Introduction au culte chrétien
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Lesson 8: Planifier et diriger le culte d’adoration

55 min read

by Randall McElwain


Objectifs de la Leçon

A la fin de cette leçon, l’étudiant devrait:

(1) Reconnaitre l’importance d’être spirituellement préparé pour la direction du culte.

(2) Comprendre le rôle de la structure et du thème dans les services d’adoration.

(3) Planifier des services d’adoration équilibrés qui parlent à tout le corps du Christ.

(4) Apprécier les qualités nécessaires à un directeur de culte.

(5) Établir la distinction entre diriger et manipuler un culte d’adoration.

(6) Appliquer des mesures pratiques pour pouvoir diriger un culte correctement.

Prescription pour cette leçon

Mémoriser 2 Chroniques 5 : 13-14.

Introduction

► Combien d’heures consacrez-vous par semaine pour préparer le culte d’adoration? Associez-vous les chants avec le sermon? Est-ce nécessaire ce type de planning ou est-ce qu’une programmation rigide dérange la liberté du Saint-Esprit dans le culte?

Imaginez une dame qui prépare un repas pour des invités spéciaux. Peu avant l’arrivée des invités pour le diner, l’hôtesse dit : « Je ne crois pas à qu’il est nécessaire de passer trop de temps à cuisiner un repas. Voici quelques restes de pain, de viande, et de légumes. Mettez-les juste ensemble, faites comme vous voulez. » Feriez-vous cela pour des invités spéciaux? Bien sûr que non ! Vous voulez donner votre meilleur à vos invités.

Imaginez un pasteur qui apporte son adoration en offrande à Dieu qui dit : « Je n’estime pas passer trop de temps à planifier le culte. Je veux que le Saint-Esprit soit libre de s’exprimer à travers moi, donc je ne planifierai rien. Je laisse l’Esprit me guider. »

Certains leaders croient que le Saint-Esprit ne peut pas agir à travers un sermon bien préparé ou un service bien préparé. La Bible pourtant montre la valeur de la planification pour l’adoration. De la soigneuse préparation des musiciens pour l’adoration au Temple jusqu’aux directives de Paul concernant l’adoration pour l’église de Corinthe, l’Écriture montre que la planification est importante pour diriger dans un ministère. Nous ne devons pas apporter une offrande qui ne coûte rien. Nous ne devons pas présenter des « restes » à Dieu. Puisque l’adoration est notre sacrifice à Dieu, Dieu mérite notre meilleure offrande.

Dans cette leçon, nous verrons deux aspects concernant la direction du culte. Premièrement, nous étudierons l’importance de la planification pour l’adoration. Ensuite, nous verrons comment diriger efficacement un service d’adoration.

Préparation pour le service d’adoration

► Lire Exode 28-29. Relever la soigneuse préparation de ceux qui dirigeaient le culte l’adoration en Israël. Comment vous préparez-vous spirituellement, mentalement et émotionnellement pour diriger le culte d’adoration ?

Préparation personnelle du leader du culte d’adoration

La planification du service d’adoration est importante ; mais la préparation personnelle du dirigeant de culte d’adoration l’est encore plus. Nous ne pouvons pas conduire les gens là où nous n’avons jamais été. À cause de cela, nous devons préparer nos cœurs avant que nous essayons de conduire les autres en adoration.

[11]

Dans la leçon 2, nous avions vu les critères exigés par Dieu aux adorateurs. Dieu appelle ses adorateurs à avoir des mains et des cœurs purs. Avant de commencer à préparer le service d’adoration, nous devrions nous préparer en tant que des leaders d’adoration. Nous devons être spirituellement préparés pour conduire l’adoration.

Débutez la préparation du culte par la prière et la lecture de l’Écriture. Passez du temps dans la Parole de Dieu pour votre développement spirituel personnel. Un danger constant pour les leaders de culte, est d’autoriser le ministère de préparation, de remplacer le développement spirituel personnel. Nous devons étudier la Bible pour préparer les sermons aux autres, tandis que nous omettons souvent de laisser la Parole de Dieu de parler à nos besoins spirituels personnels.

Avant de choisir les passages bibliques et les chants qui expriment la pensée de Dieu à la congrégation, prenez le temps de laisser la Parole et l’Esprit de Dieu vous parler personnellement. Puis, pendant que vous vous mettez à planifier le service du dimanche, demandez à Dieu de vous guider dans sa parole, dans le choix du thème du sermon et des cantiques qui parleront aux besoins des gens.

Diagnostique

Que faites-vous pour développer une habitude de dévotion personnelle dans votre vie ? Quels en sont les obstacles? Comment réagissez-vous à ces obstacles ?

Planifier le service d’adoration[1]

Fred Bock a fait un rapport sur la méthode de préparation adoptée par le pasteur sous lequel il a servi. Le Dr. Lloyd John Ogilvie planifiait ses sermons pour une année entière. Plusieurs fois, le thème d’un sermon choisi en Janvier était parfaitement adapté aux besoins de la congrégation quand il était prêché en Juillet. Pourquoi ? « Notre Dieu est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Il connait nos besoins bien à l’avance, bien avant que nous faisons quoique ce soit, …Et quand nous sommes préparés et organisés, nous sommes un instrument plus utile, plus malléable pour le Saint-Esprit. »[2] Le Saint-Esprit connait qui assistera à votre service. Il peut vous guider dans le choix des cantiques et des portions de l’Écriture qui parleront à leurs besoins.

Je ne suggère pas évidemment que vous deviez faire une préparation annuelle. Mais la planification du culte est importante. Une soigneuse planification nous libère des soucis liés aux mécanismes du service et nous aide à focaliser notre attention sur le message. La planification nous éloigne des « routines ». Quand nous ne planifions pas nous tendons à reproduire le service de la semaine précédente. La planification nous aide à être créatifs.

Démarrer avec une structure

[12]

La plupart d’entre nous aiment l’ordre dans la vie. Nous préférons prendre le petit-déjeuner le matin et le diner le soir. Nous lisons habituellement des livres du chapitre 1 jusqu'à la fin, en guise de lire les passages au hasard. Aucun voyageur n’aimerait se trouver sur un vol international et entendre le pilote dire : « Nous n’avons pas encore décidé quelle serait notre itinéraire aujourd’hui. Nous allons juste décoller et attendrons la suite.» Nous chérissons les structures.

La structure dans le culte ne limite pas notre liberté de suivre le Saint-Esprit quand il change nos plans ! La structure oriente le culte, pendant que dernier reste ouvert à la direction du Saint-Esprit, s’il passe outre de notre structure. À la dédicace du Temple, il y avait une structure planifiée, mais la présence de Dieu a changé l’ordre du service.[3]

Dans la section « pour aller plus loin », à la fin de cette leçon, j’ai inclus des esquisses de services que certains leaders utilisent pour planifier le culte d’adoration. Quelques unes pourraient vous être utiles et vous pouvez les adapter à vos services. Elles ne sont pas non modifiables, mais peuvent fournir une structure à utiliser selon vos besoins.

