La vie et le ministère de Jésus
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Lesson 9: L’héritage de Jésus

39 min read

by Randall McElwain


Objectifs de la leçon

À la fin de cette leçon, l'étudiant devrait:

(1) Découvrir le dernier legs de Jésus à ses disciples et à l’Église.

(2) Comprendre l’importance de la mission pour l’héritage de Jésus.

(3) Reconnaître l’impact continu du ministère de Jésus à travers ses disciples dans les Actes.

(4) Commencer à travailler concrètement sur son propre héritage ministériel.

Principe ministériel

Le succès d’un ministère s’évalue à l’aune de l’héritage laissé pour la postérité

Introduction

Tim était sur le point de prendre sa retraite après de nombreuses années en tant qu’un pasteur fort respecté. Je lui ai demandé: «Comment préparez-vous l'église pour votre retraite? Quelle est la vision de l’église pour les dix prochaines années? »Sa réponse m'avait choqué. «Je ne serai pas ici, alors je m’en fiche de ce qui se passera après mon départ.» Ce pasteur n'avait pas compris un principe important pour le ministère: le test ultime de la réussite d’un ministère est ce qui se produit après le départ du ministre.

Comparez ce pasteur avec Pete. Pete est décédé subitement après vingt-cinq ans de ministère. Durant ces années, Pete avait dirigé plusieurs ministères dans son église locale. Il avait mis au point un ministère auprès des sans-abri, un programme de réhabilitation pour toxicomanes et un programme d’information pour les chefs d’entreprise. Lors des funérailles de Pete, le responsable du ministère de réhabilitation des toxicomanes a déclaré: «Le mois dernier, Pete et moinous sommes rencontrés pour discuter du budget de l’année prochaine.» Le responsable du ministère des personnes sans domicile a dévoilé le croquis d’un nouveau bâtiment destiné à fournir un logement temporaire aux familles. Pete avait soigneusement planifié l’avenir du ministère. Il a laissé un héritage.

Dans cette dernière leçon, nous étudierons les derniers enseignements de Jésus et sa dernière  commission aux disciples ainsi que le ministère des disciples après l’ascension. Nous allons en tirer des leçons susceptibles de nous aider à bâtir un héritage.

► Si vous deviez mourir ce soir, quel héritage laisseriez-vous…

  • Pour votre famille?
  • Pour votre communauté?
  • Pour votre ministère?

Le discours d'adieu de Jésus

Jean 13-16 peut être comparé aux «adieux» de Jacob, Moïse, Josué et David dans l'Ancien Testament.[1] Le «discours d'adieu» de Jésus renferme certains de ses enseignements les plus profonds et les plus intimes.

Jean 13: 1 présente le cadre de cet enseignement d'adieu: « Jésus savait que son heure était venue pour passer de ce monde au Père. » Si vous saviez que vous mourriez dans les quarante-huit heures, que diriez-vous à ceux qui continueraient votre ministère? Ces mots repré-senteraient donc ce que vous croyiez être le plus important pour vos partisans.

Lors de cette dernière cène, Jésus a montré son amour total pour les disciples à la fois par ses actions (en lavant les pieds des disciples) et par ses paroles. Jésus «aimait les siens qui étaient dans le monde». Maintenant, «il les a aime jusqu'à la fin» (John 13:1). L’expression «jusqu'à la fin» revêt les sens suivants:

  1. Cela signifie que Jésus « les a aimés jusqu'à la fin » de son temps avec eux.
  2. Cela signifie que Jésus les «aimait au maximum». Jésus les aimait complètement.

► Lisez Jean 13:31-14:31

Les commandements et les promesses dans le discours d'adieu de Jésus

Un commandement: aimez-vous les uns les autres (Jean 13:34)

«Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.» Pour un groupe de disciples plus connus pour leurs querelles que pour leur amour, c'était une tâche difficile.

Quel étaitce «nouveau commandement»? Même l’Ancien Testament recommandait au peuple de Dieu d’aimer son prochain. L’enseignement de Jésus sur l’amour comporte deux aspects «nouveaux».[2]

Premièrement, Jésus a fourni un modèle de l'amour qu'il leur a commandé. Ils devaient aimer comme il aimait. Après avoir lavé humblement les pieds de ses disciples, Jésus a dit: «De la même manière que je vous ai aimés, vous devez vous aimer les uns les autres.» Il a incarné un amour exprimé dans un service humble. Désormais, les disciples doivent aimer comme Jésus a aimé. Cet amour s’empare de la serviette pour servir. Cet amour sert même le traître. Et cet amour persévère jusqu'à la mort.

