Robertson McQuilkin, un homme qui garde sa promesse
Après avoir été missionnaire au Japon pendant douze ans, le Dr Robertson McQuilkin devint président de l’Université internationale de Columbia. Il était bien connu comme auteur, conférencier et éducateur. Mais son épouse Muriel souffrait d’Alzheimer. La maladie dégénéra au point que Muriel avait constamment besoin d’assistance. Dès lors, le Dr McQuilkin démissionna de son poste de président d’université pour s’occuper de sa femme. Il dit qu’il devait tenir la promesse qu’il avait faite à sa femme le jour de leur mariage. Il croyait que la prise en charge de sa femme était plus importante que son poste de président d’université.
Le mariage, une institution divine
Le mariage fut institué par Dieu au profit du premier homme et de la première femme qu’il avait créés.
► Qu’un étudiant lise Genèse 2:21-24 pour le groupe. Que nous disent ces versets sur le mariage?
Le mariage est une institution divine créée pour le bonheur de l’homme, parfaitement compatible à la nature humaine. Tout ce que Dieu crée et recommande a pour seul objectif le bonheur de l’humanité (Deutéronome 6:24). Dieu sait que son plan de mariage procurera à chaque conjoint le meilleur bien-être émotionnel, relationnel et spirituel.
Le mariage est également conçu pour refléter le caractère de Dieu. Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit ont été et seront toujours en relation les uns avec les autres. Chacun est unique dans son rôle, mais toutes les personnes de la Trinité sont d’une seule substance et d’une seule essence. Dans la relation trinitaire, nous voyons l’unité, l’intimité, la fidélité et un amour inébranlable. Le mariage biblique est l’image de cette relation incroyable. Le plan de Dieu est que les conjoints s’aime d’un amour parfait et soient engagés l’un envers l’autre pour la vie.
Dieu a dit que le mariage est l’union d’un homme et une femme qui se séparent de leurs parents. Le lien relationnel que crée le mariage entre deux personnes est plus fort et plus solide que toute autre relation humaine. Le mariage n’est pas une simple union temporaire. Les deux personnes se fusionnent de sorte qu’elles deviennent en un sens une seule personne. Ce fusionnement n’anéantit pas leur personnalité propre car il s’agit d’une union spéciale.
La permanence du Mariage
Dieu a conçu le mariage pour qu’il perdure. Dans le mariage, un homme et une femme jurent fidélité l’un à l’autre tant qu’ils seront tous les deux en vie.
La Bible rapporte les paroles de Jésus concernant le mariage lors d’une conversation avec les pharisiens.
► Qu’un étudiant lise Matthieu 19:3-8 pour le groupe.
Jésus a dit que la permanence du mariage est la volonté expresse de Dieu, mais il avait toléré le divorce en raison de la dureté du cœur de l’homme.
Nombreuses sont les raisons pour lesquelles le mariage doit être permanent selon le plan de Dieu. Nous en avons évoquées quelques unes, mais l’une d’entre elles concerne l’épanouissement des enfants. La mise en pratique des prescrits de Dieu relatifs au mariage crée l’environnement le plus propice à l’éducation des enfants. Les parents qui honorent Dieu et obéissent à ses principes dans leur mariage et leur famille peuvent mieux instruire leurs enfants dans la bonne voie (Malachie 2:15).
Après la naissance, il faut à l’être humain des années de croissance avant qu’il atteigne l’âge adulte. Il dépend donc entièrement de ses parents qui veillent à ce qu’il soit protégé, nourri et éduqué durant toute son enfance. L’homme est différent sur ce point des animaux qui atteignent la maturité dans un ou deux ans. Il lui faut plus de temps pour devenir mature. Dieu a choisi la famille pour être l’espace idéal pour l’épanouissement d’un enfant. De nombreux problèmes que connait la société sont dus à la désagrégation du cocon familial.
