Lesson 4: L’adoration dans le Nouveau Testament

Mémorisez Romains 12: 1-2.

[1]

Les pasteurs Jim, Rick, Glenn et Rodney organisent une nouvelle rencontre en vue de discuter de ce qu'ils ont appris sur l'adoration de l'Ancien Testament.

Jim qui opte pour le culte traditionnel, a dit: « Je pense que l’Ancien Testament prouve que mon église adore correctement. Au temple, l’adoration était formelle et organisée. C'est ce que nous essayons de faire.»

Rick se mit à rire avant de dire: « Oui, mais n’avez-vous pas lu les déclarations des prophètes? Le culte formel et organisé du temple était sans importance. L'adoration qui plaît à Dieu vient du cœur. Et c'est ce que nous faisons avec notre culte contemporain, nous touchons les cœurs d'une nouvelle génération.»

Au bord de la frustration, Glenn a dit: «Nous ne sommes pas plus loin que lorsque nous avons commencé notre étude du culte. Pourquoi Dieu ne prescrit-il pas tout simplement comment nous devons l'adorer? »

Rodney, prenant la parole, les conseille en ces termes : « Ne baissons pas les bras. Nous sommes des croyants du Nouveau Testament. La réponse à nos questions pourrait bien s’y trouver. Étudions l’adoration dans le Nouveau Testament et découvrons ce qu’il enseigne à ce sujet.»

► Quelles sont les modifications qui ont survenues dans le culte néotestamentaire? En quoi le culte de l'église primitive était-il différent du culte du tabernacle et du temple? Résumez ce que vous savez déjà sur le culte du Nouveau Testament.

[1] «L'adoration est la plus sublime et la seule activité indispensable de l'Église chrétienne. Toutes les autres activités de l’Église disparaitront. Mais l’adoration restera l’ultime occupation de l’Église … au ciel. »
- W. Nicholls

La moitié des occurrences du mot «adoration» dans le Nouveau Testament se trouvent dans les Évangiles. Les Évangiles montrent que Jésus est l'accomplissement ultime de l’adoration. Dans l’adoration et à travers Jésus-Christ, nous voyons la gloire de Dieu. "Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.”[1] L’adoration a été accomplie dans la venue de Jésus-Christ. En Jésus, nous voyons la signification d’adorer réellement en esprit et en vérité.

Dans son humanité, Jésus était le modèle parfait de l’adoration.

Tout au long de sa vie, Jésus a donné un exemple de la vraie adoration. Luc montre l'amour de Jésus pour le lieu de culte. Même dans son enfance, Jésus a reconnu le temple comme la maison de son père.[2] Il se passionnait d’une adoration sainte dans le temple, il a chassé à deux reprises ceux qui la profanaient.[3]

Au début de son ministère public, Jésus s’est rendu à la synagogue de Nazareth le jour du sabbat "selon sa coutume".”[4] Le verset précédent montre que Jésus enseignait déjà de la foi dans les synagogues. Tout au long de son ministère terrestre, il a souvent visité des synagogues.

Dans le désert, Jésus a rejeté la tentation de la fausse adoration.[5] La tentation d'adorer la créature au lieu du Créateur est un thème majeur dans la Bible. C'est l’origine de l'idolâtrie dans l'Ancien Testament. L’Apocalypse montre le contraste entre l'adoration du dragon et de la bête et celle de Dieu et de l'Agneau. Dans son humanité, Jésus a refusé d'adorer la créature.

Tout au long du ministère de Jésus, la prière était importante. En quinze fois, les Évangiles rapportent que Jésus a prié. Certaines fois, il a passé la nuit seul avec son Père. Avant de choisir ses douze disciples, il a passé toute une nuit en prière.[6] Au cours de ses dernières heures avec ses disciples, il a prié pour eux et pour tous ceux qui croiront en lui.[7] Face à la croix, il s’est rendu à Gethsémani pour prier.[8] La prière était importante dans l’adoration de Jésus.

En plus de vivre une vie d’adoration à travers ses propres actions, Jésus enseignait sur l’adoration. Il a enseigné à la femme samaritaine au sujet de la vraie adoration. Il a enseigné un modèle de prière aux disciples, et a enseigné l’importance de la prière à travers des paraboles.[9]

Le modèle de prière de Jésus montre que c’est une prière qui vient d'un cœur adorateur. La prière commence: "Que ton nom soit sanctifié". Dans la prière, nous reconnaissons que Dieu est saint, nous lui valorisons en tant que Dieu.[10]

Jésus a réprimandé les faux adorateurs. Si le véritable culte est « l'adoration en esprit et en vérité », toute prière dépourvue de l’un de ces éléments est un faux culte. Jésus a rejeté:

(1) Le culte des hypocrites

Dans le sermon sur la montagne, Jésus a dit qu'il est possible de poser des bonnes actions avec une mauvaise intension. L’aumône, la prière et le jeûne sont tous des aspects de l’adoration. Mais Jésus a mis en garde contre ceux qui les pratiquent pour impressionner les autres, ils sont des hypocrites.[11] Les vrais adorateurs posent ces actes dans le but de glorifier Dieu.