Les structures suivantes sont couramment utilisées pour planifier le culte:[4]

(1) Structure centrée sur le sermon

Proclamation de la vérité : Hymnes, Écriture, sermon
Réponse à la vérité : Invitation, offrande, hymne de clôture

(2) Structure basée sur l’activité du peuple de Dieu en adoration

Le peuple de Dieu se réuni : Appel à l’adoration, hymnes de louange, prière
Le peuple de Dieu écoute la Parole : Lecture du sermon et de l’Écriture
Le peuple de Dieu répond à la Parole : Hymne d’invitation, offrande
Le peuple de Dieu sont envoyés : Hymne de clôture, bénédiction

(3) Structure montrant un dialogue entre Dieu et son peuple (basée sur Esaïe 6)

Dieu se révèle (vs. 1) : Appel à l’adoration
Le peuple de Dieu répond avec louange et confession (vs. 3-5) :
Hymnes et prière
Dieu parle à son peuple (vs. 6-8) : Écriture et sermon
Le peuple de Dieu répond dans un engagement (vs. 8) : Hymne et offrande
Dieu donne pouvoir à son peuple (vs. 9) : Bénédiction

(4) Structure basée sur le psaume 95

L’action de grâce (1-5) : Appel à l’adoration, Hymne de louange
L’adoration révérencieuse (6-7) : Hymnes de consécration, prière
L’écoute de la voix de Dieu (7-11) : Écriture et sermon

Communiquer un seul et unique message

L’adoration parle à Dieu, mais elle parle aussi à la congrégation. Dans l’adoration, nous apportons la Parole de Dieu aux adorateurs. Quand nous planifions un service, il est nécessaire de demander : « Quel est le message que Dieu veut communiquer à son peuple dans le service ? »

N’avez-vous jamais assisté à un service ayant une telle structure ?

Hymnes: 

  • Quel Ami Nous Avons en Jésus
  • Criez au Seigneur
  • Quand Nous Seront Tous au Ciel

Chant spécial:

Viens, Esprit de Dieu

Sermon:

L’appel de Jonas à Ninive – le mandat pour évangéliser

Hymne de clôture:

Venez, c’est l’heure de l’adoration

Quel est le message que les adorateurs vont retenir? Je n’en sais pas. Pendant quatre-vingt-dix minutes, on a chanté à propos du confort dans le problème, du ciel, du Saint-Esprit, et le dernier cantique fut une invitation à l’adoration, l’ensemble constitue la toile de fond pour un sermon sur l’évangélisation. Au cours de la semaine suivante, pensez-vous que les gens vont se souvenir de ce sermon? Peut-être que oui; mais la structure du service n’a pas renforcé ce thème.

Considérez maintenant, un service planifié autour du thème «L’appel de Jonas à Ninive»:

Hymnes:

  • Venez, c’est l’heure de l’adoration (Appel à l’adoration)
  • Que des milliers de langues Chantent
    (Cantique sur l’évangélisation)
  • Jésus Sauve
    (résume le contenu de notre message évangélique)
  • Les gens ont besoin du Seigneur
    (Souligne le besoin de l’évangélisation)

Sermon :

Appel de Jonas à Ninive – Un Défi pour l’Evangélisme)

Chant spécial :

Donc, Je t’enverrai (Un mandat pour l’évangélisation)

Hymne de clôture :

J’irai où tu veux que j’Aille (Une réponse au mandat)

Vu que les leaders ont planifié le service à ce qu’il communique un thème précis, les membres ont plus de chance de se rappeler du message divin de l’évangélisation tout au long de la semaine. Lorsqu’ils verront en voiture des gens dont leurs vies sont dénuées de sens, ils se souviendront que « Les gens ont besoin du Seigneur». Quand ils seront au travail le mardi, ils se réjouiront que Jésus nous a sauvés, et que nous devons partager cette joie avec les autres.

Dieu peut-il opérer à partir d’un service qui n’a aucun thème ? Bien sûr ! Toutefois, nous aidons la congrégation à se focaliser sur le message si nous prenons du temps de planifier soigneusement. Est-ce toujours nécessaire ? Non. Un service, parfois, aura de multiples thèmes que Dieu utilise pour parler aux divers besoins de la congrégation. Nous devons jamais tomber dans le piège, de penser que Dieu travaille seulement, à travers un système. Néanmoins, un thème précis aide souvent les adorateurs à se focaliser sur le message du service.

Maintenir un équilibre dans le culte d’adoration

Nous avons tous nos trucs favoris, qu’ils soient de la nourriture, de la musique, des livres, des jeux, des livres de la Bible, etc. Celui qui planifie le culte doit inclure dans le programme des chants, des passages bibliques, et des thèmes de sermon autre que ses favoris. Une adoration équilibrée communiquera l’Évangile à toute la congrégation.

(1) Une adoration équilibrée montre à la fois la transcendance et l’immanence de Dieu.

Dieu est un Dieu transcendent qui règne sur toute la terre. Il est aussi un Dieu immanent qui réside parmi son peuple. Nous voyons cet équilibre à travers l’Écriture.

Après la traversée de la Mer Rouge, le peuple d’Israël chantait à la fois la puissance de Dieu : « Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, digne de louanges, opérant des prodiges? », et célébrait la délivrance qu’il a opéré de Dieu : « Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté.»[5]

Ésaïe a vu « le Seigneur assis sur un trône très élevé ». Sa majesté s’imposait avec élégance sur dans les cieux. Même lorsque le Seigneur se manifestait dans sa transcendence, il ordonna personnellement Ésaïe d’aller prêcher au peuple…”[6]

Le psalmiste louait le Dieu transcendent : « Oh Éternel notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux.» Mais ce Dieu transcendent accepte de se rabaisser pour développer une relation intime avec l’humanité; « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ?»[7]

Lorsque nous adorons, nous devons prêter attention à la fois à la transcendance et l’immanence de Dieu. Quand notre culte néglige la transcendance de Dieu, il devient notre copain qui n’exige plus de l’obéissance et de la fidélité dans le service. Lorsque notre culte oublie l’immanence de Dieu, nous l’adorons comme un Dieu éloigné qui ne soucie de rien. Dans la planification du culte, nous devrions faire attention à ces deux aspects de la relation de Dieu avec l’humanité. Nous devons rappeler aux adorateurs que nous craignons Dieu ; nous devons aussi nous souvenir que nous nous réjouissons en lui.

L’application

Si nous adorons d’une manière qui tient compte à la fois de la transcendance et de l’immanence de Dieu, nous chanterons des cantiques qui reconnaissent Sa majesté (Adorons le Roi au plus haut des cieux) et sa relation avec l’homme (Emmanuel, Dieu Avec Nous). Dans la prière, nous le louerons pour Ses bienfaits, et nous lui apporterons nos besoins personnels.

(2) Une adoration équilibrée est à la fois, collective et personnelle.

Le Livre des Psaumes contient à la fois de la louange collective et la de louange individuelle. Certains psaumes parlent de «notre» louange ; certains parlent de «ma» louange. Au Temple, les adorateurs Hébreux adoraient ensemble ; à la maison, ils priaient séparé. Jésus allait souvent à la synagogue pour l’adoration en commun ; Il allait aussi dans « un lieu retiré» pour passer du temps seul avec Son Père.[8] L’adoration biblique était à la fois collective et personnelle. Dans le culte, nous devons permettre à la congrégation d’adorer comme un corps, et à chaque adorateur d’exprimer leur dévouement personnel à Dieu.