Deuxièmement, l’amour entre chrétiens devait être le témoin unique de la vérité du message de Jésus. « Par ceci, tout le monde saura que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. » Plus tard, Jésus prie « pour qu'ils le deviennent parfaitement un, afin que le monde sache que vous m'avez envoyé » (Jean 17:23).  L’amour et l’unité de l’église doivent témoigner du message de Jésus.

Beaucoup de chrétiens ont découvert qu'il est plus facile d'aimer un voisin incroyant que d'aimer un frère chrétien qui est plein de défauts de personnalité. Mais en tant que chrétiens, il nous est commandé de nous «aimer les uns les autres». Cinquante ans plus tard, Jean a rappelé ce message à l'Église:

« Si quelqu'un dit: «J'aime Dieu» et déteste son frère, il est un menteur. Car celui qui n'aime pas son frère qu'il a vu ne peut aimer Dieu qu'il n'a pas vu. Et nous avons ce commandement de sa part: quiconque aime Dieu doit aussi aimer son frère (1 Jean 4:20-21). »

Jésus a commencé son message d'adieu avec le commandement de s'aimer les uns les autres. Ce commandement est la base de tout ce qu'il a proclamé dans ce message.

Un commandement: ne soyez pas troublé, mais croyez  (Jean 14: 1)

Comme à l’accoutumé, Pierre interrompit Jésus pour demander: «Seigneur, où vas-tu?» Dans sa réponse, Jésus prédit le reniement de Pierre. Ensuite, Jésus  donna un message à Pierre, au reste des disciples et à nous, en disant : « Que votre cœur ne se trouble point. »

Puisque Jean 14 est un nouveau chapitre succédant à Jean 13:38, nous lisons souvent Jean 14: 1 comme s'il s'agissait d'un nouveau message. Jean 14: 1 est aussi inclus dans la réponse adressée à Pierre. Lisez-le de cette façon:

« Pierre, tu me renieras trois fois. Vous êtes beaucoup plus faible que vous ne le pensez. Mais ne désespérez pas; j'ai un message d'espoir pour toi et pour vous autres qui prendrez bientôt la fuite à cause de mon arrestation. « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. »

Pierre avait besoin de savoir que malgré son échec, Jésus avait un message d'espoir. Les disciples devaient savoir que malgré leur peur, Jésus avait un message d'espoir. «Que votre cœur ne se trouble point» est au présent. Face aux avertissements de Jésus et à l’opposition des chefs religieux, les disciples avaient déjà peur, mais Jésus leur a dit: «Cessez de vous tracasser … Croyez en Dieu, et croyez en moi. »

La seule façon de ne pas être «troublé» par la pression du ministère est de «croire». J'écris cette leçon un lundi matin. De nombreux pasteurs dans le monde entier expérimentent le découra-gement au début de la semaine. Hier, vous avez prêché fidèlement - mais l'un des membres s'est mis en colère, vous reprochant d’avoir prêché un message de repentance, et puis personne n'a répondu. Vous avez invité des incroyants, mais personne n'a répondu à votre invitation.

Dans certains pays, l'Église subit l'opposition du gouvernement. Il ya des pays où l'Église est menacée par des militants islamiques. Dans d’autres, l’Église est menacée par l’indifférence sociale: personne ne s’en soucie. À ceci Jésus nous dit: «Que votre cœur ne se trouble point.Croyez en Dieu, et croyez en moi. »

Une promesse: Je suis le chemin (Jean 14: 6)

Jésus a encouragé ses disciples qu'il allait leur préparer une place. Thomas l'interrompit: «Seigneur, nous ne savons pas où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin? »

La réponse de Jésus enseigne un principe important pour la vie chrétienne. Jésus n'a pas dit: « Voici où je vais.»Au lieu de cela, il a dit: « Je suis le chemin». Jésus ne les a pas indiqué un chemin ou une adresse. Mais il s'est montré lui-même. Les Écritures disent clairement que le seul moyen de parvenir au Père consiste à passer par Christ. Contrairement aux affirmations des théologiens libéraux, Jésus a clairement déclaré qu'il était le seul chemin menant à Dieu.

Une promesse: vous ferez de plus grandes œuvres (Jean 14: 12-14)

Jésus a promis que « quiconque croit en moi fera aussi les œuvres que je fais; et il fera de plus grandes œuvres que celles-ci, parce que je vais chez le Père.» Ces œuvres seront plus grandes non pas parce qu'elles sont plus prodigieuses, mais parce qu'elles auront une portée plus large. Au cours de son ministère terrestre, les œuvres de Jésus étaient limitées à une zone géographique. Maintenant, grâce à l'Esprit les œuvres de l'église atteindraient le monde entier.

Jésus a poursuivi: «Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai pour que le Père soit glorifié dans le Fils.» Deux conditions sont attachées à cette promesse.

(1) « Demandez en mon nom ».

