Un groupe de pasteurs se réunit tous les mois pour discuter des problèmes de leurs églises. Tout récemment, ils ont discuté du culte d'adoration. Mais en ce qui concerne l’organisation du culte d'adoration, ces pasteurs ne partagent pas un seul point de vue sur la question, même s'ils ont la même doctrine.
Jim est le pasteur d'une église qui adopte une approche traditionnelle du culte d'adoration. Rick sert une grande église qui adopte des idées contemporaines dans les cultes d'adoration. Glenn essaie toujours de chercher le type de culte d'adoration qui est le plus convenable pour son église. Ces pasteurs ont eu des discussions sur le culte d'adoration, mais leur tentative de s'entendre sur les principes de base du culte d'adoration a débouché sur un échec.
Aujourd'hui, Rodney dit: «Nous avons peut-être mal compris. Nous n’arrêtons pas de demander: Quel type de culte d'adoration aimons-nous le plus? Comment voulons-nous adorer? Peut-être devrions-nous demander: Comment Dieu veut-il que nous adorions? Quel type de culte d'adoration qui lui fait plaisir? Si Dieu devait concevoir un culte, à quoi ressemblerait-il? Si nous savons à quoi ressemblait le culte biblique, cela pourrait nous donner un modèle pour le culte aujourd'hui. »
► Si Dieu devait concevoir le culte, à quoi ressemblerait-il? Faites un résumé sur ce que vous savez déjà sur le culte biblique.
Introduction: Dieu exige un culte raisonnable
Dans la leçon 2, nous avons vu dans le livre d'Apocalypse que le véritable culte consiste à adorer le Dieu saint. Dans le psaumes 15 nous avons vu que Dieu exige la sainteté à ses adorateurs. Dans la leçon 3, nous demandons: "Comment un adorateur peut-il approcher un Dieu saint?"
Certaines personnes affirment que Dieu ne se soucie pas de la façon dont nous adorons. Il se soucie seulement "d'un cœur juste". Il est vrai que le cœur est le point de départ du culte d'adoration. Cependant, nous avons amplement de témoignages dans la Bible qui montrent que Dieu se soucie beaucoup de la façon dont il est adoré.
La façon dont nous adorons est importante parce qu'elle affecte notre compréhension de Dieu. Dans la leçon précédente, nous avons vu qu'une image déformée de Dieu conduit à une déformation du culte d'adoration. Et l'inverse est aussi vraie, un culte déformé, déformera notre image de Dieu. Quand Israël adorait Dieu de la même façon dont les cananéens adoraient leurs dieux, ils se mirent à croire que Dieu était semblable aux dieux des cananéens. Ce qui implique que Dieu était vindicatif et capricieux, tout comme les dieux des Cananéens.[1]
La façon dont nous adorons est importante parce qu'elle est souvent le reflet de la raison qui nous pousse à adorer. Un cœur d'amour est content d'offrir une adoration qui honore Dieu ; tandis qu’un cœur réticent veut adorer à "sa façon" plutôt que de se soumettre aux directives de Dieu.
Permettez-moi d'illustrer cela en tant que professeur. Dans mes cours, j'ai fais des exigences relatives à la forme de documents de recherche. Je demande une page de couverture, des notes de bas de page et des marges. Ces détails ne constituent pas la partie la plus importante de document; le contenu est ce qui importe le plus. Cependant, j'ai appris aux étudiants à être attentif aux détails tout en faisant attention au contenu. Ils doivent faire de leur mieux. D'autre part, un étudiant qui ignore ces exigences néglige souvent le contenu. La forme du papier reflète souvent son contenu. La façon dont nous adorons est souvent le reflet de l'attitude de notre cœur. Le type d'adoration est souvent lié à son pourquoi. À cause de cela, Dieu se soucie de la façon dont nous adorons.
Caïn a apporté une offrande au Seigneur. Caïn était un fermier « attaché à la terre». Il apportait «le fruit de la terre», mais le Seigneur «n'avait pas honoré Caïn et son offrande». Le refus de Caïn de présenter une offrande convenable traduisait la disposition de son cœur. L'offrande de Caïn était pratique pour lui-même, mais Dieu n'a pas accepté son culte.[2]
Aaron a fait un veau d'or, puis il l'a utilisé pour célébrer un culte au nom de l’Éternel. «Demain, il y aura fête en l’honneur de l’Éternel.»[3] Se pourrait-il qu’Aaron crût qu'il pouvait adorer Dieu d'une manière qui plaisait au peuple? Mais Dieu n'a pas accepté son adoration.
Nadab et Abihu "ont vu le Dieu d'Israël" sur le mont Sinaï.[4] Ils avaient été plus proches de Dieu que personne d’autre après Moïse, mais lors de leur premier jour de service sacerdotal au Tabernacle, ils offraient un feu "étranger" (ou "non autorisé") devant le Seigneur. En réponse, le feu du Seigneur les a consumés. Moïse a expliqué le jugement de Dieu à leur père en deuil en disant : «C'est ce que l'Éternel a déclaré, lorsqu'il a dit: Je serai sanctifié par ceux qui s'approchent de moi, et je serai glorifié en présence de tout le peuple.»[5] Ces prêtres offraient de l'encens à leur manière, au lieu de suivre les ordres de Dieu. Mais Dieu n'a pas accepté leur adoration.