Dans Matthieu 23, Jésus a condamné les chefs religieux qui enseignaient les bonnes choses au sujet de l’adoration, mais dont les cœurs étaient éloignés de Dieu. Jésus a dit que leurs enseignements avaient raison, mais leurs cœurs avaient tort; ils étaient en effet des hypocrites.

(2) Le culte des légalistes

Si le culte hypocrite qui vise à impressionner des spectateurs plutôt que de plaire à Dieu représente un danger, le culte légaliste visant à trouver la faveur de Dieu en posant certaines actions en constitue un autre. Lorsque nous cherchons la faveur de Dieu par des rituels religieux, nous perdons le vrai sens de l’adoration authentique. L'adoration devient un "travail" par lequel nous obtenons l'approbation de Dieu au lieu d'une réponse joyeuse à sa bonté.

Jésus a offensé les chefs religieux d'Israël quand il a rejeté leurs traditions.[12] Jésus n'a violé ni la loi ni même l'esprit de la loi, mais les traditions humaines qui s’étaient imposées aux gens à travers des années de légalisme pharisien. Pour les pharisiens, ces traditions étaient aussi importantes que la loi elle-même. Ils croyaient que l'observation attentive de la loi permettait de trouver la faveur de Dieu. C’est la définition même du légalisme : tentative de gagner la faveur divine par des bonnes œuvres. Jésus a rejeté le légalisme au même titre que l'hypocrisie.

Dans sa divinité, Jésus sera adoré éternellement.

Dans sa mort et sa résurrection, Jésus a accompli l’adoration pour toujours. Il est maintenant assis à la droite du Père et reçoit à juste titre l’adoration qui lui est due.[13]

Paul a écrit à propos de cette transformation. Le fait que Jésus s’est humilié volontairement, il est maintenant exalté et adoré. «Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »[14]

Un exemple de l'accomplissement de l'adoration de Jésus est vu dans Matthieu 18:20. Dans la tradition juive, dix membres masculins étaient requis avant qu'une synagogue puisse se réunir pour prier et adorer. Jésus a dit à ses disciples: "Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux." Dans l'église chrétienne ce n’est pas le nombre de personnes présentes qui détermine l'adoration, mais la présence de Jésus-Christ.

Un autre exemple de l'accomplissement de l’adoration par Christ est son impact sur les foules qui observaient ses miracles, et la glorification de Dieu par le peuple est un acte d'adoration. À plusieurs reprises, il guérissait les gens en présence de fidèles qui s'étaient rassemblés dans la synagogue. À la suite de ces guérisons, "ils étaient tous stupéfaits.”[15]

Lors de sa dernière nuit avec les disciples, Jésus a mangé la Pâque. Bien que ce repas ait suivi le schéma traditionnel d’un repas juif de la Pâque, Jésus lui a donné un nouveau sens en disant à ses disciples que le pain "est mon corps, donné pour vous " et que la coupe "est la nouvelle Alliance en mon sang, versé pour vous.”[16] Il leur a ordonné de "faire cela en mémoire de moi". La Cène du Seigneur se concentre sur Christ, l'accomplissement parfait de la Pâque.

[1] Jean 1:14 Bible de Jérusalem.

[2] Luc 2:41-49. Le verset 49 se traduit dans les versions modernes ainsi: « Ne savez-vous pas que je dois rester dans la maison de mon Père ? »

[3] Jean 2:13-16 mentionne la première évacuation du temple que fit Jésus. Matt 21:12-27, Marc 11:15-17, et Luc 19:45-46 font état du second évacuation qui eut lieu durant la dernière semaine de son ministère terrestre.

[4] Luc 4:16.

[5] Matt. 4:1-10.

[6] Luc. 6:12.

[7] Jean. 17.

[8] Matt. 26:36-42.

[9] Luc. 11:5-8; 18:1-14.

[10] Luc. 11:1-4.

[11] Matt. 6:1-18.

[12] Matt. 12:1-14; Luc. 13:10-17; Jn. 5:8-18, etc.

[13] Ap. 5:12-14.

[14] Phil. 2:9-11.

[15] Marc. 1:23-27.

[16] Luc. 22:13-20.