C’est plus que d’ajouter "au nom de Jésus" à la fin d’une prière. Ce n'est pas un mantra qui oblige Jésus à accéder à nos demandes. Tout au long de la Bible, le «nom» de Dieu représente son caractère. «Prier au nom de Jésus» signifie prier d’une manière compatible avec le caractère de Jésus et sa volonté.

Prier «en mon nom» peut aussi signifier «venir au Père par l'autorité du Fils». Lorsque Moïse «est allé vers Pharaon pour parler au nom de Yaweh», il y est allé avec l’autorité du Dieu qui l'a envoyé (Exod. 5:23). Prier au nom de Jésus signifie prier avec sa permission et son autorité. Nous approchons du Père par l'intercession du Fils qui «vit toujours pour intercéder pour eux»(Heb. 7:25).

(2) “… Afin que le Père soit glorifié dans le Fils.”

Nos prières doivent être faites pour la gloire de Dieu. Jacques a averti ceux qui «demandent et ne reçoivent pas, parce que vous demandez mal, de le dépenser pour vos passions (Jacques 4:3).» Lorsque nous réclamons la promesse de Jésus, nous devons être certains de prier pour la gloire de Dieu et non pour nos propres objectifs.

Un commandement: gardez mes commandements (Jean 14:15)

Jésus a donné une norme par laquelle nous pouvons mesurer notre amour pour lui. « Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements.» Jean se souvint de cette déclaration lorsqu'il écrivit sa première épître: « Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui »(1 Jean 2:5). Contrairement à l'enseignement de certains prédicateurs modernes, Jésus n'a jamais enseigné que ses disciples pouvaient vivre dans la désobéissance volontaire à ses commandements. L'amour se manifeste dans l'obéissance volontaire du disciple.

Une promesse: il vous donnera un Consolateur (Jean 14:16)

Le mot traduit par "Consolateur" dans Jean 14:16 est Paraclet.Ce terme désigne un «avocat qui défend». Il désigne un «assistant» ou «celui qui offre sa consolation en cas de difficulté».

Jésus a dit que le Père «vous donnera un autre assistant, pour être avec vous pour toujours.» Cela indique que le ministère du Saint-Esprit serait comme le ministère de Jésus. L'Esprit n'est pas venu en tant que «force» impersonnelle, mais en tant que personne, tout comme Jésus était une vraie personne.

Le Paraclet, l’ «Esprit de vérité », habitera «avec vous et sera en vous». Il «vous enseignera tout ce que je vous ai dit». Son ministère sera si puissant que Jésus affirma: «Il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous » (Jean 16:7).

Comment pourrait-il être avantageux pour les disciples si Jésus s'en allait? Robert Coleman a expliqué:

« Alors qu'il était avec eux corporellement, [les disciples] n’éprouvaient pas le besoin de s'appuyer sur le Saint Esprit, par conséquent, ils n'avaient pas à apprendre à connaître intimement et plus profondément la réalité de la vie de Christ. Mais à son départ, ils n'avaient aucun soutien visible. Et pour survivre, ils devaient apprendre le secret de sa communion intime avec le Père. Et par nécessité, ils feraient l'expérience d'une plus grande communion avec Christ qu’ils n’avaient jamais faite auparavant. »[3]

La vie dans la vigne

► Lisez Jean 15:1-16:37

Jésus a continué son discours avec l'une de ses images les plus puissantes. «Je suis la vraie vigne et mon père est le vigneron.» Dans l'Ancien Testament, Israël est décrit à plusieurs reprises comme une vigne.[4] Cependant, à cause de son péché, Israël n’a jamais réalisé le dessein de Dieu pour laquelle il l’avait planté. Au lieu de cela, alors qu’Israël prospérait matériellement, elle construisait des autels aux faux dieux (Hos. 10:2). Au lieu de porter des fruits qui béniraient les nations, Israël portait «des raisins sauvages». Israël est devenu si abominable que Dieu ne pouvait rien faire avec cette vigne sauf faire brûler le bois comme combustible (Ezé. 15:1-6).

Jésus est venu comme la "vraie vigne". Il est venu pour accomplir ce que la nation d'Israël n'avait pas réussi à faire; il est venu pour accomplir la mission d'Israël à être une bénédiction pour les nations.

Jésus a dit aux disciples qu'il était la vigne et qu'ils en étaient les branches. Le message de Jésus était clair: la fécondité dépend entièrement de notre volonté de «demeurer en lui». 

« Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »

En dehors de la vigne, les disciples ne pouvaient rien faire. De même, nous ne pouvons rien faire sans Jésus. Lorsque nous tentons d’exercer le ministère avec nos propres forces, nous sommes voués à la frustration et à l’impuissance. Pourquoi? Parce que nous n'étions jamais destinés à porter des fruits par nous-mêmes.