L’application

L’adoration qui est à la fois collective et personnelle affectera toutes les parties du service. Nous chanterons des chants pour le corps entier (Combien Dieu est Grand!) et des chants d’adoration personnelle (Tu es Mon Roi). Nous prierons à «Notre Père, qui est aux cieux»; et nous permettrons à chaque membre du corps de prier individuellement.

Plus qu’à n’importe quel moment de l’histoire, l’adoration collective devient un défi. Étant à l’ère des téléphones cellulaires, des tablettes, d’un accès constant à l’internet, nous pouvons assister à un service d’adoration tout en restant émotionnellement et spirituellement détachés. Un engagement à adorer Dieu ensemble nous exige de nous détacher des distractions et d’adorer avec le corps.

(3) Un culte d’adoration équilibré inclut un peu de familier et un peu de nouveauté.

Cet équilibre est plus pratique que théologique, mais il est nécessaire si nous voulons impliquer activement la congrégation dans l’adoration. Dans la planification du culte d’adoration, nous devrions équilibrer le familier avec la nouveauté.

Trop de nouveauté dans le culte pousse les membres à devenir des observateurs plus que des adorateurs; ils sont dans l’incapacité d’y participer parce qu’ils ne connaissent pas les chansons. C.S. Lewis s’est plaint une fois que plusieurs pasteurs oublient que Jésus a demandé à Pierre de « nourrir mes brebis » non pas « d’enseigner à mes chiens performants, de nouveaux trucs ». Trop de nouveauté rend difficile de se concentrer sur l’adoration.

Par ailleurs, trop du familier conduit à une routine. Un service complètement prévisible encourage la congrégation à pratiquer un rituel vide de sens.

La planification du culte d’adoration devrait intégrer à la fois le familier et le nouveau. Par exemple, « Combien est Profond l’Amour du Père pour Nous » est un nouveau hymne sur l’expiation. Cet hymne se termine par les mots « ses blessures ont payé ma rançon. », peut être suivi de celui titré « Jésus a Tout Payé » pour nous inciter à répondre au sacrifice de Jésus. Un équilibre entre le familier et le nouveau encourage la congrégation à adorer activement.

L’application

Le culte d’adoration qui équilibre le familier avec le nouveau inclura à la fois des anciens et des nouveaux hymnes. Elle inclura des lectures bibliques familières et peu familières. Avant de lire un passage familier tel que Jean 3 : 1- 21 dans lequel Jésus enseigne sur la nouvelle naissance, nous pouvons lire un passage peu familier tel que Ezéchiel 36: 16-38 dans lequel Dieu promet de laver Israël avec de l’eau et de donner à son peuple un nouveau cœur. Ces deux passages sont étroitement liés par un même thème. Les lire ensemble approfondira la connaissance de la congrégation sur l’enseignement de Jésus en Jean 3.

Si vous introduisez un nouveau chant, faites en sorte qu’il soit encadré avec d’autres chants familiers. Lorsque nous commençons le culte avec un chant non familier, le service commence sur une note incertaine. Il est sage de commencer avec un chant familier et d’introduire ensuite le nouveau chant.

Une église au Taiwan avait une approche créative pour introduire les chants. La plupart des membres de leur congrégation étaient de nouveaux croyants et ne connaissaient pas beaucoup de cantiques. Cette église avait une séance de « répétition » avant chaque service. Vingt minutes avant le culte, les gens chantaient les cantiques qui feraient parties du service d’adoration. Le pianiste jouait la mélodie, ainsi chacun pouvait apprendre le ton. Puisque c’était une répétition, le dirigeant pouvait arrêter et répéter une phrase jusqu’à ce la congrégation l’apprenne parfaitement. À 10:00 h, les gens chantaient de nouveaux cantiques avec confiance.

Planifier comme une équipe.

Ecclésiaste donne ce conseil pratique : « Deux valent mieux qu’un ; parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail.»[9] La planification du culte devrait être un travail d’équipe. Tous ceux qui sont impliqués dans le service d’adoration devraient jouer un rôle dans la planification.

En se réunissant pour chercher la volonté de Dieu pour le service, le pasteur, le directeur de chants, et les autres leaders de l’église mettent ensemble leurs talents pour la gloire de Dieu. En travaillant en équipe, les forces de chacun d’eux contribuent à la réussite du culte d’adoration.

Planifier sur le long terme.

Aucun service simple n’inclut l’intégralité du message de la Bible, mais au fil du temps nous devrions communiquer tous les aspects de l’Évangile à nos adorateurs. Chacun de nous a des sujets favoris ; nous devons nous efforcer à chanter et à prêcher les sujets qui ne sont pas nos favoris.

Certains pasteurs et dirigeants de culte utilisent un guide de lecture biblique qui couvre toute la Bible pendant trois ans.[10] D’autres leaders planifient hebdomadairement. Ceux-ci se retiennent par prudence d’élaborer un plan à long terme visant à présenter la totalité du message biblique.

Même si vous ne suivez pas strictement le calendrier d’un guide de lecture, le fait de tenir compte des principales fêtes de l’année Chrétienne, vous guidera vers les aspects importants de l’Évangile. Les principales fêtes dans l’année Chrétienne sont :

  • L’Avènement (4 dimanches avant la Noël) : les thèmes privilégiés sont la première et la seconde venues du Christ.
  • La Noël : les thèmes privilégiés l’incarnation et la naissance du Christ.
  • La Carême : (6 dimanches avant la Pâque) : les thèmes privilégiés la souffrance et la mort de Jésus, aussi bien que les exigences du discipulat pour tout croyant.
  • La Pâque : les thèmes privilégiés la résurrection et l’ascension du Christ
  • La Pentecôte : les thèmes privilégiés sur le Saint-Esprit et l’Église.

Que vous suiviez une séquence formelle ou un plan hebdomadaire, assurez-vous que votre congrégation entend tout l’Évangile comme une partie de l’adoration.

Planifier Paisiblement.

L’adoration ne s’agit pas de nous ; elle est notre offrande à Dieu. La planification du culte fait partie de cette offrande. Nous devons planifier le culte sans être pressurés par la culpabilité « Est-ce assez bien ? » Nous adorons un Dieu de grâce. Notre offrande est acceptée non pas parce qu’elle est « assez bonne», mais parce que Dieu accepte de ses enfants l’offrande qui est faite avec joie.

Ce principe est important pour éviter le piège d’imiter telle ou telle église. Dans un monde de technologie et de multimédia comme le nôtre, plusieurs leaders d’église ressentent une pression constante à être aussi à jour que les autres églises. Les pasteurs courent après la dernière technologie. Les directeurs de musique s’acharnent à chanter les cantiques récents. Et les adorateurs deviennent des «clients » cherchant les églises qui offrent de nouvelles attractions.

Les dirigeants de culte planifient leur service dans le calme. Ne cédez pas à la tentation d’essayer d’impressionner Dieu avec votre offrande. Ne permettez pas les instruments d’adoration (musique, technologie, etc.) de remplacer la véritable adoration. Apportez-lui votre meilleur sachant que le Dieu de grâce prend plaisir dans l’odeur pure de votre sacrifice. Donnez-lui votre meilleur, et ensuite faites-lui confiance d’accepter votre offrande. L’adoration n’est pas une compétition avec les autres églises; c’est une offrande destinée Dieu.