La réprimande de Jésus à propos des faux cultes et son exemple de véritable adoration montrent que notre adoration doit être sincère, et non un outil servant à impressionner les autres. Le vrai culte doit avoir pour but de plaire au Père, non aux autres.

C'est une tentation constante pour les dirigeants d'église. Comme la prédication et le culte sont faits publiquement, nous pouvons être tentés à performer au lieu d’adorer. Lorsque nous nous concentrons sur l’acte de plaire à un public plutôt que sur celui d'honorer Dieu, nous n’adorons pas, mais nous performons.

Comment un leader peut-il être tenté à présenter un faux culte?

• En choisissant pour le sermon le texte biblique adulé par le public.
• En priant d’une manière qui parle plus aux auditeurs qu'à Dieu.
• En donnant une offrande qui attire l'attention sur le donateur
• En interprétant un morceau de musique qui honore l’artiste plus que Dieu.

L'enseignement et l'exemple de Jésus nous rappellent que l’adoration véritable revient à Dieu seul. Le culte est sien, et non le nôtre.

Diagnostique personnel

Qui est reçoit tous les honneurs lorsque je dirige un culte d’adoration? Est-ce que je prêche, chante, prie et donne pour la gloire de Dieu, ou pour ma propre reconnaissance? Est-ce que j'adore vraiment?

L'adoration est étroitement liée à l'évangélisation. Les non croyants deviennent des adorateurs quand ils entendent et répondent à l'Évangile. Le livre des Actes montrent le lien existant entre l'adoration et l'évangélisation.

Esaïe 6 montre que l'adoration aboutit nécessairement à l'évangélisation; La réponse d'Ésaïe à l'adoration était: « me voici, envoie-moi ». Quand nous adorons réellement, nous nous passionnons pour l'évangélisation. Dans l’adoration, nous voyons Dieu ainsi que les besoins de notre monde à travers les yeux de Dieu. L'adoration crée des évangélistes.

L’adoration inspire l'église à s’engager dans l'évangélisation. Au fur et à mesure que l’Église mène des incroyants à Christ, les nouveaux croyants deviennent des adorateurs. Ces nouveaux fidèles sont ensuite inspirés à évangéliser.

Le livre des Actes montre le déroulement de ce processus. Après une prédication de Paul à Éphèse, le peuple s'est détourné de Diane et du culte des "dieux qui sont faits avec les mains" pour adorer le vrai Dieu.[1] En prêchant Christ, de nouveaux croyants sont attirés dans le Royaume et deviennent des adorateurs. L'évan-gélisation crée des fidèles.

L’adoration véritable suscite l'évangélisation

Le livre des Actes débute avec l'adoration des disciples. Ils étaient " Tous, d'un même cœur, étaient assidus à la prière.”[2] Le livre des Actes se termine avec Paul qui évangélisait à Rome, « proclamant le Royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ avec pleine assurance et sans obstacle. »[3]

L'adoration des premiers chrétiens a conduit à l'évangélisation. L'appel de Paul et de Barnabas a eu lieu au cours d’une adoration. "Or un jour, tandis qu'ils célébraient le culte du Seigneur et jeûnaient, l'Esprit Saint dit: Mettez-moi donc à part Barnabé et Saul en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les laissèrent à leur mission.”[4] L’adoration véritable suscite l'évangélisation.

L'évangélisation efficace donne naissance à des adorateurs

Tout au long du livre des Actes, les disciples étaient engagés dans l’adoration. Le jour de la Pentecôte, 3 000 personnes ont été sauvées. Ces nouveaux croyants devinrent des adorateurs," ils se montraient assidus à l'enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.”[5]

Les chrétiens juifs continuaient à adorer dans le temple.[6] En outre, les chrétiens et les prosélytes juifs se sont rencontrés à la synagogue en vue d’adorer. Dans la plupart des villes, Paul a débuté son ministère dans les synagogues, montrant que Jésus est l'accomplissement des promesses de l'Ancien Testament.[7] Les cultes d’adoration ont eu lieu aussi dans des maisons privées. Les croyants se rendaient "de maison en maison" pour communier et adorer.[8] Les lettres de Paul incluent des salutations à des églises qui se réunissaient dans des maisons.[9] La sensibilisation évangélique de l'église primitive a pu créer un nouveau corps de fidèles.

Le message de Paul à l’Aréopage est un texte classique montrant la relation entre l'évangélisation et l’adoration.[10] À Athènes, Paul a affronté une culture idolâtre. Du même coup, il a montré le contraste existant entre le culte idolâtre et l’adoration véritable de Dieu.

Les Athéniens étaient très « religieux » (Actes 17 :22).