Notre vie spirituelle elle-même découle de notre relation continue avec la vigne. Si quelqu'un ne demeure pas attaché à la vigne, «il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.»Bien que ce verset soit un avertis-sement, il constitue également un grand encouragement. En dehors de la vigne, nous sommes inutiles et sans valeur. Mais si nous continuons à vivre dans la vigne, nous avons la vie et la fécondité. Notre vie spirituelle ne dépend pas de notre propre force, mais de la vigne.

Ce thème est repris dans l’Épître aux Hébreux. Notre grand souverain sacrificateur, Jésus, « vit toujours pour intercéder en faveur de ceux» qui « s'approchent de Dieu» (Héb. 7:25). Howard Hendricks a encouragé les pasteurs en difficulté qui se sentaient isolés: «Si vous n’avez personne pour prier en votre faveur, n’oubliez jamais que Christ prie pour vous.» Il est notre intercesseur; il est la source de notre vie spirituelle.

Jésus a rappelé à ses disciples qu'ils doivent demeurer attachés au Cep. C'est encore vrai aujourd'hui. En tant que pasteurs et dirigeants d’église, vous n’exercez pas votre ministère avec votre force. Vous vivez dans le pouvoir de la vigne et du grand souverain sacrificateur qui intercède pour vous alors que vous n'avez pas la force d'intercéder pour vous-même.

Dans le reste du dernier discours de Jésus, il a de nouveau enseigné aux disciples qu’ils devaient s’aimer les uns les autres. Il les a préparés à affronter la haine de ce monde. Le monde détestait Jésus,  il détesterait aussi les vrais disciples de Jésus.

Ensuite, Jésus a expliqué davantage l’œuvre du Saint-Esprit. Plus tôt dans le discours, il avait promis d'envoyer l'Esprit. Maintenant, il leur a appris davantage sur le travail du Saint-Esprit. L'Esprit convaincrait le monde; il guiderait les disciples dans toute la vérité et il glorifierait le Fils.

Pour une seconde fois, le Seigneur a parlé de son départ imminent. Et il a parlé de la paix dans les moments difficiles. Au début de ce discours, Jésus a commandé: «Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.»Il a conclu le discours avec un encouragement parallèle:«Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde » (Jean 16:33).

Il à noter que dans tous les cas, notre espoir est en Christ seul. Nous ne devons pas nous inquiéter si nous croyons «en lui». Nous devons «prendre courage» parce qu’«il a vaincu le monde». La vie dans la vigne est une vie de paix confiante. Notre confiance n'est pas basée sur des circonstances terrestres; mais sur Christ et sa victoire sur le monde.

 


[1] Gen. 49; Deut. 32-33; Josh. 23-24; 1 Chron. 28-29.

[2] Darrell L. Bock, Jesus of the Bible(Grand Rapids: Baker Book House, 2002), 498.

[3] Robert E. Coleman, The Mind of the Master(Colorado Springs: WaterBrook Press, 2000), 29.

[4] Ps. 80:8-9; Esa. 5:1-7; 27:2-6; Osée 10:1-2.

Examinons de plus près : Le Dernier Repas du Seigneur

La Michna est un recueil d'anciennes traditions juives. Une section de la Michna montre le modèle suivant lequel les Juifs observaient le repas de la Pâque.[1] Lors du dernier repas, Jésus et ses disciples ont sans doute suivi ce modèle qui est encore en vigueur 2 000 ans plus tard.

Quatre coupes remplies de vin sont placées au vue de tous. Une première coupe de vin coupée à l'eau est servie. On bénit la coupe avec cette promesse de l'Exode: « Je vous ferai sortir. »

Une deuxième coupe de vin coupée à l’eau est prête à être servie. Le plus jeune fils demande: «Pourquoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits?» Le père lui répond en racontant l'histoire de la délivrance d'Israël de l'Egypte.

Après l'histoire, la famille chante le premier hallel de la Pâque : Psaumes 113-114. Puis, ils boivent la deuxième coupe avec cette promesse: « Je vous libérerai de la servitude.»

Puis on sert le repas après une bénédiction. Lequel repas comprend des herbes amères, du pain sans levain, de l'agneau et une sauce aux fruits assaisonnée d'épices et de vinaigre. Après ses ablutions, le père rompt et bénit les pains, puis plonge un morceau et des herbes amères dans la sauce et en mange. Il remercie Dieu, puis mange un morceau d'agneau. Puis toute la famille participe au repas.

La troisième coupe est bénie par la promesse pascale: «Je vous rachèterai».

La quatrième coupe est bénie par la promesse de la Pâque: «Je te choisirai comme une nation».

