De par son caractère et ses ambitions, Hernán Cortés n’incarne pas un modèle pour le chrétien. Mais l’une de ses actions peut servir d’illustration à la notion du dévouement inconditionnel à une cause. Au printemps 1519, Hernán Cortés prit la tête d’une expédition pour conquérir le territoire de Mexico. Il avait reçu onze navires et sept cents hommes de la part des autorités espagnoles. Cortés et ses hommes débarquèrent sur les rives de Mexico après des mois passés en mer. Le prochain défi à relever était le long voyage à l’intérieur des terres inconnues vers leur destination. Cortés savait que ce voyage serait difficile et périlleux. Pour montrer à ses hommes qu’ils ne pouvaient faire marche arrière, Cortés incendia tous les navires. Par cet acte, il rendit impossible tout retour vers l’Espagne et alluma du même coup dans le cœur de ses hommes un vif désir de réussir. De même, quiconque choisit de se marier doit s’engager corps et âme à son mariage, car une fois marié, il ne peut plus faire marche arrière.
Introduction
Le mariage biblique est d’une extrême beauté.[1]Les couples désirant expérimenter le charme et l’exquisité du mariage ont pour devoir d’examiner l’enseignement des Écritures le concernant et de s’efforcer de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Un mariage satisfaisant exige des efforts et des sacrifices.
Pour mieux saisir la nature du mariage, il faut remonter à ses origines dans le livre de la Genèse. L’histoire de la création a beaucoup à nous dire sur le mariage.
►Quelqu’un aimerait-il partager son expérience s’il ou elle s’était marié (e) pour des avantages sans avoir réfléchi aux retombées de son engagement ?
« L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).
Tout comme les membres de la Trinité sont en relation l’un avec l’autre, l’homme a été créé pour être en relation avec ses semblables, pour communiquer, vivre en société et partager de l’intimité. «Il n’est pas bon, dit Dieu, que l’homme soit seul.»
Le récit de la création de l’homme et de la femme dans la Genèse est une puissante description de la dignité du mariage. Dieu prit une côte de l’homme et en fit pour lui une jolie semblable « revêtue de gloire qu’il amena à l’homme, lui présentant la dernière et la plus parfaite de ses œuvres. Chaque étape de cette description a pour but de souligner la dignité du mariage.» [1] « L’expression ‘il l’amena’ traduit implicitement un accord divin et solennel de placer la femme dans les liens sacrés du mariage considéré comme une alliance avec Dieu (Proverbes 2:17).»[2]
Le mariage doit être une source de joie.
En disant: Voici cette fois celle qui est os de mes os… (2:23), Adam exprimait sa joie et sa révérence à l’égard de la femme. Il ne disait pas: « J’ai enfin une esclave qui me massera le dos et qui se chargera de la lessive, de la cuisine et des tâches ménagères. » Au contraire, Adam la traita comme son homologue.
Le mariage doit être l’espace de l’égalité par excellence.
« … une aide semblable » (un alter ego) (2:18).
Matthew Henry nous rappelle que «la femme fut formée à partir d’une côte d’Adam; pas de sa tête pour le dominer, ni de ses pieds pour être écrasé par lui, mais de son côté pour être son égal, sous son bras pour être protégée, et proche de son cœur pour être aimée. » [3] Adam Clarke ajoute: « La femme était destinée à être l’image parfaite de l’homme. Elle n’est ni inférieure ni supérieure, mais semblable et égale à l’homme en toute chose.» [4]
Le mariage doit être une union par alliance.
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (2:24). Les mariages solides ne se fondent pas sur la passion (elle est passagère), ni sur le plaisir (quoique les mariages solides procurent de la joie), ni sur l’accomplissement personnel (quoique les mariages solides apportent des satisfactions). Les avantages extraordinaires du mariage ne produisent pas de mariages forts, mais en sont plutôt les conséquences. Le mariage repose sur le fondement d’une alliance inviolable entre un homme et une femme jurant fidélité l’un envers l’autre pour la vie.
La relation dans le mariage doit être marquée par la transparence, la confiance et l’acceptation- « L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (2:25). Puisque le premier couple n’avait pas encore subi l’influence néfaste du péché, leur union était libre de tout jugement, de honte et de crainte. Le Nouveau Testament ordonne: «Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugale exempt de souillure…» (Hébreux 13: 4).