Paul a sans doute utilisé se terme positivement pour souligner la piété des gens. Cependant, adorer juste pour adorer n’est nullement suffisant. L’objet de cette adoration doit être vrai. Le peuple d’Athènes était effectivement des adorateurs, mais ils n’adoraient pas le vrai Dieu. Leur adoration était fausse.

Les Athéniens adoraient "dans l’ignorance" (17:23).

Ils ne savaient pas ce qu’ils adoraient. Paul a proclamé le Seigneur qu’ils avaient cherché dans l’ignorance. Il leur a dit que Dieu avait fait en sorte que toutes les nations "se dirigent vers lui et le trouvent". La soif innée de l'homme pour Dieu a donc fourni une ouverture à l'Évangile.

Les Athéniens adoraient une divinité dieu limitée.

Dieu « n'est point servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses». Le culte des Athéniens était faux parce que leur dieu était insuffisant. Le vrai Dieu donne la vie à tous et n'a besoin de rien.

Paul a opposé le culte des idoles à l’adoration du vrai Dieu.

(1) Dieu est le créateur.

Il "a créé le monde et tout ce qui s’y trouve". "Il est le Seigneur du ciel et de la terre" (17:24). Contrairement aux idoles faites des mains des hommes, c’est Dieu qui a créé l'homme. Il n'est pas un "Dieu inconnu" (17:18), il est le créateur de tous.

(2) Dieu est tout près de nous (17 :27).

Il est vrai que Dieu est transcendant, mais il est entré dans le monde et est proche de tous ses fidèles.

(3) Dieu jugera ceux qui refusent de se repentir (17:30-31).

L’adoration en vérité reconnait que Dieu est un juste juge qui ne tolère pas les rebelles. Dans notre adoration, nous nous soumettons à sa souveraineté.

(4) Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts.

Un tel miracle indique que Jésus est digne d'être adoré (17:31). Jésus s'est volontairement humilié jusqu'à la mort. Il a été exalté par le Père afin que « tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père».[11]

Le message de Paul à Athènes a confronté le faux culte des idoles avec l'Évangile du vrai culte de Jéhovah. L'évangélisation efficace crée des fidèles.

[1] Actes 19:26-27.

[2] Actes 1:14.

[3] Actes 28:31.

[4] Actes 13:2-3.

[5] Lisez Actes 2:42-46 pour avoir une idée du culte de l’Église primitive.

[6] Actes 2:46; 3:1,11-26; 4:2; 5:12, 42.

[7] Actes 13:14-15; 14:1; 17:1, 10; 18:4, 19; 19:8.

[8] Actes 2:46.

[9] Rom. 16:5; 1 Cor. 16:19; Col. 4:15; Philémon 1:2.

[10] Actes 17:16-34.

[11] Phil. 2:10-11.

De nombreuses églises font une distinction entre le culte d’adoration et la mission ou l'évangélisation. Certaines églises disent: «Nous sommes engagés dans l'évangélisation. Notre passion est d'atteindre les perdus.» Ces églises accordent peu d'attention à l’adoration. Elles se considèrent comme des églises évangéliques. D'autres églises disent: «Nous croyons que le premier but de l'église consiste à adorer. D'autres personnes peuvent faire l'évangélisation, mais notre but est l’adoration.»

Le livre des Actes montre que l'Église doit être dévouée à la fois à l’adoration et à l'évangélisation. L’adoration véritable nous donne une passion pour l'évangélisation. Une évangélisation efficace crée de nouveaux fidèles.

Nous ne devons pas séparer l’adoration de l'évangélisation. L’adoration qui n’inspire pas l’évangélisation est susceptible de devenir égocentrique, c’est-à-dire, elle est faite principalement pour notre propre inspiration. L'évangélisation qui ne conduit pas à l'adoration ne conduit pas à la maturité chrétienne et ne permet pas de faire des expériences réelles avec Dieu.

Dans un culte biblique, nous acquérons une nouvelle passion pour l'évangélisation. Comme Ésaïe, notre vision de Dieu sera accompagnée d'une vision des besoins du monde. Comme Ésaïe, notre engagement envers Dieu dans l’adoration nous amènera à dire: «Me voici, envoie-moi».

Diagnostique personnel

L’adoration me suscite-t-il à partager l'Évangile avec les incroyants? Ai-je une passion pour amener de nouveaux croyants à Dieu?

Contrairement à l'Ancien Testament qui contient des directives spécifiques pour le culte, le Nouveau Testament donne peu d’orientation pour le culte dans l'église.[1] Le culte d’adoration n’y est pas complètement décrit, par contre les Épîtres présentent certains éléments du culte d’adoration des premiers chrétiens.