La famille chante le dernier hallel de la Pâque : Psaumes 115-118.[2]

Durant le repas de la Pâque, le peuple juif s'est rappelé que Dieu avait délivré Israël de l'esclavage. Plus important encore, ils espéraient accomplir pleinement les promesses de Dieu lorsque le Messie les délivrerait de l’esclavage définitivement.

Le lendemain du dernier repas, Jésus mourrait en tant qu'agneau pascal parfait. Sur la croix, la promesse de délivrance était accomplie.

 


[1] Vous pouvez regarder une vidéo sur un repas messianique de la Pâque juive à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=bVolBDlWloQ. Vous pouvez en savoir plus sur http://www.crivoice.org/haggadah.html.

[2] Ce fut le dernier psaume que Jésus a chanté avec ses disciples avant de se rendre à Gethsémani (Matt. 26:30).

La Prière Sacerdotale

► Lisez Jean 17.

Une analyse de la dernière prière de Jésus est importante pour comprendre son héritage laissé pour les disciples et pour l’Église. Cette prière a été appelée le « Saint des Saints de Jésus. » C'est la prière la plus intime de Jésus.

Jésus a prié pour lui-même (Jean 17: 1-5)

Jésus a prié pour que le Père «glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie». Les disciples, ne comprenant pas le ces paroles,en apprendraient bientôt la véracité et le sens quand cette prière sera exaucée sur une croix romaine.

Le lundi de la Semaine de la Passion, Jésus a dit: « Et moi, une fois élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi» (Jean 12:32-33). Jésus a été glorifié non par la victoire, mais par sa défaite apparente. Jésus a été glorifié par une croix. 

Jésus a prié pour ses disciples (Jean 17: 6-19)

Jésus a prié pour trois choses pour ses disciples. Il a demandé le Père de «les garder en son nom». Il a prié pour qu'ils soient gardés «du mal». Et il a prié pour que le Père « sanctifie-les dans la vérité».

Jésus a prié pour tous les croyants (Jean 17: 20-26)

Jésus a prié pour tous « ceux qui croiront en moi » à l'avenir. Il a prié «afin qu'ils soient parfaits dans l'unité». Cette unité est un témoignage pour le monde: «Afin que le monde reconnaisse que tu m'as envoyé».

Jésus n'a pas prié pour le monde: « Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés. »Par contre, il a prié pour les chrétiens, afin que le monde croie. Dans sa dernière prière pour l'Église, Jésus a prié pour que nous soyons un témoignage pour le monde à travers notre unité et notre fidélité.

L’héritage de Jésus était un groupe de croyants qui allaient accomplir son but dans le monde. Dans l'Ancien Testament, Israël a été béni par Dieu pour être le véhicule de la bénédiction pour toutes les nations (Gen. 12:1-3). Dans le Nouveau Testament, l'Église a été bénie par Dieu afin d'être le véhicule de la bénédiction pour tous les peuples. Jésus a prié pour que nous remplissions notre mission d'être une bénédiction pour tous.

Commission finale de Jésus aux disciples

► Lisez Matthieu 28:16-20; Marc 16:15; Luc 24:44-49; Actes 1:6-11

L'influence durable d'un leader est amplement déterminée par sa capacité à partager sa vision avec les autres. Aujourd'hui, nous appelons cela «projeter une vision». Jésus fournit un modèle de formulation d’une vision de manière à inspirer des disciples engagés. A cause de sa vision, les disciples ont consacré leur vie à diffuser le message du royaume de Dieu dans tout l'Empire romain.

Les évangiles contiennent trois déclarations de la grande commission de Jésus. Chaque déclaration porte sur un aspect différent de la commission. Matthieu souligne l'autorité nécessaire à la mission. Marc note la portée de la commission: «dans le monde entier». Luc résume le contenu du message que les apôtres prêcheront.

La déclaration la plus complète relative à la dernière commission de Jésus se trouve dans Matthieu 28: 18-20.

« Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde. »

Le premier aspect de cette commission est de «faire des disciples». Pour obéir à ce comman-dement, nous devons y aller, baptiser les nouveaux convertis et enseigner aux jeunes croyants. Ces activités soutiennent le commandement central, «faites des disciples». L’évangélisation, les œuvres sociales, l’éducation et tous les autres aspects du ministère sont guidés par cette priorité: Nous sommes chargés de faire des disciples.

Le but du pastorat

Ed Markquart, un pasteur américain, dînait avec Richard Wurmbrand, un pasteur roumain qui a passé des années dans une prison communiste. Au cours du dîner, Wurmbrand s’est adressé à un membre de la congrégation de Markquart et lui a demandé: «Votre pasteur est-il un bon berger?». Le membre a répondu «Oui».