Les futurs mariés doivent par promesse s’engager l’un envers l’autre pour la vie. La forme et la cérémonie du mariage varient selon les cultures et visent à établir le caractère sérieux de l’engagement. La cérémonie permet à l’homme et la femme de prononcer publiquement leur promesse d’engagement pour la vie.
La plupart des États tiennent des registres de mariages et adoptent des lois qui régulent le titre des propriétés des époux, la garde des enfants et leur héritage.
Voici un exemple de vœux échangés par de nombreux couples lors de leur mariage:
« Je te prends pour mon épouse/époux, pour t'avoir et te garder dès ce jour et à l'avenir, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pau-vreté, dans la maladie et la santé pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare, selon la sainte ordonnance de Dieu ; et sur cela, j'engage ma foi. »
Le feu de la passion amoureuse ne brulera pas incessamment dans le mariage. Il est donc dangereux de construire son mariage sur des sentiments fugaces. Les vœux de mariage sont l’expression de l’engagement de l’homme et la femme de rester fidèles l’un à l’autre tant qu’ils vivront tous les deux ; et cette engagement ne dépend ni de leur humeur ni des circonstances.
Le mariage chrétien, un partenariat à vie
► Qu’un étudiant lise 2 Corinthiens 6:14-18 pour le groupe.
Ce passage nous apprend que l’intégrité du chrétien est menacée lorsqu’il s’associe trop intimement aux incroyants. De même que le chrétien ne peut adorer avec un sataniste, il ne peut non plus imiter le style de vie ni ce qui fait les priorités de ce dernier. Ce principe peut être appliqué à divers types de relations, y compris les relations d’affaire.
Le mariage est l’association sociale le plus intime. Le chrétien ne devrait même pas rêver d’épouser quelqu’un qui n’est pas un chrétien engagé (1 Corinthiens 7 : 39). Celui qui épouse une non-croyante éprouvera beaucoup de chagrin et de difficultés pour élever ses enfants et vivre conformément aux prescrits divins.
Si l’homme et la femme sont chrétiens mais proviennent d’églises différentes, ils doivent s’assurer qu’ils partagent la même croyance sur les questions doctrinales et spirituelles majeures. Ils doivent aussi convenir de fréquenter la même église locale après leur mariage.
►Pourquoi la cérémonie de mariage accentue-t-elle davantage sur les vœux que sur les déclarations d’amour?
La norme morale de Dieu
► Qu’un étudiant lise Hébreux 13:4 pour le groupe.
Ce verset déclare que le mariage doit être l’objet d’une grande déférence. Le péché sexuel constitue un manque de respect à l’égard du mariage. Dieu jugera tous ceux qui se livrent à l’immoralité sexuelle.
L’immoralité sexuelle comprend, entre autres, la fornication, l’adultère, l’homosexualité et la consommation de la pornographie. La fornication est toute activité sexuelle entre des personnes non mariées. L’adultère consiste à entretenir des relations sentimentales ou sexuelles extraconjugales. L’homosexualité est le rapport sexuel entre des personnes de même sexe. La pornographie attise l’excitation sexuelle par la représentation crue de la nudité ou la copulation au moyen de la littérature, des images ou du cinéma. Tous ces comportements sont des violations à la sainteté du mariage.
► Qu’un étudiant lise 1 Corinthiens 6:9-10 pour le groupe.
Chaque culture régularise à sa façon les relations conjugales. Mais les normes de moralité sous-tendant cette organisation sont toujours en inadéquation aux normes bibliques. De nombreuses cultures veillent au maintien de l’ordre établi au moyen de ces normes mais elles tolèrent les péchés sexuels qui ne provoquent pas de scandales ni des dégâts majeurs. Le standard biblique de la moralité est différent.
Malheureusement, certaines églises adoptent la moralité de leur culture en lieu et place de la morale biblique. Elles sanctionnent les membres dont les péchés provoquent des scandales et tolèrent ceux qui pèchent dans l’ombre.