La lecture de la parole de Dieu

La lecture de la parole de Dieu était importante dans le culte d’adoration au début de l’ère chrétienne. Colossiens 4:16 et 1 Thes. 5:27 encouragent les églises à lire publiquement les lettres de Paul. Dans 1 Timothée 4:13, Paul rappelle à Timothée de prêter attention à la lecture publique de la parole de Dieu.

L'importance de la lecture de la parole de Dieu est soulignée dans Colossiens 3:16. "Que la Parole du Christ réside en vous abondamment." Le psalmiste a décrit le serviteur de Dieu. Celui-ci se plaît dans la loi de Yahvé, et la médite jour et nuit! “[2] Notre adoration public doit souligner la valeur que nous accordons aux Écritures.

Prêcher la parole

Parallèlement à la lecture des Écritures, un dirigeant était responsable de prêcher la Parole.[3] Depuis l'époque d'Ezra, les scribes interprétaient les Écritures pour le peuple. Et Esdras lut dans le livre de la Loi de Dieu, traduisant et donnant le sens pour rendre la lecture compréhensible.”[4] Dans le Nouveau Testament, les synagogues juives conservaient cette pratique.[5] "Expliquer" les Écritures fut le fondement de la prédication des premiers chrétiens.

Les sermons dans le livre des Actes montrent le contenu de la prédication des premiers chrétiens.[6] Parmi les thèmes importants de ces sermons, citons:

• Jésus était l'accomplissement des prophéties de l'Ancien Testament.
• Jésus a accompli des œuvres puissantes par le pouvoir de Dieu.
• Jésus a été crucifié puis ressuscité des morts.
• Jésus est maintenant exalté et a été fait Seigneur.
• Tous ceux qui entendent doivent se repentir et se faire baptiser.

La prière publique

La prière publique était importante au début du culte d’adoration chrétienne.[7] De nombreux érudits croient que les prières mentionnées dans les lettres de Paul ont été utilisées dans le culte public. Les "Amen" de la congrégation indiquaient qu’elle acceptait cette prière.[8]

Les cantiques

Les cantiques étaient importants dans le temple et ils continuaient à jouer un grand rôle dans le culte d’adoration de l’Église primitive. Parallèlement aux Psaumes que les chrétiens ont hérités de leur culte juif, de nouveaux hymnes louaient Jésus comme étant le Messie. Ceci est suggéré dans Éphésiens 5:19 et Colossiens 3:16. De nombreux érudits de la Bible croient que Philippiens 2: 5-11 était un hymne chrétien primitif. De plus, le chant de Marie dans Luc 1: 46-55 et la prière de Siméon dans Luc 2: 29-32 ont sans doute été chantés dans les services d'adoration.

L’offrande

Dans certaines circonstances, l’offrande faisait partie du culte d’adoration publique. 1 Corinthiens 16: 2 et 2 Corinthiens 9: 6-13 demandent à l'église de Corinthe de recueillir une offrande pour les chrétiens souffrant à Jérusalem.

Baptême et repas du Seigneur

Les ordonnances du baptême et du repas du Seigneur faisaient partie de l’adoration. Paul a écrit une lettre pour corriger les abus survenus lors de la célébration de la sainte Cène dans l’église de Corinthe. La commémoration du sacrifice de Christ était devenue une fête. Paul a fait ressortir le caractère sérieux du repas du Seigneur. La communion est faite en mémoire de l'événement le plus sacré du chrétien, elle ne doit pas être traitée à la légère.[9]

Nous connaissons peu de chose au-delà de ces indications sur le culte d’adoration des premiers chrétiens. Les Épîtres ne présentent pas un ordre particulier pour le culte d’adoration publique ainsi que le lieu ou d'autres détails au sein l'église primitive. En raison de la diversité des contextes religieux et culturels représentés dans la première église, il est probable que le culte d’adoration publique ait été très différent d’un endroit à l’autre. Les chrétiens juifs ont probablement continué à adorer d'une manière similaire au culte d’adoration organisée à la synagogue. L’adoration des chrétiens païens n'auraient pas été familiarisés avec les pratiques juives et auraient pu adorer d'une manière différente. Cependant, il est clair que, l'église primitive a mis beaucoup d'emphase sur l'Écriture, la prédication et l'enseignement de la Parole de Dieu.

[1] Much of this content is adapted from Franklin M. Segler and Randall Bradely, Christian Worship: Its Theology and Practice. TN: B&H Publishing, 2006. Chapter 2.

[2] Ps. 1:2.

[3] 2 Tim. 4:1-4; Tit. 2:15.

[4] Neh. 8:8.

[5] Actes 13 :14-15

[6] Important sermons in Acts are found in Acts 2, 7, 10, 17.