Wurmbrand a demandé: « Pourquoi est-il un bon pasteur? » Le membre a répondu: « Parce qu'il prêche de bons sermons. »

Tandis que Wurmbrand a demandé: «Mais fait-il des disciples?» Le pasteur Markquart a déclaré que cette question avait changé l'orientation de son ministère. Il a écrit:

« Le but de Dieu pour tous les pasteurs est de faire des disciples de Jésus-Christ. Des gens qui aiment Jésus-Christ, qui suivent Jésus-Christ, qui acceptent Jésus-Christ comme leur Seigneur. Nous sommes appelés à faire des disciples de Jésus-Christ. Ne faites pas de membres d'église. Ne multipliez pas des écoles du dimanche. Ne construisez pas de bâtiments. Nous devons faire des disciples de Jésus-Christ. Voila notre mission. »[1]

 


[1] From a sermon by Edward Markquart, entitled “Pentecost: Go, Go, Go, Go, Go”, available at https://www.sermonsfromseattle.com/pentecost_go_go_go_go_go.htm, accessed Nov 17, 2022.

Examinons de plus près : La Mission de Jésus

Les événements de la dernière semaine de ministère de Jésus montrent que sa mission était de créer un royaume composé de toutes les nations, de toutes les races et de tous les peuples. Les histoires de la dernière semaine de ministère de Jésus illustrent sa mission auprès de toutes les nations.

  • Jésus est entré dans la ville sur une ânesse. Matthieu et Jean ont cité la prophétie de Zacharie: «Voici que ton Roi vient à toi. Il est humble et monté sur un âne». Zacharie a décrit le règne de ce roi. «Il annoncera la paix aux nations, et il dominera d’une mer à l’autre » (Matt. 21:5;  Zacharie. 9:9-10).
  • Lorsque Jésus a nettoyé la cour des nations dans le temple, il a cité Esaïe: «N’est-il pas écrit: «Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ?» (Marc 11:17, citant Esaïe 56:7). Mais les dirigeants juifs avaient transformé l’espace dans laquelle les Gentils organisaient les cérémonies de prière en un marché d’échange de devise et de vente de pigeons.
  • Quand les disciples ont reproché à Marie de «gaspillage» d’un parfum très cher, Jésus a répondu: «En vérité, je vous le dis, partout où proclamé l’Evangile au monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu’elle vient de faire » (Marc 14:9).
  • Dans le sermon sur le mont des Oliviers, Jésus a prophétisé un jour où «Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin» (Matt. 24:14). À ces disciples juifs qui pensaient que le royaume était réservé au peuple élu, Jésus a déclaré que l'évangile serait proclamé dans le monde entier.

Les prophètes de l'Ancien Testament avaient montré que le Messie viendrait pour toutes les nations. Au cours de sa dernière semaine de ministère public, Jésus a enseigné à ses disciples que le royaume de Dieu comprendrait des personnes de toutes les nations. La promesse des prophètes devait être accomplie à travers l'Église.

L'héritage de Jésus: l'Église en Actes des apôtres

Beaucoup de livres sur la vie du Christ se terminent par l'ascension. En revanche, l’ascension n’était pas la fin du ministère terrestre de Jésus. Le ministère de Jésus ne s’oriente pas seulement à la croix ni même au tombeau vide, mais son ministère a conduit à la Pentecôte. Jésus a promis d'envoyer « un autre Paraclet, pour qu'il soit avec vous à jamais »(Jean 14:16). Cette promesse a été accomplie dans le livre des Actes. Deux scènes du livre des Actes montrent l’accomplissement de cette promesse de Jésus.

La naissance de l’Église à la Pentecôte

► Lisez Actes 1:4-11 et 2:1-41

Juste avant l'ascension, les disciples ont demandé: « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël? » Ils s'attendaient à ce que Jésus établisse un royaume politique terrestre. Ils croyaient que la résurrection a renforcé la possibilité de l’établissement d'un royaume terrestre. Ils pensaient que tout ce que Jésus devait faire était d'utiliser son pouvoir pour renverser les Romains. Mais Jésus leur a dit:

« Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.»

«La date de la venue du royaume ne vous concerne en rien», suggère Jésus. «Au contraire, vous devez accomplir la mission que je vous ai confiée: Vous serez alors mes témoins jusqu'aux extrémités de la terre. Mais avant de partir, vous devez attendre. « Vous donc, demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en haut » (Luc 24:49).

La promesse du Saint-Esprit était accomplie cinquante jours après la Pâque lorsque 120 disciples étaient rassemblés dans la chambre haute. Ils se sont mis à parler les différentes langues des autres nations rassemblés pour la célébration de la fête juive, la Pentecôte. Cela symbolisait l'accomplissement du plan de Christ relatif à la fondation de son Église avec toutes les nations.

La liste des nations dans Actes 2 nous rappelle celle de la Genèse 10. En Genèse 11, Dieu juge la tentative de l’homme voulant un royaume universel à Babel en confondant leurs langues. Dans Actes 2, Dieu commence l’édification de son royaume en inversant la confusion des langues.

