Christopher a grandi aux États-Unis dans une famille américaine d’origine asiatique. Dès son adolescence, il se sentait attiré par les hommes et non par les femmes. Ses parents étaient choqués et avaient honte du penchant de leur fils. À l’âge adulte, il enchaînait des relations avec des hommes. Il espérait trouver le véritable amour et une relation sérieuse, mais chaque tentative se soldait par un échec. Il a commencé à entretenir des relations immorales avec de nombreux hommes. La vie de Christopher a changé lorsque sa mère est devenue chrétienne et lui a témoigné un amour et une affection inédits. Il s’est rendu compte que son identité première est celle d’une personne à l’image de Dieu. Il s’est repenti et a confié tous les aspects de sa vie à Dieu. Sa relation avec Dieu lui a permis de trouver un but à sa vie et d’être épanouie.
La nature humaine déchue et les désirs impurs
Lorsque Dieu a créé Adam et Ève, ils étaient parfaits à tous égards, sans défauts ni défaillances (Genèse 1:31). Leur nature aspirait uniquement à la justice et au bien. Leur pensée et leur corps fonctionnaient à la perfection. Puis, Adam a choisi de désobéir au commandement de Dieu. La nature humaine a alors été corrompue (Romains 8:20-23). Le corps et la pensée de l’homme ont été affectés. Les conséquences du péché affectent tous les êtres humains, même les personnes très intelligentes et en bonne santé. Le péché a irrémédiablement endommagé une nature auparavant parfaite. La création ne pourra pas être intégralement guérie avant le retour de Christ (1 Corinthiens 15).
Au vu des dommages causés à la nature et au corps humain, nous ne devons pas espérer que les désirs naturels du corps restent toujours sains et purs. En réalité, plusieurs de nos désirs sont inappropriés. Les hommes désirent instinctivement le mal. Jésus a souligné la nature pécheresse de l’humanité en énumérant divers types de péchés qui émanent du cœur (Marc 7:21-22).
Dans cette leçon, nous abordons les questions liées à la sexualité. Parmi toutes les émotions humaines, les désirs sexuels sont parfois les plus puissants.
Une personne qui éprouve des désirs sexuels immoraux trouve qu’ils sont naturels. Elle estime qu’il n’existe aucune raison de la blâmer lorsqu’elle agit en fonction de ses désirs. Toutefois, tous les êtres humains doivent résister à leurs penchants naturels, afin de faire le bien. Une personne peut éprouver une tendance naturelle au mensonge, au vol, à la violence, à la paresse ou à l’impatience. Vous n’êtes pas responsable des conditions dans lesquelles vous êtes né, mais si vous suivez vos désirs naturels et commettez un péché, vous êtes coupable.
Il arrive que des abus subis dans l’enfance ou d’autres facteurs environnementaux amènent une personne à éprouver des pulsions homosexuelles ou d’autres désirs sexuels inappropriées. Cependant, ces désirs sexuels ne doivent pas être différenciés des autres formes de désirs immoraux. Une telle personne a besoin de la grâce de Dieu pour la délivrance et la purification, peu importent les causes du problème.
Ne nous étonnons pas si certains désirs impurs semblent normaux pour certaines personnes. La personne qui éprouve le désir de péché considère qu’il s’agit d’une envie normale et naturelle.
Nous sommes par nature des enfants de colère (Éphésiens 2:3). Cette phrase signifie que nous sommes naturellement enclins à pécher et que nous nous exposons à la condamnation en commettant le péché qui nous semble naturel. Un individu né avec un penchant particulier pour le péché ne doit pas pour autant se conformer à cette tendance, même si elle lui semble normale.
► Pourquoi ne devons-nous pas obéir à tous nos désirs naturels ?
La Bible nous enseigne que nous sommes appelés à être semblables à Christ (Romains 8:29). Nous devons revêtir le Seigneur Jésus-Christ. Les désirs charnels ne doivent pas constituer le socle de notre vie. Au contraire, nous devons soumettre nos mauvaises impulsions à l’autorité de Dieu (Romains 13:14).
► Comment pouvons-nous soumettre nos mauvaises pulsions à l’autorité de Dieu ?
Vos désirs sexuels doivent être soumis à votre but ultime, celui de glorifier Dieu en reflétant son image. Une existence qui sert Christ est une vie en accord avec l’image de Dieu que vous possédez.