Ozias était un grand roi. Il a «fait ce qui était juste aux yeux de l'Éternel». Le second livre des Chroniques résume son règne ainsi: il fut merveilleusement soutenu jusqu'à ce qu'il devînt puissant. Malheureusement, l'histoire d'Ozias ne se termine pas avec tant d’éloges. « Mais lorsqu'il fut puissant, son cœur s'éleva pour le perdre. Il pécha contre l'Éternel, son Dieu: il entra dans le temple de l'Éternel pour brûler des parfums sur l'autel des parfums.» Il voulait adorer Dieu à sa manière, mais il a été frappé par la lèpre.[6] Dieu n'a pas accepté son adoration.
Les Juifs postexiliques offraient en sacrifice des animaux difformes dans le Temple. L’absence d’une volonté manifeste pour faire des sacrifices appropriés résultait d'une attitude négligente de leurs cœurs. Ils n'aimaient pas Dieu réellement, de ce fait, il n'a pas accepté leur adoration.[7]
Dieu se soucie de la façon dont il est adoré. Ces exemples montrent que, l’homme par ses propres moyens ne peut pas s’approcher de Dieu d'une manière qui l'honore. Ce qui nous semble approprié peut ne pas être agréable à Dieu. Nous devons suivre ses conseils pour pouvoir l’adorer convenablement.
Puisque l'adoration signifie «rendre honneur» à Dieu, notre manière d’adorer doit être dictée par le caractère de Dieu, mais non par nos désirs. Nous ne pouvons pas déterminer tout seul ce qui est agréable à Dieu. Nous devons étudier sa parole afin que nous apprenions comment l’adorer d'une manière qui lui soit agréable.
[1] Selon Michée 6:6-7, certains leaders religieux essayaient “d’acheter Jéhovah en lui sacrifiant des enfants. Ils pensaient que Jéhovah voulait des sacrifices d’enfants comme Moloch en demandait.
[8]Si vous étiez un prêtre en office de l’Ancien Testament qui servait Dieu de la même façon que vous le servez maintenant, combien de temps faudrait-il au Seigneur pour vous exterminer?
- Warren Wiersbe
Marcher avec Dieu: une adoration rendue possible par sa grâce
La première représentation biblique de l'adoration se voit dans le récit du jardin d'Eden, "Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir…“[1] Ce scénario montre le plan de Dieu pour l'adoration : une communion parfaite entre l'homme et son Créateur. Avant la chute et les effets néfastes du péché, la communion entre l'homme et Dieu se déroulait dans la plus parfaite harmonie. L'adoration dans le jardin était simple et sans complication.
Dans le jardin, nous voyons que Dieu désire d’être en communion avec ses créatures. Jusqu'à la chute, l'homme était en parfaite communion avec Dieu. Ce n'est qu'après que l'homme a corrompu sa nature qu'il s'est caché de Dieu.
Dans tout l'Ancien Testament, le terme «marcher» est utilisé pour désigner la relation avec Dieu. Enoch "marcha avec Dieu"; Noé "marcha avec Dieu"; Abraham a reçu l'ordre de "marcher avec Dieu.”[2] Tous ces exemples montrent qu'une personne développe une relation avec Dieu en passant du temps avec lui. L’adoration authentique est basée sur une bonne relation avec Dieu.
Genèse 3: 8 montre que l'adoration était basée sur la relation. Cela montre aussi qu'il est impossible d'adorer Dieu en dehors de sa grâce. Les dieux païens s'attendaient à ce que l'homme trouve le moyen adéquat pour les adorer correctement afin de les apaiser. En revanche, dans la grâce, Dieu a donné lui-même les moyens d'adoration appropriés. Trois exemples illustrent cette vérité.
Dieu a rendu l'adoration Adam et Eve possible
Après la chute, Dieu n'était pas obligé de chercher ou même d'accepter l'adoration d'Adam et Eve. Ils avaient transgressé la loi de Dieu et corrompu sa création. Ils ne méritaient que le jugement.
Après avoir péché, Adam et Eve “se sont cachés de la présence du Seigneur.”[3] Il n'y avait pas d'autre option pour Adam et Eve ; ils ne pouvaient s'attendre qu'à la mort. La seule réaction logique de leur part était de se cacher du législateur, mais dans sa grâce, "Dieu appela Adam." Dans sa grâce, Dieu leur a permis de l'adorer. Par notre force, nous n'avons aucun moyen nous permettant de nous approcher du Dieu saint. Ce n'est que par sa grâce que nous sommes appelés à l'adorer.
«Dans la première leçon, nous avons vu le mot hébreu qui désigne adorer est shachah, «se prosterner» ou« adorer». Ce mot est utilisé pour la première fois dans Genèse 18: 2. Le Seigneur et deux anges apparurent à Abraham pendant qu’il était assis à l’entrée de sa tente. Abraham «courut au-devant d'eux, depuis l'entrée de sa tente, et se prosterna en terre». Le mot traduit par «se prosterna» est shachah. Abraham a pu «adorer».