Ces versets nous disent que ceux qui commettent ces genres de péchés ne sont pas chrétiens et n’iront pas au ciel. Certains croyants corinthiens avaient commis ces péchés dans le passé mais en avaient été sauvés.
Toute doctrine justifiant l’un de ces péchés dans le cas d’une personne professant le Christ est une fausse doctrine. La Bible exige à l’assemblée des croyants d’excommunier dans l’église toute personne qui se dit chrétien et qui pratique l’immoralité sexuelle (1 Corinthiens 5: 11-13).
Dans ce domaine, les dirigeants de l’Église doivent être les premiers à en donner l’exemple. Lorsqu’une église tolère en son sein des dirigeants de culte qui s’habillent indécemment ou certaines danses indécentes, elle insinue que les appétits charnels sont naturels et que l’immoralité sexuelle est normale.
Les codes vestimentaires de la société peuvent insinuer que les vêtements féminins les plus chics sont ceux qui rendent la femme sexuellement attirante et qui laissent entrevoir une bonne partie de son corps. Les femmes de l’Église tombent souvent dans ce piège, surtout lors des occasions spéciales. Elles ne se croient élégantes que si elles s’habillent comme les femmes du monde. L’église doit combattre une telle mentalité. La femme chrétienne doit éviter de se faire convoiter par son apparence. 1 Timothée 2: 9-10 nous dit que les chrétiens doivent s’habiller et agir d’une manière qui laisse entendre qu’ils mènent une vie irréprochable et pure et qu’ils ne sont pas enclins à pécher ni à faire pécher les autres. Les femmes chrétiennes doivent être «…vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie…».
Comment accompagner le pécheur
Selon Galates 6: 1, l’église a la responsabilité de restaurer un membre qui a péché. La restauration n’autorise pas au fautif de garder une position ministérielle ni d’y être rétabli rapidement après qu’il ait péché. Elle autorise plutôt à l’assemblée de prendre en charge et d’accepter de nouveau le coupable dans la vie de l’église. Si le membre se repent de tout son cœur, il obtient le pardon de Dieu et de l’église, qui a le devoir de soumettre cette personne à une redevabilité spirituelle pour l’aider à conserver sa victoire et à retrouver sa force spirituelle.
Lorsqu’une fille célibataire tombe enceinte, l’église ne devrait pas l’exclure de l’assemblée des membres ni se désolidariser avec elle sans l’avoir soumis à un processus de restauration spirituelle. Si elle se repent et accepte d’être spirituellement redevable, l’église doit lui pardonner. Elle n’est pas plus coupable que l’homme qui l’a mise enceinte. Parfois, la fille est sévèrement sanctionnée pour le simple fait que les résultats de son péché sautent aux yeux de tous.
L’église est une famille de foi. Il ne suffit pas que l’église condamne les péchés, elle doit aussi prendre soin de ses membres. Par exemple, si une femme gagne sa vie à partir d’une activité immorale, l’église devrait non seulement lui en informer, mais aussi être disposée à l’aider dans ses besoins si elle s’en repent.
Une histoire vraie …
Plusieurs filles choristes d’une grande église vivaient dans la pauvreté. Ces filles entretenaient des relations immorales avec des hommes afin de gagner de l’argent pour aider leur famille. Que devrait faire l’église dans cette situation?
►Que devrait faire votre église pour aider les gens à abandonner leurs modes de vie pécheurs?
La pornographie
La pornographie provoque l’excitation sexuelle par la représentation crue de la nudité ou la copulation au moyen de la littérature, des images ou du cinéma.
L’Internet démocratise l’accès à la pornographie dans le monde entier. L’utilisation généralisée de la technologie élève la pornographie au rend de tentation privilégiée pour de nombreuses personnes qui n’appliquent pas les principes de la Bible à ce sujet. De nombreux pasteurs et dirigeants matures n’ont jamais confronté ce problème parce qu’Internet n’était pas disponible dans leur jeunesse. Ils ont du mal à comprendre ce à quoi la génération actuelle est confrontée.