On ne saurait avoir un mariage solide dans un cadre d’insécurité, de méfiance, de suspicion ou de peur; dans un environnement marqué par l’incertitude quant à la sincérité de l’engagement de l’autre. Pour avoir un mariage solide, il faut un engagement solide, « jusqu’à ce que la mort nous sépare ».
L’expression «couper le pont derrière soi» peut s’appliquer au mariage, car ce dernier est un engagement irrévocable, un point de non retour. Ainsi, les couples qui réussissent leur mariage coupent tous les ponts derrière eux et brulent tous les navires. Le divorce ou la séparation n’est jamais une option, sauf en cas d’abus et d’infidélité. Même lorsque cela se produit, il faut se rappeler que Dieu a le pouvoir de tout restaurer.
L’amour découlant de cet alliance est désintéressé et révérencieux. Il supporte tout, même les difficultés (1 Corinthiens 13). Mais de faibles engagements réduisent les efforts, produisent une déconnexion émotionnelle, et débouchent sur la trahison et la tentation.
Un mari vit l’amour de l’alliance quand il n’abandonne jamais son épouse, même si elle devient insensible, irrespectueuse ou tombe malade. Une femme vit l’amour de l’alliance lorsqu’elle choisit de respecter et d’obéir à son mari, pour l’amour du Christ, même lorsque son mari ne l’aime plus. L’amour du mari finira par gagner le respect de la femme, et le respect de la femme l’amour de son mari. Et ils continueront de grandir!
►Quels sont les problèmes pouvant résulter de l’idée que le divorce est une option lorsqu’un mariage n’apporte pas la satisfaction escomptée? L’engagement total et la croyance en la permanence du mariage peuvent-ils faire la différence dans le foyer?
Le mariage biblique est une espace de création: la procréation.
« Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense » (Psaume 127:3). Les enfants sont une récompense de Dieu ; ils constituent aussi, dans un certain sens, l’offrande des parents à Dieu.
Certaines personnes préfèrent ne pas imposer leur croyance à leurs progénitures, mais la Bible enseigne que Dieu est heureux lorsque les parents élèvent les enfants dans la piété. Il est important de noter que la reproduction n’est pas la seule chose désirée par Dieu, il veut aussi des enfants pieux. Les parents sont appelés par Dieu à enseigner à leurs enfants à suivre le Christ.
Le mariage biblique symbolise le Christ.
Dans Éphésiens 5: 30-32, le Saint-Esprit révèle une signification plus profonde du mariage qui fut cachée jusqu’à la venue de Jésus. Le passage présente le mariage comme une image - un reflet - de la relation de Jésus-Christ avec son Église.
Paul commence cette section en exhortant les chrétiens à «être remplis de l’Esprit» (Éphésiens 5:18). C’est dans ce contexte qu’il propose les instructions suivantes sur le mariage:
L’épouse remplie de l’Esprit se soumettra à son époux (sa ‘tête’), «dans le Seigneur», comme les chrétiens se soumettent à Jésus (Éphésiens 5:24, 32; voir aussi 1 Pierre 3: 1), démontrant ainsi sa révérence pour Jésus et son mari.
Il est important pour chaque femme d’avoir «le Seigneur» à l’esprit alors qu’elle se soumet. C’est pour lui et à lui qu’elle se soumet, pas seulement à son mari. Elle doit avoir les yeux sur Jésus, le seul qui soit infaillible. La soumission volontaire d’une femme à son mari constitue un acte d’adoration envers Jésus.
La soumission biblique, comme l’amour, ne peut être imposée. Elle est le don des épouses à leurs maris par respect pour Christ (Éphésiens 5:33).La soumission en «toute chose» (sauf lorsque c’est nuisible à la santé ou la relation de l’épouse avec Jésus), est un acte d’adoration à Jésus.
La soumission d’une femme à son mari est un acte de respect (verset 33) caractérisant une vie remplie de l’Esprit (5: 18-21). Cet honneur venant d’un «esprit doux et paisible» est très précieux aux yeux de Dieu (1 Pierre 3: 4).