Il est à noter dans cette histoire, que c’est Dieu qui a pris l'initiative de visiter Abraham. Dieu a rendu l'adoration possible. Dans l'Ancien et le Nouveau Testament, l'adoration n’est possible que par la grâce de Dieu. Les sacrifices de l'Ancien Testament ne constituaient pas un moyen d'apaiser la colère d’un Dieu qui ne s’intéressait pas à établir une communion avec l’homme. Mais Dieu recommandait ses sacrifices pour symboliser sa réconciliation avec l'homme pécheur. Même dans l'Ancien Testament, l'adoration n'était possible que par la grâce de Dieu. Nous sommes complètement incapables d'adorer correctement par nos propres forces.
Dieu a permis à Jacob de l’adorer
► Lisez Genèse 28: 10-22. Que dit cette histoire sur le rôle de Dieu dans l'adoration?
L'une des images bibliques les plus surprenantes de l'adoration se trouve dans Genèse 28: 10-22. Rien dans le passé de Jacob n'indique qu’il était un adorateur de près ou de loin. Il n'avait pas les qualifications mentionnées dans le psaume 15. Et il ne cherchait pas Dieu. En fait, il se heurtait à des problèmes créés par sa propre tromperie. Aucun livre sur l'adoration ne dit: L'adoration acceptable vient des tricheurs qui attrapent le talon de leur frère et qui fuient les conséquences de leur propre péché.
Cependant, Dieu s'est révélé à Jacob en dépit de son indignité. La grâce de Dieu rend l'adoration possible, même pour quelqu'un d'aussi indigne que Jacob. Warren Wiersbe a écrit: «Dieu a l’habitude de se manifeste gracieusement dans notre vie au moment nous l’attendons ou le méritons le moins. Lorsque l'adoration cesse d'être une expérience de grâce, elle cesse d'être également une expérience de gloire.»[5]
Ce n'est que par la grâce que Dieu nous invite en sa présence. Notre adoration est une réponse à sa grâce. Rien de ce que nous faisons dans le culte d'adoration n'est digne de lui. C’est sa grâce qui nous permet de lui présenter notre offrande.
L'histoire de Jacob illustre l'une des grandes différences entre l'adoration du Dieu créateurs et le culte des faux dieux. Les adorateurs des idoles construisaient des autels en vue de trouver la faveur de leur dieu. Sur le mont Carmel, les prophètes de Baal «invoquèrent le nom de Baal du matin jusqu'à midi, en disant: Baal, réponds nous! Mais il n'y eu ni voix ni réponse. Et ils sautaient devant l'autel qu’ils avaient fait.»[6] Les prophètes de Baal ont tenté de convaincre Baal de se révéler à eux. Ce constat est fait à plusieurs reprises dans le culte des idoles. La construction des autels et les offrandes sacrificielles sont des tentatives pour pouvoir bénéficier la faveur de l'idole.
En revanche, dans sa grâce, Dieu se relève à son peuple dans l'adoration. Très confiant, Élie a construit son autel, sachant que le Dieu qu'il servait répondrait à sa prière. "Éternel, Dieu d’Abraham, d'Isaac et d'Israël! Que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses par ta parole!“[7] Selon le livre de la Genèse, les patriarches ont construit des autels, non pour attirer l'attention de Dieu, mais pour commémorer les lieux où Dieu s'est révélé. Ils ne visaient pas à gagner la faveur de Dieu en construisant un autel, mais ils les construisaient pour célébrer sa grâce. La vie de Jacob nous montre que l'adoration n'est possible que par la grâce. Nous ne devons jamais penser que notre adoration nous rend dignes de la faveur de Dieu, nous adorons à cause de la grâce.
Que se passe-t-il quand Dieu rend l'adoration possible? Jacob a été transformé. Cette transformation commencée à Bethel a duré environ trente ans pour se parfaire. L'adoration (même l'adoration imparfaite d'une personne aussi imparfaite comme Jacob) change la personne et fait d’elle ce qu’elle ne pourrait jamais faire pour elle-même.
Diagnostique personnel
Suis-je transformé(e) par l'adoration ou suis-je en train d’accomplir des rituels vides? Quand ai-je pour la dernière fois changé mes actions, mes croyances ou mes attitudes après une rencontre avec Dieu dans l’adoration?
[8] Dans les faux cultes, on construit un autel pour gagner la faveur d’une idole (Les œuvres). Dans le vrai culte, l’adorateur érige un autel pour célébrer la faveur de Dieu (La grâce).
[9]Lorsque l'adoration cesse d'être une expérience de grâce, elle cesse d'être également une expérience de gloire.
- Warren Wiersbe
Abraham: l'adoration exige l'obéissance
► Lisez Genèse 22: 1-19. Quelles sont les exigences de l'adoration dans cette histoire?
La première fois que le mot «adorer» est utilisé dans la Bible est en Genèse 22: 5. Le sacrifice d'Abraham de son fils était un acte d'adoration solennelle. Il faut remarquer dans cette histoire, que l'accent est mis sur l'obéissance d'Abraham. Dieu a dit: « Prends ton fils ... va-t’en ... et offre-le ... » Trois ordres. Abraham «prit son fils Isaac ... et il se leva et partit ... et il prit le couteau pour tuer son fils.» Abraham obéit à tous les ordres de Dieu.