La pornographie est un péché car elle tend à nourrir les fantasmes et exciter sexuellement le spectateur qui s’imagine dans des ébats de fornication, d’adultère et bien d’autres formes de perversion sexuelle. La pornographie est attrayante à l’obsédé sexuel, et l’incite à savourer des actions immorales que Dieu condamne.
La pornographie est une vraie drogue. Le consommateur de pornographie en veut toujours plus. Il ne peut imaginer sa vie sans elle et pense que l’existence est vide de sens et sans intérêt en dehors de l’apport obsessionnel de la pornographie. Comme toute dépendance, l’envie engendrée par le porno ne cesse d’augmenter et la victime se met à sacrifier les véritables déterminants de son bonheur.
La pornographie est un mal progressif. Le consommateur a tendance à rechercher des formes pornographiques de plus en plus extrêmes et perverses. À mesure qu’il en consomme il devient tolérant envers et savoure même des pratiques sexuels qui le dégoutaient ou l’horrifiaient autrefois.
La pornographie est nuisible. Le consommateur a beaucoup de difficultés à apprécier une relation normale. Il devient insensible aux abus sexuels, et est incapable de satisfaire ses désirs hyper-superficiels.
Les pasteurs et les parents doivent avertir les jeunes du danger de la dépendance à la pornographie. Les parents doivent aussi limiter l’accès à Internet pour leurs enfants notamment les plus jeunes. Quiconque lutte contre la tentation de consommer de la pornographie devrait chercher de l’aide et accepter d’être spirituellement redevable sur une base régulière envers un croyant mature.
► Quelles seront vos recommandations aux gens pour les protéger de la dépendance à la pornographie? Comment l’église peut-elle aider à combattre ce fléau?
L’homosexualité
Certaines sociétés modernes qui rejettent l’autorité de la Bible rejettent du même coup la description biblique du mariage, disant que les gens sont libres de choisir d’entretenir une relation homosexuelle.
La Bible condamne l’homosexualité sous toutes ses formes.
► Que la classe entière lise Romains 1: 26-27, 1 Timothée 1:10 et 1 Corinthiens 6: 9.
Ces trois passages de la Bible citent l’homosexualité parmi les péchés les plus abominables. Ceux qui pratiquent ces péchés rejettent l’autorité de Dieu.
Certaines personnes affirment que leurs tendances homosexuelles sont innées. Elles s’insurgent contre tout forme de critique à leur encontre parce qu’elles n’ont pas choisi, disent-elles, d’avoir ces désirs volontairement.
La Bible enseigne que l’homme est naturellement enclin vers le péché (Ésaïe 53: 6), mais Dieu nous appelle à nous repentir de nos péchés volontaires (Ésaïe 55: 7). Étant nés avec une nature pécheresse, nous ne pouvons nous fier à nos désirs naturels pour nous guider. Il est possible de ressentir une forte pulsion naturelle à forniquer, à être violent ou à voler, mais cette pulsion naturelle ne peut ni justifier ni légaliser un tel désir.
Principes pour honorer Dieu en demeurant chaste avant le mariage
Les jeunes sont confrontés à de puissantes tentations de la chair avant le mariage. Il est important qu’ils se rappellent qu’ils ont besoin d’un partenaire de vie qui soit fidèle.[1] Ils ne doivent même pas rêver d’avoir une relation avec une personne qui cherche le plaisir à court terme et sans engagement ou avec quelqu’un qui n’est pas un chrétien engagé (1 Corinthiens 7:39). Les jeunes doivent chercher à se lier uniquement à quelqu’un qui fera un partenaire fidèle et un bon parent.