L’époux rempli de l’Esprit aimera son épouse comme Christ a aimé son Église (Éphésiens 5:25). Il doit l’aimer comme son propre corps (versets 28-29) et accepter de se sacrifier comme Jésus l’a fait pour son Église lorsqu’il «s’est livré lui-même pour elle». Ainsi se manifeste la «soumission» de l’époux (Éphésiens 5:21). Un commentateur eut à dire :
« Comme il (Jésus) s’est sacrifié et a souffert sur la croix pour sauver l’Église, nous devons être disposés à renoncer à notre moi et à endurer les peines du labeur et les épreuves en vue d’assurer le bonheur de notre épouse. Il est du devoir du mari de travailler dur pour soutenir et subvenir aux besoins de sa femme ; de se priver de repos et de confort, si nécessaire, pour la soigner en cas de maladie ; de la précéder et la défendre en cas de danger; de faire preuve de patience lorsqu’elle est irritée; de la chercher quand elle veut s’enfuir ; de prier avec elle quand sa force diminue; et d’être prêt à mourir pour la sauver. Doit-on agir autrement en tant que maris? Si un couple se trouve au beau milieu d’un naufrage et qu’il ne dispose qu’un seul morceau de planche, le mari ne doit-il pas se résoudre à le laisser à sa femme pour s’assurer qu’elle ait la vie sauve? Mais il y en a plus… le mari a l’obligation de consacrer sa vie au salut de sa femme. Il doit lui fournir tout ce dont son âme a besoin […] Et il doit être un exemple et un conseiller pour son épouse, alors qu’il s’efforce de l’accompagner et de l’encourager sur le chemin du salut. Aucun sacrifice n’est trop grand pour le mari rempli de l’Esprit et d’abnégation du Sauveur qui veut obtenir le salut de sa famille. » [5]
Le mari doit chercher la pureté de sa femme comme le Christ purifie son épouse, l’Église, «…afin de la sanctifier […], de faire paraître devant lui cette Église glorieuse (magnifique), sans tache, ni ride, ni rien de semblable,» (Éphésiens 5: 26-27).
Dans l’antiquité, les épouses des monarques s’embellissaient au moyen de produits de beauté extrêmement coûteux : « Chaque jeune fille allait à son tour vers le roi Assuérus, après avoir employé douze mois à s’acquitter de ce qui était prescrit aux femmes; pendant ce temps, elles prenaient soin de leur toilette, six mois avec de l’huile de myrrhe, et six mois avec des aromates et des parfums en usage parmi les femmes » (Esther 2: 12). De même, le mari doit fournir à sa femme tout ce qui est nécessaire à son épanouissement spirituel: fidélité, amour inconditionnel, compréhension, prières, conseils, enseignements et attentions.
Lorsque le mari traite sa femme avec ce genre d’amour, il sera heureux en retour. Paul dit: «Celui qui aime sa femme s’aime lui-même» (Éphésiens 5:28). Le mari qui aime son épouse d’un amour sacrificiel sera grandement récompensé par le Seigneur, et sera comblé de respect, d’affection et de fidélité en retour par sa femme.
►Que doit faire le mari désirant accompagner spirituellement sa femme?
[4] Adam Clark. Adam Clarke’s Commentary on the Bible
[5]Albert Barnes, Commentary on Ephesians, (Chapter Five)
Comment les couples peuvent renforcer leur mariage
(1) Ils doivent honorer le dessein originel de Dieu pour le mariage et apprécier chacun leur rôle dans le foyer.
Le mari doit se rappeler que sa femme est un don divin et qu’elle est sa «chair». De ce fait, il a pour devoir de se sacrifier pour assurer la sécurité et le bien-être spirituel, émotionnel et physique de sa femme. Il doit la chérir et l’aimer même quand elle ne le mérite pas, sans oublier que seul Dieu peut la transformer. C’est alors que Dieu honorera son obéissance et sa foi.
L’épouse doit honorer le choix de Dieu de faire du mari la tête du foyer, en lui témoignant du respect en toute légalité, dans la soumission à son leadership. Elle doit accepter de se soumettre et de respecter son époux même lorsqu’il se trompe ou qu’il ne le mérite pas, sans négliger de prier pour qu’il soit transformé par Dieu. C’est alors que Dieu honorera son obéissance et sa foi.
(2) Les couples mariés doivent cultiver une véritable intimité spirituelle et physique.
Ils doivent s’efforcer de se connaître sans aucune crainte et d’éviter les critiques, les comparaisons, la convoitise, l’égoïsme et les pratiques dégradantes. Ils doivent vivre en toute transparence et intégrité devant Dieu les uns envers les autres.
(3) Les couples mariés doivent suivre l’exemple de la grâce de Dieu quand ils ne sont pas à la hauteur.