La vraie adoration exige une obéissance complète. L'adoration est plus qu'un sentiment ou une émotion. Elle est plus que l'écoute d'un chanteur ou d'un prédicateur. Elle est une réponse active à l’ordre de Dieu.
Revenons à l'histoire d'Abraham au chapitre 18. Le début de l'histoire nous présente l'adoration comme un service d’obéissance. Abraham vit trois étrangers s'approcher de son camp. Il "s'est prosterné face contre terre", il a adoré.
Nous voyons alors Abraham en train de servir. Il leur offrit de l'eau pour se laver les pieds. Il « alla promptement dans sa tente » et demanda à Sarah de préparer des gâteaux. Il « prit encore de la crème et du lait, avec le veau qu'on avait apprêté, et il les mit devant eux». Prenant la position d'un serviteur qui attendait, « il se tint lui-même à leurs côtés, sous l'arbre pendant qu'ils mangeaient». Il offrit son meilleur service à son maître. Le vrai adorateur cultive une attitude de service volontaire.
La nécessité de l'obéissance dans l'adoration se voit dans tout l'Ancien Testament. Le sacrifice d'Abel fut accepté parce qu'il répondait aux exigences de Dieu en matière de sacrifice. Car Abel sacrifia l’un des premiers-nés de son troupeau.[1] Abel obéit et apporta son meilleur. En revanche, Caïn voulut s'acquitter de sa responsabilité de la façon la plus simple que possible.
La nécessité de l'obéissance dans l'adoration se voit aussi dans la vie de Saül. Lorsque Saül désobéit à l'ordre de Dieu en refusant de tuer tous les animaux des Amalécites, il essaya de s'excuser en prétendant que les meilleurs animaux avaient été épargnés pour un sacrifice. Samuel répondit: « L'Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Éternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.»[2] Dieu n'acceptera pas l'adoration d'un cœur rebelle.
La vraie adoration découle d'une relation profonde avec Dieu. Regardez à nouveau l'histoire d'Abraham. Genèse 18 commence avec le service d'Abraham à Dieu et se termine par une relation. Le Seigneur a demandé: "Dois-je cacher à Abraham ce que je suis sur le point de faire ..." Après avoir entendu les intentions de Dieu, Abraham négocia librement avec Dieu en faveur des gens de Sodome.
C'est dans l'adoration que nous arrivons à connaître Dieu réellement. C'est dans l'adoration que nous apprenons le cœur de Dieu au point que nous pouvons demander avec audace. C'est dans une adoration obéissant que notre relation avec Dieu devient profonde. L'adoration acceptable comprend à la fois l'obéissance (service) et la relation. Abraham, l'adorateur, est à la fois un serviteur de Dieu et un ami de Dieu.
Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi certaines personnes en assistant à un service ont pu entrer dans la présence de Dieu, tandis que d'autres assistent à ce même service mais ils n’ont rien ressenti? Certains donnent des offrandes et sont bénis, d'autres donnent et sont mécontents? C’est un cœur obéissant qui en fait toute la différence.
Quelle que soit la beauté de notre culte d’adoration, peu importe le talent des musiciens ou la puissance du sermon, si l'adoration ne vient pas d'un cœur obéissant, c'est le culte de Caïn. C'est le culte de quelqu'un qui croit: «Je peux apporter mon propre sacrifice à ma façon. C'est assez bon pour passer.» L’adoration authentique vient d'un cœur obéissant.
Diagnostique personnel
"Suis-je un adorateur obéissant? Est-ce que mon adoration vient d’un cœur d'Abel ou d’un cœur de Caïn? "
Les sacrifices: le culte comme rituel religieux
Avant la chute, le culte d'adoration se déroulait dans une relation simple entre Dieu et l'homme. Après que le péché a corrompu la nature de l'homme, celui-ci devait se soumettre à un ensemble de processus pour entrer dans la présence de Dieu. Dans sa grâce, Dieu lui a donné un système sacrificiel. Dieu a institué le système sacrificiel dans le jardin lorsqu'il a tué un animal et en a utilisé la peau pour fabriquer des vêtements pour Adam et Eve. En Lévitique, Dieu a organisé le système sacrificiel pour le culte d'adoration d'Israël.[1]
La lecture des livres Exode et Lévitique permet de voir que les détails du culte d'adoration sont importants pour Dieu. Pour ceux qui affirment que "Dieu ne se soucie pas de la façon dont nous adorons tant que nous adorons", Exode et Lévitique montrent que la dorme de l'adoration est important pour Dieu. Dieu a donné des instructions claires pour l'adoration. Ceci est un signe de la grâce de Dieu comme dans le cas de la révélation de Dieu à Adam et à Eve après la chute. Dieu s'est révélé avec des instructions claires: "C'est ainsi que tu dois t'approcher de moi." C'était un acte de grâce.
Pour le peuple d’Israël, le culte d'adoration commençait avant même qu’on ait entré dans la maison de Dieu. Les processus de préparation du culte ont montré leur respect pour Dieu et pour sa maison. De plus, les cantiques de degrés montrent que même le voyage à Jérusalem était un culte d'adoration.[2] Les rituels du culte n'étaient pas vides de sens, chaque aspect du sacrifice rappelait à l'adorateur l'importance du véritable culte d'adoration.
