Lesson 4: Les relations humaines

Au terme de cette leçon, l’étudiant devrait:

(1) Appliquer dans ses relations les principes d’amour, de paix et de respect.

(2) Adopter neuf règles scripturaires qui permettent au discours du chrétien d’être un instrument d’édification des croyants et de glorification pour Dieu.

Robinson Crusoé est un roman de fiction relatant l’histoire d’un homme qui échoua sur une île après un naufrage. Il vécut tout seul sur l’île durant des mois. Il se construisit un abri, confectionna des vêtements et apprit à pêcher pour se nourrir. Un jour, alors qu’il se promenait sur le rivage, il fut surprit de voir des traces de pas dans le sable, preuves de la présence d’une autre personne sur l’île. Mais il ne pouvait savoir si cette personne lui serait sympathique ou hostile, car il ignorait tout sur elle: le caractère, la langue, l’appartenance ethnique ou la raison de sa présence. Il ne pouvait non plus prévoir les éventuels changements que cette rencontre entrainerait. Si la vue de ces traces rendit Robinson à la fois inquiet et exalté, c’est parce que les relations humaines ont un impact considérable sur l’existence des humains en général.

L’Église du premier siècle était en proie à un certain nombre de conflits : conflits entre Juifs et non-Juifs, entre riches et pauvres, entre grecs et barbares, et entre hommes et femmes. Mais l’apôtre Paul a donné cet ordre aux premiers chrétiens : «Accueillez-vous donc les uns les autres …» (Romains 15: 7).

►Imaginez un homme vivant seul sur une île. Peut-il faire preuve de patience? Sera-t-il capable de pardonner?

Il est donc impossible de cultiver et de démontrer la patience en tant que vertu chrétienne sans qu’on ne soit en relation avec d’autres personnes. La pratique du pardon mutuel s’avère aussi irréalisable en dehors du cadre des relations.

►Pouvez-vous préciser d’autres vertus ou activités chrétiennes nécessitant l’implication de plusieurs personnes?

Toutes ces choses ne sont possibles que dans un cadre de relation. Les vertus chrétiennes se cultivent et se manifestent uniquement en contexte de relation. Cela implique que les relations humaines exercent une influence majeure sur le développement spirituel du croyant.

La Bible fournit des instructions précises pour diverses relations. Ces instructions portent sur les relations entre époux et épouses, parents et enfants, patron et ouvriers, pasteur et l’église locale, et entre les personnes âgées et les jeunes. 

Il y a au moins trois principes dans les Écritures qui s’appliquent à tout type de relation humaine: le principe de paix, le principe d’amour et le principe de respect.

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12:14). »

Ce verset souligne vertement l’importance des relations humaines pour le chrétien. Il a même associé la sainteté à la recherche de la paix avec tous. 

► Que faut-il faire pour rechercher la paix avec les gens?

Il faut réserver un traitement convenable à tous si l’on cherche la paix. Il faut aussi accomplir son devoir à l’endroit de celui à qui l’on doit la reconnaissance, le respect et l’obéissance. Dans le cas contraire, on ne fait qu’attiser les flammes d’un conflit. Par ailleurs, la non-prise en charge de ses responsabilités et le refus de respecter ses promesses ou d’accomplir son devoir sont des indicateurs d’une manque de volonté pour rechercher la paix. D’où l’importance de la confession suivie d’un acte de réparation de dégâts dès la prise de conscience d’une incorrection.

La recherche de la paix exige bien plus que de donner à l’autre ce qu’on lui doit. Il faut aussi lui témoigner l’amour et la bienveillance qu’il ne mérite pas.

► Qu’un étudiant lise Tite 3:2-3 pour le groupe.

Nous devons être patients et indulgents, sachant que les inconvertis sont enclins à des comportements désagréables instigués par leurs convoitises.

Si vous êtes un pacificateur, vous chercherez la réconciliation dans les situations de conflit ; vous serez prêt à pardonner et à tout accomplir pour le rétablissement de la paix et vous vous efforcerez de sauver la relation jusqu’à l’épuisement.

Selon les recommandations de Jésus, un croyant offensé doit aller trouver son offenseur pour lui parler du tord qu’il a subi (Matthieu 18:15).  Dans le cas où le croyant considérerait l’offense comme insignifiante, il ne doit pas en parler aux autres ni nourrir du ressentiment envers le coupable.

Il est coutume de trouver des croyants qui n’arrivent pas à pardonner à d’autres croyants qui les ont faits du mal. Nous nous attendons à de mauvais traitements de la part des inconvertis, mais nous avons du mal à supporter les torts subis de la part des frères chrétiens.

Jésus a dit que nous devons être disposés à pardonner 70 fois 7 fois (Matthieu 18:21-22). L’une des causes de nombreux abandons dans les églises ou de la foi reste les torts des autres croyants. Les ressentiments précèdent souvent certaines chutes spirituelles.