L’identité humaine
Bien comprendre l’identité humaine
Certaines personnes croient à tort que leur nature humaine est capable de les guider dans la bonne voie. Elles s’imaginent que les désirs issus de leur nature peuvent les conduire à la satisfaction. Elles ignorent que cette nature n’est pas digne de confiance, car elle est affectée par le péché. Les désirs naturels d’une personne ne la conduiront jamais à l’épanouissement, car ces désirs sont dénaturés. Sans Dieu, les désirs naturels d’une personne ne peuvent pas la conduire à avoir une bonne moralité.
Les êtres humains croient qu’ils doivent suivre leurs désirs et leurs émotions pour déterminer leur but dans la vie. Ils jugent important de posséder une identité qui échappe à toute autorité ou exigence morale. Ils considèrent que chaque individu doit décider seul de ce qui est juste et important pour lui. Ils se fient à leur nature pour les guider dans la bonne voie. Ils n’aiment pas les institutions ou les règles qui limitent leur comportement. La nature humaine corrompue devient la norme de l’éthique en lieu et place de la Parole de Dieu.
La sexualité étant un élément fondamental de la nature humaine, de nombreuses personnes considèrent leurs désirs sexuels comme un facteur essentiel de leur identité. Elles pensent qu’elles doivent obéir à leurs désirs sexuels pour se sentir elles-mêmes. Certaines personnes pensent que la sexualité ne se limite pas à un désir ou à un acte, mais qu’elle fait partie intégrante de l’identité d’un être humain. Elles font de la sexualité leur identité.
Contrairement à la vision du monde sur le sujet, la Bible nous enseigne que les êtres humains sont à l’image de Dieu, créés dans le but d’établir une relation avec lui. Là réside notre véritable identité.
Aucun élément lié à notre existence terrestre ne peut se substituer à notre identité suprême et véritable. Les caractéristiques de notre existence sur terre sont simplement un reflet de nos conditions de vie. Elles ne déterminent pas notre identité. Notre appartenance ethnique, notre statut social ou économique ne constituent pas notre identité, mais relèvent de nos conditions de vie. Un individu peut devenir médecin, artiste ou dirigeant d’un pays, cependant il se tient devant Dieu comme une créature à l’image du Seigneur, et cette identité est la plus importante.
La sexualité est un élément important de la vie. L’Homme éprouve des penchants, des désirs et des frustrations sexuels. Toutefois, il ne s’agit en aucun cas de notre identité ; ces éléments relèvent de nos conditions de vie.
Les êtres humains naissent avec une nature pécheresse, car le péché d’Adam a provoqué une séparation entre l’humanité et Dieu (Romains 5:18). Toutefois, la nature pécheresse n’est pas notre identité ; elle affecte nos conditions de vie et elle est susceptible de changer sous l’effet de la grâce et de la puissance de Dieu (Romains 5:19).
► Quelle est la différence entre l’identité et les conditions de vie d’une personne ?
L’identité humaine et l’éthique personnelle
L’identité est essentielle, car elle sert de base à l’éthique. L’éthique désigne les principes qui permettent de déterminer si un comportement est bon ou mauvais. Si une personne considère que sa sexualité définit son identité, elle se sentira en droit de suivre ses penchants sexuels.
Il arrive qu’une personne déclare : « Je suis né ainsi, c’est ma nature, je n’ai donc rien à me reprocher. » La Bible nous enseigne que nous sommes tous nés avec une nature pécheresse (Romains 5:12, Éphésiens 2:3). Nous ne devons pas obéir à cette nature simplement parce qu’elle nous semble naturelle.
La nature pécheresse n’est pas notre identité, elle est juste liée aux conditions de vie. La sexualité n’est pas notre identité. Notre identité est celle de créatures faites à l’image de Dieu. Admettre cette réalité nous permet de comprendre que Dieu définit le bien et le mal et que nous devons lui rendre des comptes. Notre identité nous aide à comprendre les critères d’un comportement saint.
► Quel est l’impact que la compréhension de son identité exerce sur l’éthique d’une personne ?
Une bonne perception du genre
Nous savons que les êtres humains et de nombreuses espèces animales sont séparés en mâles et en femelles. Nous pourrions en déduire que Dieu est également un mâle ou une femelle, mais nous aurions tort de le penser. Dieu est un être de nature supérieure au genre, il existait avant la création du genre. Les deux genres humains sont à l’image de Dieu (Genèse 1:27). Les deux genres humains sont des expressions de l’image de Dieu.