La Pentecôte était le début des «œuvres plus grandes que celles-ci» promises par Jésus. Grâce à l’œuvre du Saint-Esprit, beaucoup plus de gens se sont converties le jour de la Pentecôte que pendant tout le ministère terrestre de Jésus. L’accomplissement de l’héritage de Jésus avait commencé. Le Saint-Esprit promis était maintenant actif dans le ministère des apôtres. À partir de ce moment, l’Église commencerait à accomplir le grand dessein de Dieu de former son royaume. Comme le sermon de Pierre l’a clairement indiqué, les promesses de l’Ancien Testament se concrétisent maintenant par l’intermédiaire de l’Église.

John Stott a parlé de quatre aspects du jour de la Pentecôte.[1]

  • Le jour de la Pentecôte fut le dernier acte salvateur de Jésus sur la terre.
  • Le jour de la Pentecôte a équipé les apôtres pour la Grande Commission.
  • Le jour de la Pentecôte a inauguré le nouvel âge de l'Esprit. Tout au long de l’Ancien Testament, le Saint-Esprit a habilité les serviteurs de Dieu à des circonstances particulières du ministère. Après la Pentecôte, les chrétiens bénéficient de son ministère à tout moment et en tout lieu.
  • Le premier réveil chrétien a commencé à la Pentecôte.

Les effets de la Pentecôte se retrouvent dans la suite du livre des Actes. Les signes manifestés le jour de la Pentecôte étaient «spéciaux». Mais la joie, la communion fraternelle des croyants, la liberté dans le culte, l'audace pour témoigner et la puissance pour le ministère devaient être des preuves «normales» d’un ministère exercé sous la puissance du Saint-Esprit.

La vie quotidienne dans l'église primitive

► Lisez Actes 2:42-47

La seconde scène montrant l’accomplissement de l’héritage de Jésus se trouve à la fin du chapitre 2 du livre des Actes. Ce tableau présente la vie quotidienne de l’Église primitive.

Dans sa prière sacerdotale, Jésus a prié pour que ses disciples soient unis. Il a prié « pour qu'ils soient un comme nous sommes un » (Jean 17:22). La réponse à cette prière débute dans Actes 2. «Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés. »

Dans Actes, l'expression «tous ensemble» représente l'unité de l'Église primitive. En dépit des difficultés rencontrées dans la formation d’une Église composée à la fois de juifs et de païens, de la persécution des dirigeants juifs et des conflits personnels entre apôtres, l'Église était une seule entité. Contre toute attente, Jésus avait prié «pour que cette unité» soit réelle.

► Est-ce que l'image de l'Église dans Actes 2: 42-47 est pareille à votre église? Etes-vous un ministre qui opère sous la puissance de l'Esprit? Sinon, quels sont les obstacles qui entravent l'œuvre du Saint-Esprit dans votre ministère? Est-ce la désobéissance? Votre manque de prière ou de foi? Un manque d'unité? Aimerez-vous voir une nouvelle effusion  du Saint-Esprit dans votre ministère?

 


[1] John W. Stott, The Message of Acts(Westmont, Illinois: InterVarsity Press, 1990), p. 60-61..

Application: Laisser un héritage durable

Pour la préparation de cette section, j’ai interviewé des responsables de ministère retraités à propos de leur héritage et de la façon dont ils ont assuré la fin de leur carrière ministériel et la transition. Les réponses de ces leaders constituent la toile de fond de la présente section.[1]

(1) Les leaders qui laissent un héritage pour l'avenir

Si vous demandez à un architecte : «Qu'est-ce que vous construisez?». Vous seriez choqué s’il vous répondait: «Je ne sais pas encore. Je verrai ce que cela donne»

D’ailleurs, le constructeur planifie dans les moindres détails son ouvrage. Les leaders qui laissent un héritage doivent savoir ce qu'ils veulent laisser derrière eux.

Les leaders réussis sont bien imbus de l'héritage qu'ils veulent laisser derrière eux. Ils n’accom-plissent  pas leur ministère aveuglément. Ces dirigeants ont reconnu ce que Dieu leur a appelé à accomplir dans le ministère.

[2]

L’héritage de Jésus est constitué d’un groupe de disciples formés dans le but de diriger l’Église. Dès le début de son ministère, il a consacré suffisamment de temps et d’énergie pour préparer ces hommes comme héritage.

Si vous voulez laisser un héritage, vous devez planifier l'avenir. Malheu-reusement, plus d’un ne planifient pas leur vie dans une perspective futuriste. Si vous leur demandiez à 30, 50 ou même 70 ans: «Qu’est ce que vous allez fait de votre vie?», La réponse serait: «Je ne sais pas. J'attends de voir ce qui va se passer. »

(2) Les leaders qui laissent un héritage préparent soigneusement la transition

Supposons que vous rendiez visite à un ingénieur qui s’apprête à terminer un important projet de construction. Les murs finis et le toit achevé prouvent que la maison est prête à être occupée.

