) Qu’est-ce qui explique le caractère urgent du message du missionnaire?
(6) Expliquez l'illustration du greffage de Romains 11.
(7) Citez et expliquez trois types de promesses dans l'Ancien Testament.
Leçon 10 Devoir
(1) Présentez en une page l’importance de l'Ancien Testament pour les chrétiens actuels. Donnez des exemples scripturaires pertinents tirés de l'Ancien Testament pour soutenir vos affirmations.
(2) Rappelez aux étudiants leur obligation de réaliser le devoir portant sur leur conversation avec au moins deux croyants faisant partie d'autres églises.
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