Les sacrifices représentent une soumission complète à Dieu
Certains chrétiens ont une mauvaise compréhension du système sacrificiel de l'Ancien Testament. Ils imaginent un système dans lequel les Israélites délibérément enfreignaient la loi de Dieu, apportaient des sacrifices insignifiants, puis retournaient immédiatement aux mêmes péchés sans un changement de cœur.
Il est vrai que cela s'est produit dans certains cas. C’est pourquoi, Dieu a dit: « Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n'y prends aucun plaisir; et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarde pas.»[3] Cependant, c’était l’échec de l’homme, et non celui de Dieu. Le système sacrificiel a échoué lorsque l'homme n'a pas réussi à faire ce que Dieu a exigé. Dieu avait un plan pour les sacrifices qui reflétaient la vraie repentance du cœur.
Les rituels religieux associés aux fêtes ont montré à Israël l’importance de chaque acte cultuel. Chaque détail reflétait la révérence d'Israël envers Dieu. Le culte d'Israël n'était pas un ensemble de rituels religieux dénués de profondeur; ils représentaient la réalité de leur abandon et de leur obéissance. Les instructions relatives à l'holocauste montrent que l'adorateur s'est identifié au sacrifice. En posant la main sur la tête de l'animal, l'adorateur a avoué: «Ceci devrait être moi. Car je mérite la mort à cause de mon péché.»[4]
Dieu a honoré le vrai culte avec sa présence
Le culte religieux juif a été organisé avec la construction du temple. À l’instar du Tabernacle, chaque détail du temple signifiait l’obéissance respectueuse d'Israël envers Dieu.[5] La solennité des sacrifices et la formalité du culte d'adoration dans le temple rappelaient Israël la majesté de Dieu et l'humilité avec laquelle il devait l'approcher.
La planification minutieuse des rituels d'adoration pour le culte du temple n'a pas empêché la présence de Dieu. L'un des services les plus organisés de l'histoire doit avoir été la dédicace du temple. David avait prévu la construction de ce temple des années auparavant. Après son achèvement, Salomon dirigea la dédicace dans un magnifique service décrit dans 2 Chroniques 5. Les musiciens jouaient des cymbales, des harpes et des lyres. 120 prêtres sonnaient des trompettes. Une chorale chantait des cantiques de louange. Lorsqu'ils se mirent à chanter: « La maison, la maison de l'Éternel fut remplie d'une nuée. Les sacrificateurs ne purent pas y rester pour faire le service, à cause de la nuée; car la gloire de l'Éternel remplissait la maison de Dieu.»[6]
Certaines personnes s’opposent à toute structure et toute forme d'adoration. Ils croient que toute liturgie planifiée entrave une adoration sincère. Cependant, le culte biblique a une structure.
Si nous décidons d'offrir à Dieu ce que nous avons de mieux, son culte mérite d’être planifié minutieusement. Dans la planification du culte, notre objectif n'est pas celui d’impressionner les autres par la beauté du service, mais d'apporter à Dieu notre meilleure offrande d'adoration.
Dans la Bible, la présence de Dieu a été une bénédiction dans des cultes biens structurés (la dédicace du temple) et moins structurés (la réunion des églises de maison au premier siècle). L’inverse est aussi possible, des cultes bien structurés (le culte du temple de Jérémie) et moins structurés (le culte chaotique de Corinthe) s’étaient réalisés sans la présence de Dieu. La question n'est pas le niveau de la structure, mais l'obéissance à Dieu et le besoin de sa présence.
Diagnostique personnel
"Est-ce que mon culte public (peu importe formel ou non) vient d'un cœur obéissant?"
Les Psaumes: l’adoration par la louange
Le livre des Psaumes était le "livre de l’adoration" d'Israël. C'était un recueil de chants et de prières. Un guide qui parle du vrai culte; un manuel d’éthique. Le livre des Psaumes était au centre du culte d'adoration d'Israël.
Le livre des Psaumes montre que le véritable culte met l'accent sur la louange. À l'exception du psaume 88, tous les psaumes comprennent une partie de louange. Les rituels religieux du livre de Lévitique nous rappellent la solennité du culte biblique. Les Psaumes nous rappellent la joie que procure le culte. Les psaumes 120-134 montrent la joie des pèlerins juifs lorsqu’ils se rendaient à Jérusalem pour adorer. La louange est fondamentale dans l’adoration.
Les paroles de louange consignées dans le livre des Psaumes reflètent la joie qui découle du vrai culte. Nous exprimons par la louange notre plaisir à vivre en communion avec Dieu. Le véritable culte consiste à célébrer Dieu pour ses œuvres.
La lamentation dans le culte
Les Psaumes des lamentations font ressortir un autre aspect du culte biblique: une totale honnêteté se développe entre l'adorateur et Dieu. Dans les Psaumes des lamentations, le psalmiste exprime sa frustration face à l'injustice de ce monde. Dans le Psaume 10, l’auteur a demandé: «Pourquoi, Ô Éternel, te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse?»[1] Pourquoi Dieu permet-il aux malfaiteurs d’agir en rébellion et avec fierté? Puisque l'adoration est basée sur la relation avec Dieu, l'adorateur peut exprimer sa pensée avec honnêteté.