Mais si vous demandez à cet ingénieur: «Quelles sont les étapes nécessaires à l’achèvement de ce bâtiment? » Vous seriez choqué s’il répondait: «Je ne sais pas! Je ne passe pas mon temps à penser à ces dernières étapes.» Car l’ingénieur, laissant quelque chose pour la postérité, planifie soigneusement chaque étape. Il peut vous dire: «Le jour où nous achèverons le bâtiment. C'est à ce moment que le propriétaire emménagera.»Tout est planifié pour qu’il y ait une transition.

Les leaders qui laissent un héritage se préparent soigneusement pour la transition. Dans la mesure du possible, ils planifient leur démission à l'avance, ce qui permet à l'organisation de choisir un successeur, qui aura le temps de se préparer pour assumer de nouvelles respon-sabilités. Dans certains cas, les leaders sortants et les nouveaux leaders travaillent ensemble au cours d’une période de «chevauchement». À ce moment, le nouveau leader commence à prendre des décisions sous la supervision et le conseil du dirigeant sortant.

Les leaders qui laissent un héritage préparent le ministère qu’ils dirigent pour la transition. Les leaders sortants efficaces communiquent leur confiance en la provision de Dieu pour l’avenir. Ils préparent les gens pour qu’ils aient une bonne attitude envers le prochain responsable. Ils veillent à ce que les membres de l'organisation se sentent en sécurité au cours de la transition. Un dirigeant a affirmé que: «Mon objectif était de simplifier les choses pour que mon départ ne soit même pas perceptible par les employés.»

(3) Les leaders qui laissent un héritage savent quand il faut se retirer

Les dirigeants doivent être disposés à confier la responsabilité à leur successeur et à «s'en aller sans regret». Les anciens dirigeants devraient être disponibles pour fournir des conseils, mais uniquement à la demande de leur successeur.

Dans ce cours, nous avons vu la façon dont Jésus préparait les disciples pour qu’ils dirigent l'Église. Au départ, il leur a donné une formation adéquate. Ensuite, il les a envoyés dans le champ ministériel pour une évaluation. Au dernier repas, il leur a donné les dernières instructions pour le ministère. Et juste avant de monter au ciel, il leur a fait un dernier rappel de la grande commission. Jésus a donc préparé soigneusement le ministère pour la transition.

Malheureusement, beaucoup de leaders chrétiens accordent peu d’intérêt à la transition. Ils se disent: «J’exécuterai ma tâche jusqu'à mon départ. La suite des choses ne me concerne pas.»Il est vrai que parfois une maladie soudaine, la mort ou un changement majeur dans le ministère empêchent une préparation adéquate à la transition. Mais autant que cela est possible, nous devrions planifier avec soin la transition pour le prochain leader. C’est l’une des étapes les plus importantes dans la préservation d’un héritage pour la postérité.

 


[1] Voici le nom des leaders qui ont été interviewés:
Dr. Michael Avery, ancient président de God’s Bible School and College, Cincinnati, OH.
Rev. Paul Pierpoint, ancient  pasteur de Hobe Sound Bible Church et président de FEA Missions, Hobe Sound, FL .
Rev. Leonard Sankey, pasteur retraité et leader de multiplesorganisations missionnaire.

[2] «Vous édifiez votre héritage au jour le  jour, mais non à la fin de votre vie. »
- Alan Weiss

Devoir final

Écris un essai de 3 à 5 pages répondant aux trois questions suivantes:

(1) Pensez à un responsable de ministère ou à un membre de la famille qui a laissé un héritage qui ayant influencé votre vie et votre ministère. Résumez son influence dans votre vie en une page, en répondant à ces deux questions :

  • Quelle a été leur influence sur votre vie?
  • Qu’est ce qu’ils ont fait et déclaré qui ont eu un grand impact ?

(2) Quel héritage voulez-vous laisser après votre décès? Soyez précis dans votre réponse. Réponse en 1-2 pages.

  • Quel héritage voulez-vous laisser à votre famille?
  • Quel héritage voulez-vous laisser à votre communauté?
  • Quel héritage voulez-vous laisser à votre ministère?

3) Pour chacun des trois éléments de la réponse 2, identifiez les pratiques spécifiques que vous devez suivre maintenant pour laisser l’héritage que vous souhaitez. Répondez en 1-2 pages.

Conservez ce document et revoyez-le chaque semaine pendant les six prochains mois. Utilisez-le pour commencer à planifier votre héritage pour la prochaine génération.