[7] 1 Tim. 2:1-3

[8] 1 Cor. 14:16 is based on this practice.

[9] Matt. 28:18-20; Actes 2:38-41; 1 Cor. 11:20-34.

Dans de nombreuses églises, la lecture publique des Écritures est devenue rare. Il n'est pas difficile de voir des églises évangéliques dans lesquelles seuls quelques versets de l'Écriture sont lus au cours d’un service. Les Écritures devraient être une priorité dans notre adoration. À travers des cantiques basés sur les Écritures, les lectures bibliques ou l’exposition attentive des Écritures dans le sermon, nous devrions être connus sous le nom de «les Gens du Livre». La Bible doit occuper une place centrale dans notre culte d’adoration.

Diagnostique personnel

Est-ce que mon adoration contient chacun des éléments qui faisaient partie du culte d’adoration de l'église primitive?

L'adoration est au cœur du message du livre de l’Apocalypse.

• Jean fut ravi en esprit le jour du Seigneur lorsqu’il entendit la voix de l'Alpha et de l’Oméga (Apocalypse 1:10).
• L'un des buts principaux de livre de l’Apocalypse est d’établir la distinction entre ceux qui adorent le Dieu créateur sur son trône et ceux qui adorent "la bête".
• Dans l’Apocalypse, Dieu promet qu’il vaincra ses ennemis et que " tous les païens viendront se prosterner devant toi" (Apoc 15: 4).

Pour comprendre l’adoration en Apocalypse, il est nécessaire de faire un coup d’œil sur le contexte historique du livre. Les chrétiens du premier siècle ont fait face à deux revendications concurrentes. D'une part, ils savaient que "Jésus Christ est Seigneur.”[1] La foi en Christ exige un engagement envers l'autorité et la seigneurie de Jésus-Christ. D'autre part, Rome exigeait que tous les sujets de l'empire confessent que César est «Dominus et deus noster» (notre seigneur et notre dieu).

Il était impossible pour les chrétiens de se soumettre à quelqu'un d'autre que Dieu. L'origine du conflit entre Rome et les chrétiens du premier siècle était: "Qui est digne de notre adoration?" Dans ce contexte, Apocalypse dit: "Jésus est Seigneur". Jésus est Seigneur même dans un monde qui ne connait pas son autorité. Il est digne d'être adoré. L'apocalypse présente une image de la vraie adoration.

Le culte céleste et le culte dénaturé

Apocalypse débute avec des messages adressés aux sept églises d’Asie Mineure. L'Asie Mineure était l'un des foyers du culte de l'empereur. Il y avait des temples impériaux dans chacune des villes mentionnées dans l'Apocalypse. L'adoration de l'empereur était presque universelle dans toute la province.

Les messages adressés aux sept églises soulignent les dérives des églises dans l’adoration. Alors que les sept églises adorent Dieu, par contre cinq d’entre eux sont réprimandées. Ces réprimandes montrent leur échec d’adorer Dieu d’une manière acceptable.

Un manque d'amour empêche le vrai culte.

L’Église d’Éphèse a fait beaucoup de choses, mais elle a abandonné son premier amour en chemin. Une adoration vide de sens peut être un signe que nous avons perdu notre amour pour le Dieu que nous adorons.

Les fausses doctrines handicapent le vrai culte.

Pergame et Thyatire ont tous deux toléré dans leur sein de faux enseignements. Ce danger peut être vu dans les églises qui substituent des signes et des prodiges à la vérité biblique.

Les œuvres mortes entravent le véritable culte.

La ville de Sardes a été vaincue à deux reprises lorsque des sentinelles endormies n’ont pu voir à temps l’ennemi qui s'approchait.[2] John a prévenu que l'église de Sardes dormait parce qu'elle se confiait dans ses bonnes œuvres. Une rencontre avec Dieu dans l'adoration réveillerait Sardes de sa léthargie.

Un manque de passion empêche le vrai culte.

Laodicée a fait preuve d’une tiédeur d’esprit que l'Église a souvent connu en période de prospérité. Le manque de passion des Laodicéens était dû à leur richesse et leur autonomie. Le vrai culte nous rappelle de notre dépendance à Dieu.

[1] Phil. 2:11.

[2] Cela s’est produit lorsque Cyrus l’a attaquée en 547 av. J.-C. et lorsqu’Antiochus III l’a ravagée en 214 av. J.-C.

Apocalypse 4-5 montre que l’adoration céleste est centrée sur Dieu et sa gloire. Les adorateurs célestes adorent le Roi éternel et l'agneau ressuscité.