Quand Adam et Ève péchèrent et qu’ils furent envahis par la honte et le remords, Dieu leur montra qu’il pouvait réparer leurs échecs lorsqu’il sacrifia un animal et en fit des vêtements pour couvrir leur nudité (Genèse 3:21). Cet acte d’amour de Dieu préfigurait sa grâce et sa promesse de rédemption par le Christ. En les habillant par Jésus-Christ, Dieu les qualifia –ainsi que nous- pour le pardon et la restauration. En Christ, les couples mariés peuvent retrouver leur intimité même en cas d’échec.
L’exemple de respect de Jésus pour les femmes
Les femmes étaient considérées inférieures aux hommes dans le monde romain du premier siècle et dans le judaïsme. De nombreuses cultures et foyers à travers le monde partagent encore cette vision négative de la femme. Entre déshonneurs et maltraitances, les femmes sont de surcroit victimes de violences sexuelles. En revanche, la haute estime de Jésus pour les femmes demeure un exemple à suivre.
Pour le Christ, la dignité et la valeur intrinsèques des femmes sont égales à celles des hommes.Jésus a dit: «le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme» (Matthieu 19: 4 ; Genèse 1:27). Les femmes sont créées à l’image de Dieu tout comme les hommes. Elles sont donc dotées, comme les hommes, de la conscience de soi, de la liberté personnelle, d’une certaine autodétermination et sont moralement responsables de leurs actes.
Jésus considéraient les femmes comme des êtres humains à part entière. Jésus comptaient parmi ses disciples des hommes et des femmes. Il voyait les femmes comme des personnes authentiques, et non comme l’objet du désir masculin. Il les considérait comme des personnes pour lesquelles il était venu au monde.
James Borland, John Piper et Wayne Grudem soulignent dans les quatre évangiles certains faits illustrant clairement la haute estime et le respect que Jésus cultivait à l’égard des femmes:
(1) Jésus s’adressait régulièrement aux femmes en public.
Les hommes affichaient rarement un tel comportement à l’époque de Jésus (Jean 4:27). Cela explique la surprise des disciples lorsqu’ils trouvèrent Jésus en pleine conversation avec la femme samaritaine au puits de Sychar (Jean 4: 7-26). Jésus s’entretint également avec une femme adultère (Jean 8: 10-11). Luc rapporte les échanges publiques entre Jésus et la veuve de Naïn (Luc 7: 12-13), la femme souffrant de l’hémorragie (Luc 8:48; Matthieu 9:22; Marc 5:34), et la femme qui l’appela du milieu de la foule (Luc 11: 27-28). Jésus s’adressa également à une femme qui était infirme pendant dix-huit ans (Luc 13:12) et à un groupe de femmes alors qu’il portait sa croix (Luc 23: 27-31).
(2) Jésus tenait à l’endroit des femmes des propos respectueux.
Ses propos étaient toujours empreints de gentillesse et de bonté. Matthieu, Marc et Luc rapportent que Jésus s’adressa à la femme hémorragique comme la « fille » et à celle qui était infirme comme la « fille » d’Abraham (Luc 13 :16). En les désignant sous l’appellation de « fille d’Abraham », Jésus les accorda le même statut spirituel que réclamaient les « fils d’Abraham ».
(3) Jésus consacra la valeur intrinsèque des femmes en les tenant personnellement responsable de leurs péchés.
Les épisodes de la femme samaritaine (Jean 4:16-18), de la femme adultère (Jean 8:10-11) et de la femme pécheresse qui oignit les pieds de Jésus (Luc 7:44-50) en sont des exemples concrets. Jésus les fit affronter leurs péchés, confirmant ainsi que les femmes étaient dotés de libre arbitre, moralement responsables, et, donc, capables de faire face aux questions du péché, de la repentance et du pardon.
La façon dont le Christ a valorisé les femmes devrait nous servir d’exemple Le rôle idéal de la femme dans le ministère et au foyer selon la Bible continue d’être un sujet de discussion dans de nombreuses églises et dénominations aujourd’hui. Mais on ne doit jamais remettre en question la valeur et l’égalité des femmes en tant que des êtres créés à l’image de Dieu. Jésus n’a jamais raté l’occasion de soutenir leur valeur et leur dignité en tant que personnes. D’ailleurs, ce furent à des femmes qu’il confia en tout premier lieu la nouvelle de sa résurrection (Jean 20: 17). Il appréciait leur amitié, leurs prières, leur fidèle service, leur soutien financier et leur témoignage. Jésus honorait les femmes, enseignait aux femmes et exerçait un ministère accompli auprès des femmes.