 


[1] Beaucoup du contenu sur la planification d’adoration vient de “The Nuts and Bolts of Worship Planning” disponible à http://worship.calvin.edu/resources/resource-library/the-nuts-and-bolts-of-worship-planning.

[2] Lois and Fred Bock, Creating Four-Part Harmony.(IL: Hope Publishing, 1989), 43.

[3] 2 Chroniques. 5:13-14.

[4] Les structures mentionnées dans ce texte sont pour un service entier. Certains dirigeants de culte utilisent des structures uniquement la partie musicale du service. Ces genres de structure ne sont pas mentionnées parce qu’elles tendent à séparer « l’adoration » du reste du service. Selon le modèle biblique, l’adoration inclut tout le service ; elle n’est pas une musique spéciale ni une collection d’adoration” qui implique les mains levées, les pleurs, et même un changement du timbre vocale (Cité de Judson Cornwall)

Ces divisions (adoration contre sermon; louange contre adoration) ne viennent pas de la Bible. Les mots “louange” et “adoration” sont utilisés interchangeablement dans l’Écriture; ils ne sont pas des catégories séparés. Si la louange n’est pas “authentique” et ne viennent pas d’un cœur adorable, ce n’est pas une véritable louange.

Le résultat de ces divisions a souvent été pour segmenter le service en deux catégories. “Adoration” implique seulement l’émotion; la prédication implique seulement l’esprit. Cela contredit ce qu’enseigne l’Écriture sur l’adoration. La réponse de Jésus à la femme Samaritaine, a montré que l’adoration implique tout le monde. (“Adorer en esprit et en vérité.) Dans Romains 12, Paul a montré que l’adoration implique le sacrifice de la totalité de notre. Les services d’adoration qui isolent l’adoration à 20 minutes “Collection d’adoration” nous écarte de la définition biblique de l’adoration à une approche centrée sur l’homme et basé sur l’émotion d’adorer.

[5] Exode 15:11-13.

[6] Esaïe 6:1-13.

[7] Psaumes 8.

[8] Luc 4:16 et Marc 1:35.

[9] Ec. 4:9.

[10] Disponible en ligne au http://lectionary.library.vanderbilt.edu/calendar.php.

[11] « Une personne qui guide les autres dans la présence du Roi, doit avoir voyagé assez loin dans le pays du Roi, et l’avoir même rencontré en personne.
- Charles Spurgeon

[12]La spontanéité sans l’ordre peut devenir chaotique, et l’ordre sans la spontanéité peut devenir inanimé.
- Franklin Segler and Randall Bradley

Diriger le Service d’Adoration

La plus importante question : Qui est l’auditoire?

► Quel est le rôle de la congrégation dans l’adoration? Quel est le rôle des dirigeants de culte? Quel est le rôle de Dieu ?

Plus d’un voient l’adoration comme un concert. La congrégation écoute tandis que le pasteur et les musiciens performent. Le sanctuaire est une salle de concert.

Barry Liesch a décrit cette représentation du culte comme un jeu de football américain[1] :

  • Les leaders d’adoration sont les joueurs faisant l’adoration.
  •  La congrégation est l’assistance dans les stands regardant le match.
  • Dieu est l’entraineur qui dit aux leaders d’adoration quoi faire.

La représentation du culte biblique est bien différente. Dans le culte biblique, la congrégation adore pendant les dirigeants agissent comme des entraineurs guidant l’adoration :

  • Le leader du culte est l’entraineur guidant la congrégation.
  • Les adorateurs sont les joueurs qui font l’adoration.
  • Dieu est l’ "assistance" qui reçoit notre adoration.

Dans une performance dramatique, vous ne remarquez jamais le “souffleur”. Ce dernier sait chaque réplique de la pièce et signale à chaque acteur quand il est l’heure d’entrer en scène. S’il fait bien son travail, l’assistance ne le remarque jamais. C’est le rôle des leaders de culte. Notre travail ne consiste pas à adorer “pour les gens”, mais à guider la congrégation dans l’adoration. La congrégation adore, avec le pasteur et le leader musical, dans la présence de Dieu. Notre but dans l’adoration est de plaire à Dieu. Car il assiste à notre adoration.

Toutefois, Dieu est plus qu’un simple assistant. C’est lui qui alimente tout ce que nous faisons dans l’adoration. Et, le leader d’adoration est plus qu’un entraineur ou un souffleur. Le leader d’adoration est à la fois un souffleur et un adorateur. L’adoration implique de multiples rapports :

  • Dieu invite les adorateurs, reçoit l’adoration, et guide les leaders du culte pendant qu’ils conduisent la congrégation.
  • Les leaders du culte guident la congrégation dans l’adoration, écoutent la voix de Dieu, et participent en tant que adorateurs.
  • La congrégation offre son adoration à Dieu, écoute la Parole de Dieu, et parle l’un l’autre dans l’adoration.

Comment éviter de transformer le culte en un concert[2]

(1) Chantez les hymnes que les gens connaissent (ou peuvent apprendre facilement). Chantez-les dans la gamme musicale de l’assemblée. Utilisez les nouveaux chants avec modération.

(2) Chantez et célébrez la puissance, la gloire, et le salut de Dieu. Servez votre congré-gation. Saturez-les de la Parole de Dieu. Ne chantez pas les cantiques ayant peu de valeur théologique.

(3) Gardez les lumières allumées. Ne parlez pas trop. Ne laissez pas le visuel devenir votre débouché pour la créativité au détriment de la centralité de l’Évangile.

(4) Adaptez votre direction de culte et les chants que vous sélectionnez au groupe le plus représentatif de votre congrégation. Dirigez en pasteur.

(5) Attirez l’attention sur Jésus, et non sur vous-même.

Les qualités du leader de culte d’adoration

Qu’importe votre position à l’église, en tant que leader de culte, vous occupez un rôle pastoral. Si vous êtes le pasteur, vous avez déjà compris. Si vous êtes un leader laïc, vous devez comprendre que ce rôle vous met dans une position de leadership spirituel.

En choisissant un leader de culte, nous devons tenir comptes de ses qualifications spirituelles, pas seulement de ses compétences musicales et autres. Lorsque les apôtres choisissaient les diacres pour prendre soin des veuves grecques, ils cherchaient des hommes « de qui l'on rende un bon témoignage, qui soient pleins d'Esprit-Saint et de sagesse »[3]. Les qualifications éthiques, morales et spirituelles étaient d’une importance primordiale.

Dans certaines églises, le choix des leaders de culte, des musiciens, et d’autres leaders, est basé sur la popularité. Si les diacres qui servaient aux tables étaient choisis pour leurs qualifications spirituelles, certainement les leaders de culte devraient être choisis sur la base de leur spiritualité.

Si vous avez un rôle quelconque à jouer dans le culte d’adoration de votre église (comme pasteur, musicien, ou autre), vous devriez développer les qualités qui rendent un leader de culte performant.