Le psaume 10 se termine par une déclaration de confiance en Dieu. L'Éternel est roi à toujours et à perpétuité; les nations sont exterminées de son pays. Tu entends les vœux de ceux qui souffrent, ô Éternel! Tu affermis leur cœur; tu prêtes l'oreille pour rendre justice à l'orphelin et à l'opprimé, afin que l'homme tiré de la terre cesse d'inspirer l'effroi.» Cette déclaration repose sur la foi en Dieu. Bien que les malfaiteurs continuent à commettre des injustices, le psalmiste affirme avec confiance que Dieu fera ce qui est juste.
Cette même honnêteté est visible dans le livre de Job. Laquelle honnêteté repose sur une étroite relation avec Dieu. C'est un culte véritable accepté par Dieu.
[2] « Que Dieu soit votre unique source de réjouisssance. »
- Richard Baxter
Le culte biblique d'aujourd'hui
Les psaumes comprennent deux types de louanges. Certains psaumes parlent des raisons d'être de la louange, d'autres font appel à la louange sans en évoquer la raison. La «louange descriptive» parle du caractère et de la puissance de Dieu, celles qui ne sont pas spécifiques sont appelées «louanges déclaratives»
Psaumes de louange descriptive : 19, 105 et 136
Psaumes de louange déclarative : 148-150.
Dans le culte d’aujourd’hui, ces deux types de louanges sont souvent représentés par des chœurs (louanges déclaratives) et des hymnes (louange descriptive). Les deux devraient faire partie du culte. La simplicité d'un chœur invite l'adorateur à adorer Dieu. La profondeur d'un hymne enseigne des grandes vérités sur la nature de Dieu.
Louange déclarative
Je t'aime Seigneur et je lève la voix
Pour t'adorer; Ô mon âme se réjouit.
Que mes chants font la joie de mon Roi
Qu’ils soient une douce mélodie pour lui.
Louange descriptive
C’est un rempart que notre Dieu,
Une invincible armure,
Notre délivrance en tout lieu,
Notre défense sûre.
L’ennemi contre nous redouble de courroux,
Vaine colère !
Que pourrait l’adversaire ?
L’Éternel détourne ses coups.
Diagnostique personnel
La louange du psalmiste montre sa réjouissance en Dieu. Est-ce que je me réjouis vraiment en Dieu?
Les Prophètes: l’adoration par la proclamation
Les lois sacrificielles, le Tabernacle de Moïse et le Temple montrent l'importance du rituel dans le culte. Cependant, les prophètes montrent que le rituel qui n'est pas accompagné d'une adoration venant du cœur est vide. Lorsque le peuple d'Israël se mettait à accomplir des rituels sans obéir à Dieu, les prophètes lui ont apporté un message de jugement de Dieu. Ils ont affirmé que Dieu n'acceptait pas les sacrifices d'une nation qui était plongé dans l'apostasie.
Le message des prophètes était un culte en soi. Car l'adoration comprend la proclamation du message de Dieu. Dans nos services, nous ne devrions pas séparer le "culte" de la "prédication". La proclamation de la Parole est un culte dans la vérité.
Le message des prophètes: le rituel sans l’essentiel n'est pas de l’adoration
Amos a dit que Dieu avait rejeté les sacrifices d'Israël. Pourquoi? Parce qu'il vivait dans le péché.[1] Ésaïe a déclaré que les fêtes d'Israël étaient un grand fardeau pour Dieu. Pourquoi? Parce que ses mains étaient pleines de sang.
Avant d'adorer, le peuple devait suivre ce consigne divin: «Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l'opprimé; faites droit à l'orphelin, défendez la veuve.»[2] Dieu n'est pas impressionné par les rituels qui ne reflètent pas la réalité du cœur.
Le message des prophètes: le vrai culte exige notre meilleur
Abraham a offert son fils à Dieu; il a donné ce qu’il avait de meilleur. Abel a amené le premier-né de son troupeau; il a offert ce qu’il avait de meilleur. Le livre de Lévitique exigeait pour le sacrifice les meilleurs animaux. David a refusé de faire un sacrifice qui ne lui coûtait rien.[3] Dans tous ces cas, l’adoration exige notre meilleur.
Ce message se poursuit dans les livres des prophètes. Malachie a lancé une mise en garde contre les gens offraient en sacrifice des animaux boiteux.[4] Aggée a parlé du jugement qui se préparait pour les gens qui se souciaient plus de la condition de leurs propres maisons que de la maison de Dieu.[5] Le vrai culte exige notre meilleur.
Le message des prophètes: l'adoration véritable englobe toute la vie
Amos a donné une solution pratique à l'apostasie d'Israël. Cette solution ne constituait pas à offrir plus de sacrifices, mais à vivre une vie de justice. «Mais que la droiture soit comme un courant d'eau, et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit.»[6] Les prophètes ne s'étaient pas opposés au culte organisé dans le temple ni aux sacrifices.[7] Ils s’étaient opposés à un culte superficiel d'une vie juste.