Un jeune croyant qui veut faire un bon mariage doit être un chrétien fidèle et engagé afin qu’il puisse attirer la bonne personne (Proverbes 3:4-8). Le comportement et la tenue vestimentaire adoptés en disent long sur le caractère d’une personne (1 Timothée 2: 9-10). Toute attitude licencieuse envers le sexe opposé traduit l’intention d’entamer une relation malsaine et immorale (1 Thessaloniciens 4:1-7). Et la femme qui s’habille d’une manière indécente et provocante finit toujours par s’attirer le mauvais partenaire (Proverbes 7).
Dieu a placé sur la route des jeunes les parents, les pasteurs et d’autres dirigeants chrétiens capables de les guider en matière de conduite, d’habillement et de relation. Lorsque les jeunes se soumettent à ces dirigeants dans l’obéissance à Dieu, ils recevront les plus grandes bénédictions de Dieu et seront épargnés de beaucoup de maux et de tentations.
► Qu’un étudiant lise 1 Pierre 5: 5 et Hébreux 13:17 pour le groupe.
Les enfants et les jeunes doivent se soumettre à la sagesse et aux directives de leurs parents et des autorités spirituelles. Il est de la responsabilité de ces dirigeants d’aider les jeunes à vaincre la tentation.
► Lisez ensemble Romains 13:14 et 1 Corinthiens 10:13.
Dieu ne permet pas que les chrétiens soient tentés au-delà de leur force, de ce qu’ils sont capables de résister et de vaincre s’ils leveulent. Les jeunes doivent fuir la tentation (2 Timothée 2:22). Cependant, les parents doivent autant que possible empêcher qu’ils y soient exposés inutilement. Il y a au moins trois façons de réaliser cette tâche:
(1) En donnant des instructions claires sur ce que l’enfant peut et ne peut pas faire, sur les personnes et l’endroit qu’il peut fréquenter (Éphésiens 6: 1-4).
Les parents doivent éviter de laisser leurs enfants pour compte dans des situations où ils ne seront pas en mesure de vaincre la tentation par manque de maturité. Deux jeunes de sexe opposé qui se trouvent seuls par exemple loin des regards attentifs seront probablement tentés de commettre des actes immoraux.
(2) En soumettant les jeunes enclins à succomber à la redevabilité spirituelle.
(3) En donnant aux jeunes des conseils bibliques.
Les parents doivent aider les jeunes à apprendre à évaluer les situations à la lumière des principes bibliques (Proverbes 4: 1-9; 7: 1, 4-5). Ils doivent leur parler des dangers à venir et les aider à réfléchir aux divers choix qui s’imposeront à eux et à envisager à l’avance le chemin à prendre pour éviter et vaincre la tentation.
L’Église doit prendre le contre-pied de sa culture lorsqu’elle défend la morale de la Bible. De nombreuses cultures minimisent la gravité des péchés sexuels. Elles trouvent normal que les célibataires aient des relations sexuelles avant le mariage. L’Église ne doit pas faire de compromis avec le péché ni supposer que l’immoralité sexuelle chez les jeunes est normale. Dieu dit formellement que les impudiques ne sont pas chrétiens (Éphésiens 5: 3-7, Hébreux 13: 4).
Le stade prémarital d’une relation amoureuse n’est pas le moment des relations sexuelles. C’est au contraire la période idéale pour l’homme et la femme de se découvrir spirituellement s’assurant qu’ils aient les mêmes priorités spirituelles et d’apprendre à connaitre le tempérament de l’autre en vue de cultiver la confiance mutuelle indispensable à un engagement définitif. S’ils n’arrivent pas à cultiver et à nourrir cette confiance fondée sur le caractère de l’autre, ils devraient mettre un terme à la relation et ne pas se marier.