  • Discernement spirituel. « Suis-je sensible à la direction du Saint-Esprit ?»
  • Sensibilité. « Suis-je sensible aux besoins de la congrégation ? Est-ce que je sélectionne des cantiques et des passages bibliques qui parlent de ces besoins ? »
  • Coopération. «Est-ce que je sers efficacement dans une équipe? Suis-je coopérant quand le pasteur me demande de changer l’hymne de clôture ? Est-ce que j’embrasse les besoins de l’équipe entière ? »
  • Connaissance. « Est-ce j’augmente ma connaissance de la Parole de Dieu ? Ai-je placé la Parole de Dieu au centre du culte?
  • Sagesse. «Suis-je en train de grandir dans la sagesse pour comprendre et apporter des éléments de solution aux conflits liés au mode d’organisation du culte? Est-ce que je dois me discipliner pour être prêt à écouter et lent à parler ? »[4]
  • Patience. «Suis-je patient quand la congrégation es lente à répondre à mon plan pour le service ?»
  • Humilité. «Suis-je disposé à chanter une chanson qui parle aux besoins des membres les moins instruits de ma congrégation ? Suis-je disposer à prêcher dans un style simple qui répond aux besoins des membres non-éduqués de ma congrégation ? Est-ce que je dirige avec humilité ou est-ce que je me vois comme étant supérieur à l’église où Dieu m’a placé ? En tant que leader d’adoration, votre créativité doit céder à votre responsabilité pastorale. Votre première obligation est de prendre soin des gens.
  • Créativité. «Est-ce que je cherche des moyens pour rendre l’adoration signifi-cative ? Est-ce que j’évite de tomber dans une routine où tous les services sont identiques? »
  • Discipline. «Est-ce que je discipline ma créativité pour éviter toute distraction durant le culte? Est-ce que j’évite de rendre chaque service si nouveau de sorte que les gens ne puissent pas concentrer leur attention sur Dieu ?”
  • Excellence. «Est-ce que j’apporte mon meilleur offrande chaque semaine ? Est-ce je grandis continuellement comme un leader d’adoration ? »[5]

Conseils pratiques pour diriger un culte d’adoration

Un leader ne peut pas forcer les gens à adorer ; toutefois, il peut faciliter la congrégation à se concentrer sur l’adoration.

Diriger par l’exemple

L’un des privilèges de la direction du culte est l’opportunité d’adorer avec la congrégation. Le leader doit adorer pendant qu’il dirige la congrégation dans l’adoration.

Malheureusement, adorer peut devenir difficile pour le leader du culte. Nous pouvons devenir si préoccupés lors de la direction du culte que nous risquons de ne pas adorer ! Si vous êtes le directeur de chant, vous pourrez vous trouver entrain d’essayer d’adorer tandis vous réfléchissez ainsi :

  • «La soliste est en retard. J’espère qu’elle arrive à temps pour le chant spécial ! »
  • « Les gens ne chantent pas bien sur le premier hymne. Cette chanson est-elle trop difficile pour notre église ? »
  • « Il semble que nous chantons trop lentement. Dois-je chanter la prochaine strophe plus rapide? »

Si vous êtes un pasteur, vous pourrez vous trouver entrain d’essayer d’adorer pendant que vous réfléchissez :

  • « Nous avons 10 personnes de moins que la semaine dernière. Où sont-ils ? »
  • « Devrais-je terminer le sermon avec une invitation ? »
  • « Cette chanson ne va pas avec le sermon! Comment puis-je passer d’une chanson sur le paradis à mon sermon sur le Jugement ? »

Nous ne devons pas permettre aux mécanismes de la direction du service de remplacer l'adoration dans nos vies. Pendant que nous dirigeons le culte, nous devons adorer. Cela inspire la congrégation à adorer. Quelqu’un a dit un jour : « En tant que des dirigeants de culte nous ne sommes pas des chiens bergers qui pince les talons de la congrégation pour lui conduire dans la direction voulue. Nous sommes des adorateurs qui invitons l’assemblée à nous accompagner dans la présence de Dieu. Les membres de la congrégation n’adorent pas quand le leader leur dit d’adorer ; ils adorent quand le leader adore. Le leader de culte doit donc diriger par l’exemple.

Diriger par l’encouragement

Sally était debout jusqu’à 3:00 a.m, s’occupant d’un enfant malade. Après trois heures de sommeil, elle s’est réveillée pour préparer le petit-déjeuner et se préparer pour l’église. Elle arrive à l’église épuisée par manque de sommeil, découragée parce qu’elle a réprimandé son fils durement, quand ce dernier a oublié de déposer un jouet; et elle est spirituellement affaiblie parce qu’elle avait passé peu de temps seule avec Dieu cette semaine.

Pasteur Bill veut voir plus de participation dans le culte. Après le premier chant, il s’est mis devant la chaire et dit : « Qu’est-ce qui ne va pas avec vous sœurs et frères? » Nous sommes dans la présence de Dieu. Nous adorons le Roi, et il semble que certains d’entre vous préféraient de prendre une sieste à la maison! Vous devez en avoir honte. Rejoignez dans l’adoration !

Les intentions de Pasteur Bill sont bonnes. Il veut sa que sa congrégation soit active dans l’adoration, mais comment Sally reçoit-elle ces réprimandes? Elle se dit : « Je suis une mère ratée ; j’étais trop dure avec mon fils. J’échoue en tant que chrétienne, car j’ai raté d’honorer mon engagement hier. J’échoue même en assistant la réunion de l’église ; Dieu est fâché parce que je ne chantais pas. » En utilisant la culpabilité comme un agent de motivation, Pasteur Bill a rendu l’adoration même plus difficile pour Sally.

En tant que des leaders du culte, nous devrions encourager les gens à adorer. Il faut que notre vie personnelle soit d’abord un culte d’adoration. Dès lors nous pouvons laisser Dieu de s’en charger des résultats. Car c’est uniquement la grâce de Dieu qui rend l’adoration possible ; c’est la grâce de Dieu qui attire le cœur d’un adorateur.

Nous devrions encourager les adorateurs avec des mots positifs, mais nous ne devrions pas essayer de les manipuler en faisant usage de la culpabilité ou d’agiter artificiellement leurs émotions. Notre but est de les guider vers Dieu. C’est lui qui inspire l’adoration ; celle-ci ne dépend pas de nos techniques motivationnelles ou de notre manipulation émotionnelle. Nous, en tant que des leaders de culte, n’avons pas besoin de faire le travail de Dieu !

J’ai commencé cette section avec l’histoire de Sally. Laissez-moi terminer avec une vraie histoire d’un humble leader de culte qui sait comment encourager. David luttait pour avoir une jeunesse active dans le culte d’adoration. Il a remarqué que les jeunes étaient beaucoup plus intéressés à envoyés des texto qu’à adorer. Certains leaders auraient débuté le service disant quelque chose similaire à ceci: « Les enfants, nous sommes ici pour adorer Dieu. Mettez de côté ces téléphones et concentrez-vous sur l’adoration. Vous n’avez pas fait preuve de respect envers Dieu ! »

David a eu une réaction totalement différente. Tandis que le guitariste jouait une douce mélodie, David a doucement dit « puisque nous venons dans la présence de Dieu pour l’adorer, je sais que vous ne voulez pas distraire votre voisin. Mettons tous de côté, nos téléphones et écoutons la voix de Dieu ce matin.» Toutes les personnes présentes dans la salle ont mis de côté leur téléphone. C’est ainsi que David a humblement recommandé la jeunesse de son église d’adorer.

Diriger ou Manipuler?

Lisez le témoignage d’un leader de culte contemporain.