À travers la Bible, nous voyons que la véritable adoration concerne toute la vie de l’individu. Dans le Pentateuque, les lois sur le culte côtoient celles qui se rapportent à la moralité; il n'y a pas de séparation entre elles. Dans les livres historiques, la désobéissance d'Israël dans sa vie quotidienne se débouche sur la destruction de son lieu de culte, le temple. Les prophètes ont déclaré que Dieu a rejeté l'adoration du peuple d’Israël à cause de sa désobéissance. Dans le Nouveau Testament, Jésus rappelle aux pharisiens que les pratiques relatives au culte, telles que l'observance du sabbat ne signifient rien sans une vie de miséricorde.[8]
L'exemple des prophètes: la prédication et la proclamation font partie de l’adoration
Les prophètes ont prouvé que la proclamation de la parole de Dieu est un aspect de l’adoration. Il serait d’une absurdité absolue si Jérémie se trouvant devant le temple disait aux gens: «Entrez dans le temple pour chanter des Psaumes et offrez vos sacrifices. Ce sera une adoration. Quand vous aurez fini, je vous prêcherai le message de la parole de Dieu.» Non! La proclamation de Jérémie était en soi un acte d'adoration. Jérémie a déclaré que Dieu avait rejeté l'adoration des gens du peuple à cause de leur vie pécheresse. C'était l'adoration de Jérémie. Il a donc reconnu la valeur et la pureté du Dieu saint.
[7] Certains spécialistes de la Bible soutiennent que les prophètes rejetaient l’ensemble du système sacrificiel du Temple. Cependant, beaucoup de prophètes évoluaient dans un cadre assez étroit avec le Temple. Ésaïe a vu le Seigneur dans le Temple. Ezéchiel a prophétisé à propos d’un Temple restauré rempli de la gloire de Dieu. Aggée a encourage Zorobbabel dans la reconstruction du Temple. En fait, les prophètes ne rejetaient pas les sacrifices; ils rejetaient plutôt les mauvais usages qu’on en faisait.
Certaines églises séparent l’ «adoration» de la prédication. Elles annoncent: « Nous allons commencer avec l'adoration.» une fois « l'adoration » terminée, elles passent à la prédication. Deux dangers se rattachent à un tel comportement.
(1) Cela signifie que l'adoration est limitée à la musique. Cette approche à propos de l'adoration accentue uniquement les émotions. La vraie adoration doit être plus que la musique et la chanson.
(2) Il sépare la proclamation de l'adoration. Tout ce que nous faisons dans un service religieux doit être une adoration. La musique, la prière, la lecture biblique, le sermon et même l'offrande font tous partie de l'adoration.
Diagnostique personnel
Est-ce que mon sermon est un acte d'adoration? Lorsque je prêche, est-ce que je parle comme un messager de Dieu qui l’honore à sa juste valeur ?
Dangers à éviter : le déséquilibre dans le culte
(1) Le danger d'un culte trop décontracté
Lorsque nous oublions que le culte qui est conforme aux prescrits bibliques exige la soumission, nous avons tendance à traiter Dieu comme un "copain" qui ne mérite aucun respect. Une approche trop informelle de l'adoration peut encourager cette attitude. Nous ne devons jamais oublier que Yaweh est le Dieu majestueux qui réclame une obéissance complète. Il est « le roi des siècle, immortel, invisible, le seul Dieu.»[1] Certaines églises, en minimisant la majesté de Dieu, transforment le culte en un moment de dîner entre amis.
(2) Le danger d'un culte trop formel
D'un autre côté, le fait de négliger que le culte biblique consiste à adorer le Dieu qui désire établir une relation avec nous, nous pouvons commencer à traiter Dieu comme une divinité éloignée. Une approche trop formelle du culte peut encourager cette attitude. Certaines églises ne permettent pas au croyant de vivre une intimité avec Dieu, l'accent est entièrement mis sur sa majesté et sa grandeur.
Dans le culte, nous devrions faire l'expérience de l'autorité majestueuse de Dieu sur sa création et de son intimité avec ses enfants.
Vérification personnelle
Réfléchissez à votre dernier service d'adoration.
- Quelles sont les parties du service qui ont encouragé les fidèles à honorer la majesté de Dieu? Sont-ils rentrés chez eux avec le sens de la grandeur de Dieu?
- Quelles sont les parties du service qui ont encouragé les fidèles à faire l'expérience d'une relation intime avec Dieu? Sont-ils rentrés chez eux en sachant que Dieu les aime profondément?
« J'étais présent lors de la dédicace du temple. Je n'oublierai jamais ce jour. Nous avions attendu ce service avec impatience pendant des années.
« Des années? Oui, des années! Avant sa mort, le roi David avait fait toutes les préparations pour la construction du temple et les avait confiées à Salomon. Maintenant, le temple était achevé et le service de dédicace tant attendu était sur le point d’être célébré.
« C'était un service extraordinairement solennel. Considérez …
22 000 bœufs et 120 000 moutons furent sacrifiés.
Une chorale d’une centaine de personnes chantait des Psaumes de David.
Un orchestre muni de cymbales, de harpes, de lyres et 120 trompettes.