Dans certaines sociétés, les gens retardent leur mariage parce qu’ils doivent organiser une cérémonie sophistiquée et coûteuse comme le veut leur culture. Certains couples retardent leur mariage alors qu’ils vivent ensemble depuis des années et ont même des enfants. D’autres couples peinent à se relever financièrement longtemps après leur mariage pour avoir dépensé toute leur économie et s’endetté jusqu’au cou en vue de réaliser la cérémonie idéale. L’église, étant une communauté de foi, doit proposer un modèle différent. Le mariage chrétien est pour un homme et une femme qui veulent s’engager l’un envers l’autre et envers Dieu ; il ne doit en aucun cas constituer un fardeau financier retardant l’union des personnes ou hypothéquant l’avenir du couple.
►De quelles manières le mariage chrétien devrait-il être différent des coutumes matrimoniales de la société?
Le mariage est le plan de Dieu pour la plupart des hommes et femmes. Cependant, l’apôtre Paul a évoqué certaines raisons pour lesquelles on peut ne pas se marier. Dans 1 Corinthiens 7:26, il mentionne «les temps difficiles» qui sont des conditions d’existence amères pouvant même impliquer la persécution. Il a dit qu’il était mieux ne pas se marier dans de telles conditions.
Le même passage (1 Corinthiens 7: 32-35) souligne un avantage spécial du célibat. Le célibataire peut se concentrer sur le service de Dieu sans avoir à s’inquiéter des exigences conjugales. Celui qui a le don de célibat et est appelé par Dieu pour un ministère peut avoir un ministère particulièrement efficace et béni.
Dieu peut avoir ses propres raisons en décidant le célibat pour une personne (Matthieu 19: 10-11). Nous n’avons pas le droit de minimiser le célibat, ni supposer que les personnes célibataires devraient se trouver une âme sœur, ni associer le bonheur et l’épanouissement exclusivement au mariage (Psaume 107:9).
Le célibataire par vocation doit se garder des relations malsaines compte tenu des besoins émotionnels et physiques qui sommeillent en lui. Qu’il sache que Dieu donne de la joie et du contentement à celui qui lui est pleinement dévoué.
Les directives bibliques concernant le mariage
► Lisez ensemble 1 Pierre 3: 1-7 et Éphésiens 5: 22-33. Que les étudiants gardent leurs Bibles ouverts dans ces passages durant cette discussion.
L’homme doit aimer sa femme comme Christ a aimé l’église. Comme Jésus s’est sacrifié pour l’Église, le mari doit sacrifier ses propres intérêts, son confort et ses ambitions pour subvenir aux besoins de sa femme. Il est écrit que les maris doivent «montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes». (1 Pierre 3:7) Ce qui implique le devoir de faire de son mieux pour comprendre la personnalité et les besoins de son épouse.
La femme est appelée «un sexe plus faible» dans ce passage. Une femme a besoin de l’attention de son mari qui doit la protéger non seulement des dommages physiques, mais aussi du souci de la vie et du stress émotionnel.
La femme doit respect et soumission à son mari. La femme est censée suivre les directives de son mari, même si ce dernier est un incroyant. En agissant ainsi, son mari non sauvé a plus de chance de devenir un croyant.
Il est important de souligner la forme de ces injonctions dans ces versets. L’apôtre ne dit pas au mari de dominer sur sa femme. Il ordonne à la femme d’obéir à son mari certes, mais il ne recommande pas au mari de la faire obéir. Il lui dit d’aimer sa femme et de se sacrifier si nécessaire pour prendre soin d’elle, mais il n’ordonne pas à la femme d’exiger des soins de son mari; elle lui doit juste du respect.
La priorité du mari n’est pas de faire respecter son autorité mais plutôt de s’occuper des besoins de sa femme. De même, le premier devoir de la femme est de respecter son mari et non pas d’exiger la prise en charge de ses besoins.
L’apôtre avertit les époux que leurs prières ne seront pas exaucées s’ils ne s’occupent pas de leurs épouses correctement. Cette affirmation laisse entendre que notre comportement dans le mariage affecte notre relation avec Dieu.