J’étais étudiant en première année lorsque j’ai visité une église qui se trouvait tout près de l’université que je fréquentais. L’atmosphère accueillante de l’enceinte ainsi que sa lumière clignotante et la musique stimulante de l’église étaient très captivants. Le dirigeant du culte jouait une guitare couteuse. Au début du service, j’ai remarqué un microphone non-utilisé, placé au niveau de sa taille. « À quoi cela pourrait-il bien servir ? » Je me suis demandé, et ensuite j’ai levé les mains et je me suis laissé emporter par la musique.

Le son était formidable, et la louange impressionnante. On pouvait voir que la musique était soigneusement planifiée pour aboutir au dernier cantique. Pendant que le dirigeant chantait la dernière strophe (Je me suis agenouillé, pour me soumettre complètement), il est tombé à genoux. C’était à ce point que je me suis rendu compte de la finalité du microphone inutilisé. Il était placé à la hauteur parfaite afin que le leader ait été capable de chanter et de jouer la guitare pendant qu’il se trouvait à genoux. Je ne veux pas juger les intentions de l’église, mais je ressentais que j’avais été manipulé jusque-là pour agir de la sorte en ce moment émotionnel, lequel avait clairement été planifié à l’avance.[6]

Cet exemple est tiré d’un culte d’adoration contemporain, mais des exemples pourraient être tirés aussi du culte traditionnel. Le problème de la manipulation n’est pas limité à un style d’adoration. Sans tenir compte du style musical ou de la sincérité de nos intentions, nous pouvons traiter les membres comme des marionnettes que nous manipulons pour susciter chez eux une émotion particulière.

Est-ce que l’émotion est une mauvaise chose dans le culte? Absolument pas. Les exemples bibliques de l’impact des émotions dans le culte sont légions. Est-il mauvais de tenter d’inspirer un comportement émotionnel ? Non, car une communication adéquate touche à la fois l’esprit et les émotions. Toutefois, si nous ne sommes pas prudents, nous pouvons provoquer un effet émotionnel particulier en dehors de l’activité du Saint- Esprit.

Comment établir la différence entre diriger et manipuler une assemblée? Il y a manipulation lorsque la réponse de la congrégation dépend de l’efficacité des actions des leaders plutôt que de la puissance du Saint-Esprit. Peut-être que nous pouvons jamais distinguer parfaitement entre diriger et manipuler, mais il y a des signes qui suggèrent que nous pourrons être entrain de franchir la ligne de la manipulation.

[9]

  1. Nous sommes sur le point de manipuler le culte lorsque nous confondons l’émotion avec l’adoration. Nous commençons par ressentir qu’il est de notre responsabilité de créer une réponse émotionnelle. Certains leaders de culte ont même dit : « Simule-la jusqu'à ce qu’elle soit réelle. Simulez l’émotion jusqu'à ce les gens la ressentent pour vraie.» Une telle pratique suggère notre travail consiste à utiliser l’émotion pour créer l’adoration. Les leaders de culte dirigent l’adoration, mais ils ne la créent pas.
  2. Nous sommes sur le point de manipuler le culte lorsque nous assumons qu’une forte émotion est nécessaire pour changer les cœurs. Dieu peut intervenir dans un service d’église rempli d’émotion, mais il est aussi capable de travailler à des moments paisibles à la maison. Nous sommes sur le point de manipuler la congrégation si nous croyons que c’est seulement par nos efforts, que Dieu peut apporter un changement dans les cœurs de ceux nous servons.
  3. Nous sommes sur le point de manipuler l’assemblée lorsque nous croyons qu’une position physique particulière a un lien quelconque avec l’adoration. Il arrive parfois qu’un leader désirant de faire participer les membres les disent : « Si vous aimez Jésus, mettez les mains en l’air.» De toute évidence, il y aura quelqu’un dans la congrégation qui n’aime pas vraiment Jésus qui lèvera les mains! Tandis qu’un autre qui aime Jésus pourrait ne pas lever les mains. On ne peut comparer l’adoration avec une action physique particulière. De même que le fait de s’asseoir paisiblement durant la prière ne prouve pas que nous priions, l’action de battre les mains lorsque nous chantons ne prouve pas non plus que nous adorions. Dieu seul peut voire le cœur de l’adorateur. « Lorsque les dirigeants de culte évaluent des attitudes du cœur au regard des manifestations externes, ils s’aventurent sur un terrain dangereux. »[7]
  4. Nous sommes sur le point de manipuler l’assemblée lorsque nous tentons de dupliquer ce que Dieu a déjà fait dans un autre espace ou à une autre époque. Quand Dieu travaille, il travaille à sa manière. Nous ne pouvons pas pousser Dieu à intervenir « sur demande ». Nous supposons qu’il doit bénir tel cantique cette semaine, parce qu’il a béni ce même cantique la semaine dernière. Les dirigeants de culte doivent laisser Dieu d’intervenir en toute liberté. Il n’y a pas de recette magique qui crée la même manifestation spirituelle à chaque situation.
  5. Nous sommes sur le point de manipuler l’assemblée quand nous mesurons notre ministère par notre habilité à obtenir une réaction positive des gens. Tout prédicateur ou musicien aime avoir une réaction de l’assistance ; c’est normal. Mais quand nous mesurons l’efficacité de notre ministère par ces réactions, nous sommes en danger de nous reposer sur notre capacité plutôt que sur le Saint- Esprit.

Ce sujet est difficile. Les mêmes paroles prononcées dans deux situations différentes peuvent être justement le résultat de motivations différentes. D’un côté, si nous sommes négligents, nous pouvons commencer à manipuler les gens. D’un autre côté, si nous sommes dédaignons trop les émotions, notre leadership peut être remis en question!

Pour cela, nous devrions être lents à juger le culte d’une autre personne mais prêt à évaluer notre propre leadership. Nous devons demander à Dieu de nous révéler ce qui nous motive. Nous devons être prudents dans la direction du culte pour ne pas manipuler les adorateurs à ce qu’ils répondent de la manière que nous désirons.

Questions pratiques

Comment débutons-nous un service d’adoration?

« L’horloge marque 10 : 00 h, il est l’heure de commencer le service. Le pasteur essaie de trouver le directeur du culte. Trois dames partagent une recette de cuisine. Quatre hommes parlent à propos du manque de pluie pour les récoltes. Comment faire la transition entre ces différentes activités et l’adoration ? »

L’une des responsabilités importantes du leader de culte est l’ouverture du service. Comment pouvons-nous inviter le peuple de Dieu dans Sa présence?

  • Certaines églises commencent avec un moment de silence. Le leader dit tout simplement au début : « Rejoignez-nous dans un moment de prière silencieuse tandis que nous entrons en la présence de Dieu. »
  • Certaines églises commencent avec un moment musical comme un « Appel à l’adoration ». Ce moment musical peut être assuré par une chorale, un individu, ou la congrégation chantant un cœur. À l’église que je fréquente, le pasteur se présentera pour chanter un refrain tel que: «J’entrerai dans ses portes avec des louanges dans mon cœur….”
  • Certaines églises commencent avec un verset biblique souvent tiré des Psaumes.

« Venez, chantons avec allégresse à l’Éternel! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. Allons au-devant de lui avec des louanges, faisons retentir des cantiques en son honneur! »[8]

Parmi les psaumes qui invitent l’adorateur dans la présence de Dieu, on trouve : Psaume 15; 66:1-4; 96:1-4; 100; 105:1-3; 107:1-3; 149:1-2; 150

Les annonces font-elles partie de l’adoration?