Lorsqu’une personne refuse de pardonner, elle place une partie d’elle-même en rébellion à l’autorité de Dieu ; car Dieu nous demande de pardonner. Cette zone devient un territoire à partir duquel Satan peut affecter d’autres parties de sa vie. Celui qui refuse de pardonner sera bientôt incapable de résister à des tentations qui apparemment n’ont aucun rapport à son refus de pardonner.

Les offenses s’enracinent dans la valeur des droits personnels. On est offensé quand on est victime de maltraitance et d’irrespect ; lorsqu’on n’a pas été traité selon ses droits.

La clé pour pardonner est de comprendre la rédemption. Racheter signifie acheter de nouveau. Puisque Dieu nous a rachetés, nous appartenons à lui ainsi que nos droits. Nous devons consciemment céder nos droits à Dieu. Vous pouvez faire cette prière: « Seigneur, je sais que tous mes droits vous appartiennent. Je veux que vous les preniez vous-même et que vous ne me donniez que ce que vous jugez bon pour moi. » Désormais, lorsqu’on vous traite convenablement, vous pouvez remercier Dieu pour un tel privilège. Et quand on vous offense, vous devez vous rappeler que Dieu s’occupe de vos droits, et qu’il a jugé que votre progrès spirituel se fera mieux sans que vous jouissiez de ce droit à ce moment-là.

En pardonnant, vous vous soumettez à Dieu et vous acceptez qu’il vous fasse grandir comme il le souhaite. Ce principe de céder vos droits à Dieu s’applique à toutes les relations humaines. (D’autres références bibliques sur le pardon sont Colossiens 3:13, Matthieu 6:15 et Romains 12:19.)

Il faut traiter avec amour celui à qui l’on ne doit rien. Étant des bénéficiaires de la grâce, nous avons une dette envers Dieu que nous ne pouvons rembourser. Il nous demande seulement d’aimer les autres sans condition, comme il nous a aimés.

« Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres » (Romans 13:8).

L’amour est la preuve qu’une personne est un vrai chrétien.

« Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? » (1 Jean 4:20).

Il est un amour spécial entre les croyants chrétiens, et Jésus tient beaucoup à vos actions et vos attitudes envers les autres croyants. Il dira lors du jugement: « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Matthieu 25:40). 

Mais le chrétien ne doit pas aimer uniquement des chrétiens.

Dans Matthieu 5:44-45 Jésus a dit: 

« Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »

Certains le trouvent difficile de manifester de la gentillesse envers leurs offenseurs, mais l’impolitesse n’est jamais inexcusable. On ne peut traiter les gens comme ils le méritent. On doit les traiter avec amour et bonté, qu’ils le méritent ou non. Nous devons nous rappeler que lorsque nous étions encore pécheurs, Dieu nous aimait malgré nous ne méritions pas son amour (Tite 3:2-3).

►Si je vous donnais un billet de cent dollars sale et déchiré, le voudriez-vous ? Le refuseriez-vous parce qu’il est sale et déchiré?

Bien sûr que vous le prendriez la valeur d’un billet de banque ne dépend pas de sa condition.

Toute personne mérite d’être respectée parce que les humains sont créés à l’image de Dieu (Genèse 1:27). L’image de Dieu confère à chaque personne une valeur inhérente.

Même l’individu privé d’une grande intelligence, de compétences, de formation et de tout ce qui pourrait assurer sa réussite ou le rendre utile selon les standards de ce monde, a de la valeur parce qu’il est une personne créée à l’image de Dieu. 

La valeur intrinsèque d’une personne demeure même si elle se dévalorise aux yeux de la société de par ses choix insensés. Quelqu’un peut abandonner l’école, détruire sa santé et s’abandonner à des addictions, mais il est toujours précieux en tant que personne dotée d’une âme immortelle créée à l’image de Dieu.

La valeur inhérente de l’image de Dieu dans l’homme nous impose l’obligation de faire usage du respect dans nos relations. La courtoisie dans les relations est un minimum. 

Ce principe condamne vertement la manipulation et la tromperie, vu que l’individu a le droit d’être bien imbu des retombés d’une décision, sans oublier le fait que les choix ont des conséquences éternelles. Il est mal donc de pousser quelqu’un à faire un bien pour la mauvaise raison, car le choix n’est pas le sien dans ce cas.

Il faut dans la limite du possible traiter l’autre avec respect même lorsque son comportement exige le contraire. Même la correction et la punition des actes répréhensibles (par les autorités compétentes) doivent se faire en pleine conscience que nous avons affaire à des êtres immortels partageant la nature de Dieu.

Il devrait y avoir de nombreux exemples d’application de ces principes.

► Que les membres partagent des histoires de personnes qui cherchaient la paix.