Pouvez-vous imaginer un ange disant à Jean : «Y a-t-il quelque chose que nous pouvons changer pour vous rendre plus confortable dans l’adoration?» Bien sûr que non! L'adoration ne nous concerne pas, mais Dieu. L'adoration bénit l'adorateur, mais ce n'est pas son but premier. L'adoration a pour but d'honorer Dieu. Les adorateurs autour du trône de Dieu chantaient un hymne de louange à Dieu:

« Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations! Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés. »[1]

L’adoration céleste se déroule dans la présence de Dieu. Depuis qu’Adam et Eve ont été chassés du jardin, l'homme a été séparé de Dieu. Mais, dans le ciel, l’adoration se produira à nouveau dans la présence de Dieu, privée de toute influence du mal. "

« Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. »[2]

L’adoration céleste démontre la vraie réalité

Lorsqu’il a rédigé Apocalypse, Jean était en exil sur l'île de Patmos. Les chrétiens de l'empire romain subissaient des persécutions. Sur la terre, l’avenir était sombre. Cependant, le livre d’Apocalypse présente une perspective céleste des événements terrestres.[3]

Sur la terre, nous ne voyons qu’un seul aspect de l'histoire. Nous sommes donc tentés de penser que le monde qui nous entoure est la plus grande réalité. L'adoration authentique et le ciel semblent être des éléments qui n’ont aucun rapport avec les luttes du "monde réel". Toutefois, les aperçus que l’on a de l’adoration céleste dans les chapitres 4, 5 et 15, montrent la vraie face du monde.

Pour les ouvriers chrétiens, l’Apocalypse nous rappel que les angoisses de ce monde sont temporaires. L'adoration n'est pas une sorte d’évasion hebdomadaire de la réalité. Au lieu de cela, elle montre la réalité de Dieu - et cela change notre vision du monde. Dans l’Apocalypse, Dieu dit:

« Les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être ... Les choses ne sont pas hors de contrôle, Satan n'a pas gagné et le mal n'a pas triomphé. Jetez un coup d'œil par la porte et apercevez la réalité. Dieu est sur son trône. »[4]

[1] Ap. 15:3-4.

[2] Apo. 21:3.

[3] For example: 6:1-7:8 are on earth; 7:9-8:6 are in heaven. 8:7-11:14 are on earth; 11:15-19 are in heaven.

[4] David Jeremiah. Worship. CA: Turning Point, 1995, p. 72.

Il est ressuscité! Il est Seigneur! Ces proclamations sont au cœur de l’adoration. C'était la résurrection qui a déclaré que Jésus est Seigneur.[1]

Pour l’église primitive, chaque dimanche représentait une célébration de la résurrection, une Pâque. Les chrétiens ne jeûnaient pas le dimanche, car c’était un jour de fête. Aujourd'hui, notre adoration devrait être un moment de fête.

De nos jours, le culte devrait être u moment de célébration. Oui, il y a une solennité associée à l'entrée en présence du Très-Haut, mais il y a aussi de la joie lorsque nous célébrons le Christ ressuscité. Notre adoration devrait associer être occasions de célébration.

L'adoration comprend des chants de louange et des témoignages de la grâce de Dieu dans la vie des croyants. Au Nigeria, j'ai visité une église qui célébrait au moment de l’offrande. Les membres défilaient autour de l'église pendant que l’on recueillait l'offrande. Ces adorateurs ont expérimenté la joie de la résurrection. L'adoration doit constituer aussi des occasions de célébrer la victoire que nous avons acquise grâce à celle que le Christ a remportée sur la mort.

Bilan personnel

Mon adoration est-elle une célébration ou seulement un devoir? Est-ce que je me réjouis d'entrer dans l'adoration ou est-ce que j'assiste au culte uniquement parce que c'est mon devoir en tant que chrétien?

[1] Rom. 1:4.

Prenez le temps de méditer sur le Dieu que nous adorons. Pensez à ce que disent les Écritures sur lui.[1]

[1] The following table is adapted from Vernon Whaley. Called to Worship. TN: Thomas Nelson, 2009, 331-333.

« Mon nom est Jean. Ma vie a été transformée par l'adoration. Depuis que j'ai rencontré Jésus pour la première fois à Nazareth, je suis devenu un adorateur.

« J'étais présent lors de sa Transfiguration sur la montagne. Nous avons entendu la voix venue du ciel. Nous avons vu sa gloire et nous sommes tombés le visage contre terre, et nous avons eu très peur.[1] Nous ne l'avions pas adoré véritablement. Nos actions durant la semaine de la passion ont montré que nous ne comprenions pas ce que nous avions vu sur la montagne.