Un pasteur espagnol a demandé : « Où est-ce qu’on doit placer les annonces dans le culte? Nous essayons de nous concentrer sur l’adoration et la présence de Dieu dans notre église. Nous avons un service magnifique. Mais il se termine toujours avec une liste d’annonces ennuyeuse. Cela affecte l’esprit du service. Peut-on considérer les annonces comme une partie de l’adoration ? »

Qu’importe l’endroit où nous mettons les annonces, elles peuvent déranger le service. Les annonces sont rarement une partie de l’adoration; au contraire, elles l’interrompent. Que pouvons-nous faire? Il n’y a pas de réponse parfaite, mais ces quelques suggestions pourront améliorer la situation:

  • Si possible, imprimez les annonces, au lieu de les lire à haute voix. Soyez bref lorsque vous faites des annonces en public.
  • Utilisez un projecteur pour projeter les annonces avant le début du service.
  • Certaines églises font les annonces, prient pour un temps, puis débutent le service. J’ai visité une église qui commence son service à 10 :00. Cette église fait les annonces à 9 :50. Le pasteur a dit que : « Cela accompli deux choses. Premièrement, il encourage les gens à venir en avance, parce qu’ils n’entendront pas les annonces s’ils ne sont pas à l’église vers 9 :50. Deuxièmement, il nous permet de nous concentrer entièrement sur l’adoration dès les premiers mots du service.»
  • Ne laissez pas les annonces interrompre l’esprit du service. Au contraire, voyez les annonces comme un moyen pour accomplir le ministère de l’église, faites les annonces, et continuez. Lorsque nous reconnaissons que les activités de l’église (prière des groupes, service à la communauté, les ateliers de sensibilisation, le projet de l’église, et.) font parties de l’adoration, les annonces de ces activités font parties de l’adoration de l’église. Tout comme un père pourrait exactement terminer une dévotion familiale en rappelant à la famille les plans de la semaine, le pasteur pourrait terminer un service d’adoration en rappelant à l’église les activités de la semaine. Les annonces des activités de l’église nous rappellent que nous sommes une famille ; la fraternité de la famille est un aspect important de l’adoration.

Dangers à éviter: nous faisons ceci parce que…

Une jeune mariée préparait un jambon pour le diner du dimanche. Avant de mettre le jambon au four, elle en a enlevé soigneusement une extrémité avant de le placer dans un petit plateau. Son mari a demandé: «Pourquoi fais-tu donc cela?» Elle a répondu: «  C’est ainsi qu’il faut cuisiner un jambon ? Ma mère a toujours enlevé une extrémité du jambon avant de le faire cuire. Je pense que ça aide en augmente la saveur. »

La jeune mariée se mit donc à se demander: « Quel lien existe-t-il en effet entre la coupe d’une extrémité du jambon avec sa saveur ? » Sa mère lui a dit : « c’était ma mère qui coupait toujours une extrémité du jambon avant de le cuisiner. Cela semble avoir un effet sur la saveur. Demandons-lui.»

La jeune mariée a contacté sa vielle grand-mère qui ne cuisinait plus mais elle a répondu à leur question. « Oui, je me souviens pourquoi je coupait l’extrémité du jambon. Lorsque ton grand-père et moi sommes mariés, nous ne pouvons-nous offrir beaucoup de casseroles. Mon unique plateau de rôtissage était petit. Un jambon ne tiendrait pas dans ma casserole à moins que je lui aie coupé une extrémité! »

Depuis quarante ans la fille et la petite-fille de cette dame pratiquaient une «tradition » qui n’avait aucun sens. Et pourtant, elles n’avaient jamais demandé : « Pourquoi ? »

En tant que des leaders de cultes, nous faisons parfois des choses sans demander « pourquoi ? »

  1. Nous le faisons parce que… les églises dans le passé le faisaient. Il y une valeur dans la tradition. Si les églises dans le passé faisaient quelque chose, nous ne devrions pas le rejeter sans demander « pourquoi faisaient-elles cela ? » Il se peut que l’on trouve une raison valable pour préserver la tradition; mais si l’unique raison est parce que « les églises l’ont fait dans le passé», cette raison est bien insuffisante.
  2. Nous le faisons parce que… les grandes églises le font. Il est utile d'apprendre des autres. Si une pratique fonctionne dans d'autres églises, nous devrions demander: «Cette pratique nous sera-t-elle bénéfique? Pourquoi la pratiquent-elles? » Nous pouvons trouver qu'il y a de bonnes raisons de copier une pratique cultuelle; mais si c’est l’unique raison, cette pratique peut ne pas être utile pour notre situation.
  3. Nous faisons cela parce que … les gens l’aiment. Il y a une valeur dans la tradition qui encourage la participation des gens. L’Écriture ne dit nulle part que votre culte devrait être ennuyant ! Il se peut que nous trouvions qu’un chant favori de notre peuple est vrai et formidable. Si c’est le cas, c’est mieux; mais si « les gens aiment » un chant qui n’est pas de la vraie doctrine, ce n’est pas une raison de le chanter.
  4. Nous faisons ceci parce que… cette pratique nous permet d’adorer Dieu en esprit et en vérité. C’est l’ultime raison pour ce que nous faisons. Dans la planification et la direction du culte, nous devrions nous demander : « Est-ce que ce chant nous aide à mieux adorer Dieu ? Cet ordre à adorer nous dirige-t-il dans la présence de Dieu ? Une invitation sera-t-elle la meilleure façon d’avoir une réaction à ce sermon, ou devrions-nous finir avec un chant de louange ? Comment adorons-nous Dieu en esprit et en vérité cette semaine ?

 


[1] Barry Liesch, The New Worship, [La Nouvelle Adoration] 2nd ed. (MI: Baker Books, 2001), 123.

[2] Adapté du “Are We Headed For A Crash? Reflections on the Current State of Evangelical Worship,” Jamie Brown. Available at www.worthilymagnify.com.

[3] Actes 6:3.

[4] Jacques 1:19.

[5] La qualité de l’excellence ne signifie pas que seuls les leaders professionnels formés peuvent diriger le culte d’adoration. Harold Best définit l’excellence comme “le processus de devenir meilleur qu’avant.” Puisque l’adoration est notre offrande à Dieu, nous devons continuellement chercher à devenir meilleur que nous étions. Harold Best, Music through the Eyes of Faith (San Francisco, Harper Books, 1993), 108.

[6] Joel Wentz, “Confessions of a Former Worship Leader.” [Confession d’un Ancien Leader d’Adoration]

[7] Warren Wiersbe, Real Worship (MI: Baker Books, 2000), p. 215.

[8] Psaumes 95: 1-2

[9]« Lorsque les dirigeants de culte évaluent des attitudes du cœur au regard des manifestations externes, ils s’aventurent sur un terrain dangereux. »
- Warren Wiersbe

Conclusion: Lorsque Nous Avons Échoué dans l’Adoration

Le service était un désastre. La congrégation chantait l’hymne d’ouverture tièdement. La chorale avait pratiquée mais elle chantait très mal ce matin-là. La soliste a oublié les paroles de son chant. Je jouais de mauvaises notes sur le piano. Le sermon du pasteur ne paraissait pas connecter avec les gens. Le service était un désastre. Avez-vous connu une telle situation? Que faites-vous quand vous avez échoué dans un culte d’adoration ?