► Demandez aux membres de se décider à pardonner à leurs offenseurs.

► Qu’un membre de la classe partage une situation où l’on pourrait manifester plus d’amour à quelqu’un qui ne le mérite pas.

► Discutez de la signification de cette affirmation : il faut traiter l’autre avec respect même quand son comportement s’avère intolérable.

►Un vieux proverbe stipule: «La plume est plus puissante que l’épée.» Que signifie cet adage?

Les idées, la persuasion et la communication sont très puissantes. De grands exploits sont possibles bien plus par la motivation que par la contrainte. Et une idée ou un concept peut se répandre pour influencer des millions d’hommes.

La Bible dit que la langue a le pouvoir de faire du bien ainsi que du mal (Jacques 3). Même la communication de la puissance de l’évangile, le parachèvement du plan du salut, est confié à des messagers humains.

Comment pouvons-nous utiliser la parole pour faire du bien et non du mal? La Bible donne quelques principes.

(1) Il faut éviter le bavardage.

« L’insensé multiplie les paroles » (Ecclésiaste 10:14).

« Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent » (Proverbes 10:19).

« L’insensé même, quand il se tait, passe pour sage; Celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent » (Proverbes 17:28).

La Bible condamne le bavardage. Le bavard ne mesure pas ses mots ni pèse les propos des autres. Il ne pense pas ses déclarations et assume que tout le monde en fasse de même. Il émet ses opinions sans avoir la science nécessaire. On n’a pas à opiner sur un sujet qu’on ignore. Et toutes les opinions ne se valent pas.

(2) Il faut réfléchir avant de parler.

Ne laissez pas vos sentiments vous faire dire des choses que vous regretterez plus tard.

« Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère » (Jacques 1:19)

« L’insensé met en dehors toute sa passion, Mais le sage la contient » (Proverbes 29:11).

« Celui qui est lent à la colère a une grande intelligence, mais celui qui est prompt à s’emporter proclame sa folie » (Proverbes 14:29).

(3) Il faut éviter de juger à première vue.

«Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et s’attire la confusion» (Proverbes 18:13).

« Le premier qui parle dans sa cause paraît juste; Vient sa partie adverse, et on l’examine » (Proverbes 18:17).

La plupart des conflits sont causés par des malentendus que le temps et un peu de sagesse pouvaient éclaircir. Lorsqu’une personne réputée pour son honnêteté fait une déclaration qui vous semble inconvenante, ne soyez pas prompt à la juger.

« Comme celui qui saisit un chien par les oreilles, ainsi est un passant qui s’irrite pour une querelle où il n’a que faire » (Proverbes 26:17).

(4) Il faut manier l’humour avec sagesse.

Comme toute forme de communication, l’humour peut avoir l’effet d’une arme entre les mains d’un fou, lorsqu’on s’en sert improprement.

« Comme un furieux qui lance des flammes, des flèches et la mort, ainsi est un homme qui trompe son prochain, et qui dit: N’était-ce pas pour plaisanter? » (Proverbes 26:18-19).

Ne rendez pas les autres coupables de graves erreurs par vos mauvaises blagues. Ne prenez pas un air sérieux alors que vous ne l’êtes pas ; vous risquez de perdre définitivement la confiance des autres. Ne vous moquez pas des dommages irréparables ni des échecs d’autrui. Ne racontez pas des blagues qui enjolivent le péché.

►Pouvez-vous donner d’autres exemples d’une mauvaise utilisation de l’humour?

(5) Il ne faut pas tout dire à tout le monde.

« Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, mais celui qui a l’esprit fidèle les garde » (Proverbes 11:13).

« Faute de bois, le feu s’éteint; et quand il n’y a point de rapporteur, la querelle s’apaise » (Proverbes 26:20).

Certaines personnes ne sont pas les mieux placées pour faire certaines déclarations même s’il s’agit de la vérité. Certaines affirmations doivent être faites uniquement par la personne autorisée à les faire.

Il ne faut jamais rendre public les erreurs d’autrui. Les gens n’aiment pas se confier aux diffamateurs.

« Défends ta cause contre ton prochain, Mais ne révèle pas le secret d’un autre» (Proverbes 25:9).

Le lâche raconte sa cause aux mauvaises personnes au lieu de suivre la procédure de Matthieu 18: 15-17.

(6) Il faut critiquer sagement.

Une critique efficace est toujours adressée au moment convenable. La Bible dit : « Mieux vaut une réprimande ouverte qu’une amitié cachée. Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité… » (Proverbes 27:5-6a).

La critique doit être fondamentalement constructive, et non destructive. Elle doit provenir d’un cœur charitable cherchant honnêtement l’intérêt de l’autre. Habituellement, une relation saine avec l’autre est nécessaire pour une critique efficace.

(7) Il ne faut jamais tromper les autres.

« Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres » (Colossiens 3:9).

Contrairement au pécheur, le chrétien doit haïr la fraude et le mensonge. Car il est écrit : « Les lèvres fausses sont en horreur à l’Éternel, mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables » (Proverbes 12:22).

(8) Il faut garder ses lèvres pures.

« Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance; qu’on entende plutôt des actions de grâces »  (Ephésiens 5:4).

Il faut se garder de commenter des scandales, sauf lorsque cela est approprié pour résoudre officiellement un problème. Il faut éviter les blagues indécentes. Si les gens du monde utilisent couramment des termes sexuels ou des noms des parties de l’organe génital dans leurs exclamations, le chrétien ne peut en faire autant. Il est blasphématoire d’utiliser des termes faisant référence à Dieu ou à Jésus comme exclamation en période de stress, à moins que ce soit un cri de prière sincère.

(9) Éviter de provoquer la division par ses paroles.

«L’homme pervers excite des querelles, et le rapporteur divise les amis» (Proverbes 16:28).

« Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur…[la septième] Le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères » (Proverbes 6:16, 19).

Le chrétien doit se garder de toute attitude visant à dorer son image au détriment d’une autre personne. Il ne doit pas chercher à diviser les autres ni à détruire leur ministère en répandant des calomnies.

Avant de faire une déclaration, il est nécessaire de répondre à la question « Est-ce vraie ? »,  mais aussi « Est-ce pertinente ? »

Conclusion

Un chrétien doit être disposé à s’excuser au cas où il aurait blessé quelqu’un en parole. Qu’il prenne la résolution de corriger chacune de ses paroles déplacées.

Les mots blessants des autres ne sauraient justifier les mauvais propos du chrétien.

Certaines erreurs de langage peuvent être améliorées progressivement. On peut apprendre par exemple à réfléchir davantage avant de parler. D’autres erreurs soulignent la présence d’un problème dans le cœur, comme le désir de blesser verbalement  quelqu’un. Si vous êtes coupable de ce genre de discours, vous devez demander à Dieu de vous pardonner et de purifier votre cœur de cette tendance.

Votre façon de parler en dit long sur votre cœur. N’endommagez pas votre témoignage chrétien en tenant des propos absurdes au regard des valeurs chrétiennes.

Votre façon de parler peut aussi bénir votre entourage. Le ministère chrétien passe essentiellement par la communication. De ce fait, vos paroles peuvent avoir des effets considérables si vous suivez les principes bibliques.

►  La plupart des gens détectent les défauts des autres dans le domaine de la parole, mais non les leurs. L’instructeur pourrait partager en exemple une situation où il n’avait pas suivi l’un de ces principes ou indiquer le principe qu’il pratique le moins.

► Que chaque membre de la classe identifie le principe le plus négligé dans sa vie personnelle et s’engage publiquement à le mettre en pratique en s’appuyant sur l’assistance de Dieu.

Père céleste,

Aide-moi à vivre selon les principes bibliques promouvant la paix, l'amour et le respect dans toutes mes relations. Je veux pardonner à tous ceux qui m’ont fait souffrir. Aide-moi à rechercher la réconciliation avec mes ennemis.

Aide-moi à respecter chaque individu en tant qu’être créé à ton image, et à être toujours conscient que mes paroles ont des retombées et à en assumer la responsabilité. Je veux que mes paroles fassent du bien et non du mal. 

Je veux que mon témoignage soit irréprochable. Merci pour le privilège de communiquer ta vérité.

Amen

(1) Lisez Jacques 3, et étudiez l’immense potentiel de la parole comme il y est décrit. Dans les versets 13-18, voyez comment la parole découle naturellement de la condition spirituelle de la personne. Puis Lisez Éphésiens 4: 25-32, et écrivez une prière d’un paragraphe en réponse à ces textes bibliques.

(2) Étudiez Éphésiens 5: 22–6: 9. Énumérez et expliquez les conseils donnés dans ce passage pour divers types de relations. Puis, produisez un texte dans lequel vous ferez ressortir la façon dont ces conseils sont liés aux principes d'amour, de paix et de respect discutés dans cette leçon.

(3) Choisissez trois des questions suivantes et répondez-les dans un texte de trois paragraphes, à raison d’un paragraphe par question.

• D’un point de vue pratique, quelles sont les implications de l’injonction divine nous ordonnant à rechercher la paix dans nos relations?
• Pourquoi le fait de pardonner aux autres est-il essentiel au maintien de son salut?
• À quoi le croyant doit-il s’attendre lorsqu’il cède tous ses droits à Dieu?
• Qu’est-ce qui nous motive à manifester notre amour envers les gens qui ne le méritent même pas?
• Comment le fait que l’homme soit créé à l'image de Dieu devrait-il affecter nos relations avec les autres?