L’apôtre Jean a dit : celui qui n’aime pas son frère, n’aime pas non plus Dieu (1 Jean 4:20). De même, selon les paroles de Paul et Pierre, on peut déduire qu’un homme qui ne se soucie pas de sa femme comme il le devrait n’aime pas Dieu comme il le devrait. La femme qui ne respecte pas son mari ne respecte pas Dieu comme elle le devrait non plus.
► Qu’un étudiant lise 1 Corinthiens 7:1-5 pour le groupe.
Ces versets indiquent que l’un des buts du mariage est la satisfaction des désirs sexuels. Le mari et la femme ont renoncé au titre de propriété qu’ils avaient eu sur leur propre corps au moment où ils se sont donné l’un à l’autre. Ainsi, lorsqu’on est marié, on ne doit pas s’attendre à avoir des relations sexuelles uniquement quand on en a envie. Il faut être aussi attentif aux désirs de son conjoint. Le texte ne dit pas que l’on peut contraindre son conjoint à l’intimité pour une satisfaction sexuelle contre sa volonté. Mais il invite chaque conjoint à répondre aux besoins de l’autre.
Ce passage affirme également que les personnes mariées ne doivent pas se priver de relations sexuelles. Une courte période d’abstinence sexuelle dans le jeûne est légitime, mais une séparation prolongée débouche sur la tentation quand les désirs sexuels restent insatisfaits. Certains couples se trouvent dans l’obligation de vivre séparément pendant plusieurs mois ou plus lorsque l’exige le travail ou l’étude de l’un des conjoints. Avant de prendre une telle décision, le couple doit se demander si cela correspond au plan de Dieu. Une séparation prolongée entraine souvent de graves souffrances dans les couples.
Un autre but du mariage est la création de familles où les membres s’occupent les uns les autres.
► Qu’un étudiant lise 1 Timothée 5: 8 pour le groupe.
Le passage où figure ce verset se focalise sur le devoir des chrétiens de prendre soin les uns des autres. La première responsabilité du croyant est sa propre famille. Les parents doivent s’assurer que les besoins de leurs enfants sont satisfaits. Ils doivent les loger, les nourrir, les vêtir et les éduquer. Ils doivent prendre leurs responsabilités envers les siens sans s’attendre à ce qu’un autre le fasse à leur place.
Pour une discussion de groupe
Les sujets traités dans ce chapitre susciteront de nombreuses discussions.
Les étudiants doivent essayer d’appliquer les principes bibliques étudiés dans cette leçon à leur contexte social.
►Quelle est la vérité sur le mariage la plus négligée?
►Comment l’église peut-elle aider les jeunes qui luttent contre les tentations de la chair?
►Comment les croyants peuvent-ils travailler de concert (au-delà de l’école du dimanche) pour relever le défi d’élever les enfants dans la voie du Seigneur?
Prière
Père céleste,
Je te remercie pour ce merveilleux cadeau qu’est le mariage. Aide-moi à être fidèle à ta volonté à chaque étape de mon existence. Aide-moi à être un bon exemple de fidélité chrétienne et à encourager les autres à suivre tes voies.
Aide-moi à coopérer dans l’église pour aider les familles, les jeunes et les enfants à être forts dans la foi et l’obéissance.
Nous te remercions pour la façon dont tu ne cesses de bénir notre mariage.
Amen
Devoir
(1) Si vous n’êtes pas marié, écrivez deux paragraphes exprimant votre engagement à obéir aux principes de Dieu dans votre relation prémaritale et votre futur mariage. Si vous êtes marié, écrivez deux paragraphes exposant votre engagement à obéir aux principes de Dieu pour votre mariage.
(2) Choisissez un ou plusieurs sujets traités dans cette leçon et écrivez une page décrivant comment il faut appliquer les principes bibliques correspondant à des situations spécifique dans votre société telles que :
La relation entre un homme et une femme chrétiens qui envisagent de se marier dans votre société.
Le comportement d’un homme ou d’une femme voulant rester fidèle à son mariage dans votre société.
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