L’expression de la révérence féminine dans le Nouveau Testament
Le Saint-Esprit suivit l’exemple de Jésus en matière du respect de la femme. Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit se répandit sur « vos fils et vos filles » et sur les « serviteurs et les servantes » (Actes 2:17). Il ne fit aucune discrimination de genre.
Dans l’épître aux Romains, au seizième chapitre, Paul recommande une femme nommée Phoebe, la «diaconesse de l’Église de Cenchrées» (verset 1), et salut de nombreuses autres femmes telles que Priscille, l’épouse d’Aquilas, deux «compagnons d’œuvres en Jésus-Christ qui ont exposé leur tête pour sauver ma vie» (verset 3-4), Marie, celle «qui a pris beaucoup de peine pour vous» (verset 6) et Junia qui «jouit d’une grande considération parmi les apôtres» (verset 7).
Dans 1 Thessaloniciens, Paul loue la tendresse et l’amour maternel que les femmes ont hérités de Dieu lorsqu’il écrit: «Mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants» (1 Thessaloniciens 2 : 7). Dans Éphésiens, il ordonne aux maris d’aimer leurs femmes, «comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle» et «comme leurs propres corps» (Éphésiens 5:25, 28). Pierre convie les époux à montrer «de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les …» (1 Pierre 3: 7).
De toute évidence, l’Église primitive valorisait et honorait les femmes et enseignait aux hommes de les respecter. Il est temps pour les dirigeants de l’Église du monde entier et de toute culture de défendre les femmes et de combattre les mauvais traitements qu’elles subissent. Il est temps pour nous de les apprécier en tant que de vraies âmes créées à l’image du Créateur. Tout discours sur les distinctions entre le rôle de l’homme et de la femme dans l’Église ou au foyer doit se fonder sur cette prémisse pour éviter toute déviation vers l’injustice à l’endroit des femmes.
Conclusion
Le mariage est la création de Dieu, et non celle de l’homme. Par conséquent, c’est Dieu qu’il faut consulter, et non les hommes ou la culture, pour le mode d’emploi. Dieu seul est capable de rendre les mariages solides, durables et enrichissants. Et sans le Saint-Esprit nous ne serons jamais les conjoints que nous devrions être!
Pour les débats en classe
► Expliquez les principes que l’église devrait enseigner afin de renforcer les mariages. Lequel de ces principes est négligé dans votre entourage?
► Votre culture traite-t-elle différemment les femmes? Si oui, comment ?
► Les églises de votre pays traitent-elles différemment les femmes? Y a-t-il une différence entre les pratiques des églises et de la culture?
► En vous basant sur l’exemple de Jésus, quelles coutumes méritent d’être changées ?
Prière
Père céleste,
Merci de nous avoir donné le merveilleux cadeau du mariage. Aide-nous à prendre l’engagement nécessaire pour que nous vivions le mariage conformément à tes desseins.
Que l’amour qui prévaut dans nos mariages soit comme l’amour entre le Christ et l’Église. Aide-nous à transcender les prescrits de notre culture en matière de respect les uns envers les autres.
Je te remercie pour l’œuvre du Saint-Esprit qui rend possible des relations joyeuses et solidifie nos mariages. Amen
Devoir de la leçon 6
(1) Présentez à l’écrit certaines pratiques discriminatoires à l’égard des femmes en vogue dans votre culture. Comment une application judicieuse de la vérité biblique pourrait-elle transformer ces pratiques?
(2) Énoncez deux principes évoqués dans cette leçon qui vous sont complètement nouveaux. En un paragraphe expliquez-les avec vos propres mots.
(3) Préparez une brève présentation sur l’un des sujets ci-dessous que vous aurez à présenter au début de la prochaine séance. (L’instructeur attribuera un sujet à chaque étudiant.)
Le dessein de Dieu relatif au mariage
Les buts bibliques du mariage
Comment renforcer son mariage
Une vision biblique de la femme
Le rôle de l’homme et de la femme dans le mariage selon Dieu et l’impor-tance d’être rempli de l’Esprit pour remplir ces rôles.
SGC exists to equip rising Christian leaders around the world by providing free, high-quality theological resources. We gladly grant permission for you to print and distribute our courses under these simple guidelines:
No Changes – Course content must not be altered in any way.
No Profit Sales – Printed copies may not be sold for profit.
Free Use for Ministry – Churches, schools, and other training ministries may freely print and distribute copies—even if they charge tuition.
No Unauthorized Translations – Please contact us before translating any course into another language.
All materials remain the copyrighted property of Shepherds Global Classroom. We simply ask that you honor the integrity of the content and mission.