(1) Rappelez-vous que tout culte est une répétition.

Notre adoration est une répétition pour l’adoration au ciel. Nous sommes des gens imparfaits et notre adoration sera toujours imparfaite. « Nous sommes appelés à donner notre meilleur dans l’adoration, et non pas à offrir la perfection. »[1]

(2) La prochaine semaine viendra.

Ne donnez pas votre démission lundi matin. Attendez jusqu'à mardi pour analyser le service. Apprenez de l’échec et continuez à avancer. Dans le service je viens de décrire, l’hymne d’ouverture était inconnu à la congrégation. Mais je pensais qu’ils le connaissaient. J’ai écrit une note dans mon cahier d’hymne : « Je dois enseigner cet hymne à la chorale avant de le chanter une autre fois. » Apprenez de vos erreurs, cherchez l’aide de Dieu, et laissez lui vous utiliser dimanche prochain.

(3) Souvenez-vous que l’adoration repose sur la grâce.

Plusieurs leaders de culte sont des perfectionnistes; ils ne sont jamais satisfaits. Dans l’adoration, il ne s’agit de perfection, mais de la grâce. Dieu travaille même à travers nos erreurs pour atteindre Ses objectifs. C’est ainsi que cela devrait être! Pendant que nous réalisons que c’est Dieu qui habilite l’adoration, nous sommes emmenés vers un lieu d’humilité et de soumission.

(4) Si nous avons donné notre meilleur, nous n’avons pas échoué.

Ce dimanche que j’ai décrit, j’ai me dirigeait vers la sortie de l’église tout découragé. Pendant que je quittais l’édifice, Tom était entrain de m’attendre. Tom est timide et parle rarement, mais ce matin-là il a dit : « Tu as joué Jésus m’aime» pour l’offrande. (Oui, je savais ce que je jouais–J’ai tout gâché !) Tom m’a dit ensuite : « J’avais besoin d’entendre cette chanson. Cette semaine le docteur m’a annoncé que j’ai un cancer. J’avais besoin d’être rappelé que Jésus m’aime. »

Si nous avons donné notre meilleur, nous n’avons pas échoué. Dieu travaille à travers nos faibles efforts pour communiquer sa Parole à ceux que nous servons.

 


[1] Cette citation et les suggestions dans cette section viennent de Franklin Segler and Randall Bradley, Christian Worship (TN: B&H Publishing, 2006), p. 274-275.

Devoir

(1) Que l’étudiant passe un test préparé à partir de cette leçon. Ce test doit inclure les versets à mémoriser.

(2) Dans les leçons 6 et 7, vous avez sélectionné des cantiques et des passages bibliques sur cinq sujets différents. Planifiez cinq services pour ces cinq sujets, en procédant un service par sujet. Soyez aussi précis que possible dans la planification d'un service complet qui inclut des chants de la congrégation, des lectures bibliques, un thème et un texte pour le sermon, ainsi que tout autre élément approprié à votre service. Utilisez un ou plusieurs des esquisses ci-après pour ce projet.

(3) Discussion en groupe. Regardez les «Points clés» à la page 22. Y a-t-il des points avec lesquels vous n'êtes pas d'accord? Selon vous, quels sont les points les plus importants pour votre utilisation immédiate?

 

Plans de planification du culte

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Modèle d’un culte structuré autour du sermon

Objectif

Activités cultuelles

Plan hebdomadaire

Proclamation de la vérité

Hymnes

Écriture

Sermon

 

Réponse à la vérité

Invitation

Offrande

Hymne de clôture

Bénédiction (Écriture)

 

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Modèle d’un culte basé sur le psaume 95

Le modèle biblique

Activités cultuelles

Plan hebdomadaire

Entrez dans les portes avec des louanges

Appel à l’adoration

Hymnes de louange

 

Adoration continuelle

Hymnes de Consécration

Prière

 

Écoutez la voix de Dieu

Lecture biblique

Sermon

 

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Modèle d’un du culte fondé sur les activités du peuple de Dieu dans le culte

Mouvement

Activités cultuelles

Plan hebdomadaire

Le peuple de Dieu se rassemble

Louange

  • Appel à l’adoration
  • Hymnes de louange
  • Confession
  • Prière

 

Le peuple de Dieu entend la Parole.

  • Lecture biblique
  • Sermon

 

Le peuple de Dieu réagit à la Parole.

  • Chant d’engagement.
  • Prière
  • Offrande

 

Le peuple de Dieu est envoyé

  • hymne de clôture
  • Bénédiction (Ecriture)

 

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Modèle du culte montrant le dialogue entre Dieu et son peuple (És. 6)

Action

Activités cultuelles

Plan hebdomadaire

Dieu se révèle.

Appel à l'adoration (extrait des Écritures)

 

Le peuple répond avec louange et confession

Prière

 

Dieu parle à son peuple.

Lecture biblique

Sermon

 

Le peuple s’engage à obéir

Hymne d'invitation

Offrande

 

Dieu commissionne son peuple.

Bénédiction

 

Leçon 8 Points essentiels

(1) Comment nous nous préparons pour un culte?

  • La préparation au culte commence par la préparation du leader de culte en passant du temps avec Dieu.
  • Un modèle de planification aide à structurer le service de culte.
  • Un thème pour le service de culte aide à communiquer un message central.
  • Un culte équilibré nous garantit que l'Évangile sera annoncé à toute l'église. Ce culte comprend:
    • (A) la transcendance et l'immanence de Dieu
    • (B) L’adoration collective et le personnelle
    • (C) Des chants familiers et des chants nouveaux
  • La planification du culte devrait inclure toute l'équipe de direction de l'église.
  • La planification du culte devrait se porter sur le long terme.
  • Nous pouvons planifier sans pression, parce que le culte ne nous concerne pas; c'est à propos de Dieu.

(2) Qu'est-ce qui est important dans la direction d'un service de culte?

  • Dieu est l’assistant le plus important dans le culte.
  • La congrégation, les leaders de culte et Dieu interagissent tous dans le culte. Les leaders ne «dirigent » pas le culte pour le public.
  • Le dirigeant du culte doit adorer pour donner l'exemple.
  • Le chef de culte devrait encourager en guise de condamner.
  • Le dirigeant du culte doit diriger en guise de manipuler.
  • Les annonces doivent être traitées de la manière la moins perturbatrice possible.
  • Après avoir planifié le culte, il faut laisser le champ libre pour que Dieu y intervienne selon sa volonté.

Leçon 8 Questions

(1) Énumérez les deux sections principales d’un culte organisé autour du sermon.

(2) Dressez la liste des quatre sections principales de la structure d’un culte basée sur les mouvements du peuple dans le culte.

(3) Énumérez les trois sections principales dans une structure de culte basée sur le psaume 95.

(4) Énumérez trois domaines qu’il faut équilibré que nous devrions considérer lors de la planification du culte.

(5) Selon le modèle de culte biblique, qui est l’«assistant» du culte?

(6) Énumérez trois qualités nécessaires à un dirigeant de culte.

(7) Quels sont les trois signes indiquant que nous sommes en train de culte?

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