Des prêtres et des lévites vêtus du plus beau lin blanc.
L'un des plus beaux bâtiments jamais construits.
Des vases d'or et d'argent pour chaque acte de culte
« C'était un grand service, mais la solennité du programme n’est pas l’élément le plus imposant dans ma mémoire. Ce dont je me souviens le plus, c'est lorsque les musiciens ont commencé à jouer et à chanter : «La maison, la maison de l'Éternel fut remplie d'une nuée». Un culte dédié à Dieu tomba sous la direction de Dieu.
« Beaucoup d’années se sont écoulées depuis ce service mémorable. Je ne prétends pas que tous les services auxquels j'ai assisté depuis ce jour ont été marqués par les mêmes signes visibles de la présence de Dieu, car ce jour était spécial. Cependant, dans chaque service, je m'attends à la présence de Dieu.
« Parfois, Dieu se manifeste de manière spectaculaire. D’autres fois, il le fait dans le calme le plus complet. Lorsqu’on ne ressent pas sa présence à travers les cantiques, on la ressent à travers le sermon. Certaines fois sa vérité touche mes émotions, d’autres fois elle parle à mon intelligence et à ma volonté. Mais elle me m’encourage toujours ou me convainc de mes péchés.
« Peu importe la façon dont Dieu se manifeste, j'apprécie toujours sa présence. Il se peut que je ne voie plus jamais une telle manifestation visible de la présence de Dieu, mais je peux entrer dans sa présence à chaque fois que je l'adore.
Devoir
(1) Que l’étudiant passe un test préparé à partir de cette leçon. Ce test doit inclure les versets à mémoriser.
(2) Énumérez trois principes sur le culte que vous avez tirés dans cette leçon concernant le culte de l'Ancien Testament. Présentez en une page les moyens pratiques que vous allez utiliser pour appliquer chaque principe dans le culte de votre église.
(3) Discussion de groupe sur les applications pratiques
Esther est une chrétienne sincère et aime assister aux cultes d’adoration de son village. La douce musique et la camaraderie lui soulagent des difficultés de la vie quotidienne. Elle aime les sentiments et les émotions qu'elle éprouve en vénérant Dieu de tout son cœur. Elle est très active dans les services du dimanche matin. Cependant, Esther a du mal à faire usage de cette même énergie dans son mariage et les devoirs de la vie quotidienne. Que conseilleriez-vous Esther?
Leçon 3 points essentiels
(1) Dieu se soucie de la façon dont nous adorons parce que:
La forme de notre culte affecte notre compréhension de Dieu.
La forme de notre culte montre pourquoi nous adorons.
(2) L'adoration est une relation – Une marche avec Dieu.
Dieu a fourni les moyens d'adoration pour Adam et Eve.
Dieu a pris l'initiative de rendre le culte possible pour Abraham.
La grâce de Dieu a rendu le culte possible pour Jacob.
Lorsque nous marchons avec Dieu, nos vies sont transformées.
(3) L'adoration commence par l'obéissance.
L'adoration est plus que de l'émotion ou du sentiment.
L'adoration est une réponse immédiate aux ordres de Dieu.
L'obéissance à Dieu approfondit notre relation avec lui.
(4) Le culte d'adoration comprend du rituel - les sacrifices de l'Ancien Testament.
Les sacrifices représentaient une soumission complète à Dieu. (Rom. 12: 1)
Dieu a honoré le vrai culte par sa présence. (2 Chron. 5)
Le rituel public doit être le résultat d'un cœur obéissant.
(5) Le culte d’adoration comprend de la louange - Psaumes.
Le livre des Psaumes montre que la louange fait partie du culte.
Le livre des Psaumes montre que les lamentations font partie du culte.
(6) L'adoration comprend la proclamation - les prophètes.
Le culte est plus que de la louange; c'est aussi l'annonce de la vérité. La prédication fait aussi partie du culte.
Les prophètes ont enseigné que le rituel sans vie n'est pas de l’adoration.
Les prophètes ont enseigné que le véritable culte exige le meilleur de nous même.
Les prophètes ont enseigné que le véritable culte implique toute la vie.
Leçon 3 Questions
(1) À partir de ce chapitre, énumérez deux cultes d'adoration qui ont été rejetés par Dieu selon la Bible.
(2) Le terme «a marché avec Dieu» montre que le culte implique ___________ avec Dieu.
(3) Qu'est-ce qui est le plus surprenant dans l'histoire du culte de Jacob à Bethel?
(4) Le sacrifice d'Isaac par Abraham montre que le véritable culte requiert _______________.
(5) Quelle est la différence entre le culte d'Abel et le culte de Caïn?
(6) Quelle était la signification de l’adolescent qui posait ses mains sur la tête de l’animal à sacrifier?
(7) Dans le Livre des Psaumes, il y a deux types de louanges. La louange pour le caractère et les actes puissants de Dieu s'appelle louange ____________________. Une simple commande de louange s'appelle _______________________ louange.
(8) Les prophètes montrent que __________________ fait partie du culte.
(9) Énumérez trois aspects du message des prophètes sur le culte.
(10) Énumérez deux déséquilibres qui peuvent affecter le culte d’adoration.
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