« J'étais sur la montagne en Galilée lorsque Jésus est apparu après sa résurrection. Nous l’avons adoré bien que certains avaient des doutes.[2] Notre adoration était très imparfaite. Nous savions qu'il était ressuscité, mais nous n’en comprenions pas la signification.

« J'étais dans la chambre haute alors que nous continuions d'un accord dans la prière et la supplication.[3] Au cours de notre adoration, le Saint-Esprit est descendu sur nous. L'adoration est devenue le moteur de l'évangélisation. Nous avons apporté l'Évangile à Jérusalem, en Judée et en Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.

« En exil sur l'île de Patmos, « je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette. C'était la voix de l'Alpha et l'Omega, le premier et le dernier. »[4]

« J'étais là quand Dieu a ouvert une porte dans le ciel et m'a permis de voir l'adoration des créatures célestes autour du trône de Dieu.

« J’habiterai pour toujours dans la nouvelle Jérusalem, qui descendra auprès de Dieu dans les cieux.[5] Dans cette ville, notre adoration sera enfin parfaite, nous verrons le visage de celui que nous adorons. « Et j'entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. »[6]

«Je suis Jean. Et je passerai l'éternité à adorer mon Dieu et mon Rédempteur! »

[1] Matt 17:6.

[2] Matt. 28:17.

[3] Actes 1:14.

[4] Ap. 1:10-11.

[5] Rev. 21:2.

[6] Apo. 21:3.

Avant de terminer cette leçon, veuillez passer un moment dans l’adoration. Lisez les cantiques d'Apocalypse 4, 5 et 15 ou du Psaume 19. Chantez un cantique de louange à Dieu. Faites une prière d'adoration. Écoutez la voix de Dieu. Prenez réellement le temps d'adorer Dieu.

(1) Que l’étudiant passe un test préparé à partir de cette leçon. Ce test doit inclure les versets à mémoriser.

(2) Énumérez trois principes concernant l’adoration qui sont mentionnés dans cette leçon. Pour chaque principe, écrivez un paragraphe traitant des moyens pratiques pouvant permettre de l’appliquer dans votre église.

(3) Discussion de groupe sur les applications pratiques

Tim est le pasteur d’une église passionnée par l'évangélisation. Les nouveaux convertis sont baptisés chaque mois. C'est toujours un moment d’euphorie pour l'église.

Cependant, Tim a remarqué que l'église n’adore pas assez. La plupart des prédications sont destinées aux incroyants et aux nouveaux convertis. Il est difficile de chanter de certains hymnes, car les nouvelles personnes ne les connaissent pas. Tim a peur que son église ne devienne une grande assemblée qui ne soit pas mature spirituellement. Il décide de se concentrer davantage sur l’adoration. Discutez de ce que Tim peut faire pour maintenir l'accent sur l'évangélisation tout en améliorant la façon dont l'église adore Dieu.

(1) Les évangiles montrent que Jésus-Christ a accompli les exigences de l’adoration

• Jésus a fourni un modèle pour le culte.
• Jésus a surmonté la tentation de céder à un faux culte.
• Jésus a souligné l'importance de la prière.
• Jésus sera adoré pendant toute l'éternité.

(2) Le livre des Actes montre la relation entre l'adoration et l'évangélisation

• Le véritable culte inspire l'évangélisation.
• L'évangélisation donne naissance à de nouveaux fidèles.
• Le culte qui ne conduit pas à l'évangélisation sera égocentrique.

(3) Les Épîtres montrent des éléments importants de culte dans l'église primitive. Le culte dans l'église primitive comprenait:

• La lecture des Écritures
• La prédication
• La prière publique
• Les cantiques
• L’offrande
• Le baptême
• Le repas du Seigneur.

(4) L’Apocalypse montre que l'adoration est concerne uniquement de Dieu

• Le culte bénit l'adorateur, mais ce n'est pas le but premier du culte.
• Le but ultime de l'adoration consiste à honorer Dieu.
• Le culte céleste nous rappelle que le monde que nous voyons n'est pas la réalité ultime.

(1) Énumérez trois modèles d’adoration que Jésus a fournis.

(2) Citez trois exemples indiquant que Jésus a accompli les exigences de l’adoration.

(3) Qu'est-ce que l'enseignement et l'exemple de Jésus nous rappellent à propos du véritable culte?

(4) Quel est le lien entre le culte et l'évangélisation lors de l’appel de Paul et de Barnabas (Actes 13)?

(5) Comment Actes 17 décrit-il le faux culte d'Athènes?

(6) Comment le vrai Dieu est-il décrit dans Actes 17?

(7) Énumérez cinq éléments du culte chrétien mentionnés dans les Épîtres.

(8) Énumérez deux exemples de faux culte dans les églises d’Asie Mineure.