L’image de Dieu ne se limite pas à une caractéristique spécifique de la nature humaine. Elle ne se limite pas non plus à une série de caractéristiques humaines comme la capacité d’aimer, d’apprécier la beauté et de distinguer le bien du mal. La nature humaine dans son intégralité est un reflet de l’image de Dieu. L’image de Dieu est la seule essence de notre être. Nous sommes essentiellement des créatures à l’image de Dieu. Aucun élément lié à notre existence humaine ne doit devenir notre identité première ou constituer la base de notre éthique.
Le choix de Dieu d’attribuer un sexe particulier à chaque individu relève de son plan pour permettre à cette personne de refléter son image. Certaines personnes refusent d’accepter le sexe que Dieu leur a donné. Elles essayent parfois de vivre comme des personnes du sexe opposé. Certaines personnes subissent des opérations chirurgicales pour modifier leur corps. Il s’agit d’un affront très grave à la création de Dieu, car une personne ne peut pas véritablement changer de sexe en modifiant son corps. Le genre de chaque individu est inhérent à sa nature, il ne s’agit pas uniquement d’une question physique. Dieu désire que nous le glorifions et que nous reflétions son image à travers le sexe qu’il a donné à chacun d’entre nous.
La norme morale de Dieu
► Qu’un étudiant lise Hébreux 13:4 pour le groupe.
Ce verset nous enseigne que le mariage mérite le plus grand respect. Le péché sexuel est une atteinte à la dignité du mariage. Dieu jugera l’immoralité sexuelle.
► Qu’un étudiant lise 1 Corinthiens 6:18 pour le groupe.
Le péché sexuel englobe les fantasmes sexuels, la fornication, l’adultère, l’inceste, le viol, les abus sexuels sur mineurs, l’homosexualité et la pornographie.
Les fantasmes sexuels : le fait d’imaginer délibérément des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint.
La fornication : tout acte sexuel entre des personnes non mariées.
L’adultère : tout acte sexuel impliquant un individu marié et une autre personne.
L’inceste : tout acte sexuel avec un proche parent.
Le viol : un abus sexuel qui consiste à forcer une personne à avoir une relation sexuelle avec elle contre son gré.
Les abus sexuels sur mineurs : tout acte sexuel avec une personne qui n’a pas la maturité nécessaire pour prendre une telle décision ou pour gérer ses désirs sexuels.
L’homosexualité : tout acte sexuel entre personnes du même sexe.
La pornographie : toute représentation (sous forme d’écrits, d’images et de vidéos) conçue pour provoquer un désir sexuel en mettant en scène la nudité ou une activité sexuelle.
Toutes ces pratiques constituent des violations de la relation conjugale.
Souvenez-vous que chaque péché est le fruit d’une mauvaise gestion d’un besoin que Dieu peut combler efficacement. Le seul contexte propice pour une sexualité pieuse est celui du mariage. Le sexe illégitime produit un plaisir immédiat, mais il empoisonne notre appétit spirituel et nous pousse à la damnation. Le sexe illégitime détruit notre sensibilité à la sainteté, à la justice et à la présence de Dieu dans nos vies.[1]
De nombreux passages du livre des Proverbes nous avertissent que l’immoralité sexuelle détruit la vie d’une personne et la conduit à la mort (Proverbes 2:16-19 et Proverbes 6:24-29, 32-33, entre autres).
Robertson McQuilkin a déclaré :
Toute violation mentale des desseins de Dieu pour la sexualité humaine est presque aussi grave que l’acte lui-même. Dieu n’a pas simplement créé l’homme et la femme ; il les a créés l’un pour l’autre, afin qu’ils s’unissent dans un lien intime et permanent, celui du mariage, une union calquée sur sa nature. Pour accomplir ce grand dessein, l’intimité doit être exclusive et l’engagement doit être définitif, faute de quoi l’union n’existe pas. La fidélité est avant tout une question de mentalité. Toute violation de l’exclusivité de la relation intime, de l’engagement permanent et de la confiance mutuelle prend ses origines dans la pensée.[2]
► Que les étudiants lisent 1 Corinthiens 6:9-11, 15-20 et Matthieu 5:27-30 pour le groupe.
Chaque société possède sa vision culturelle des relations entre les hommes et les femmes. Cette vision est généralement moins exigeante que les normes morales de la Bible. De nombreuses cultures se contentent des règles nécessaires au maintien de l’ordre dans la société. Elles tolèrent le péché sexuel s’il est gérable avec suffisamment de précautions pour éviter des conséquences néfastes ou un scandale. Les normes morales bibliques sont différentes.
Malheureusement, certaines églises appliquent la morale de leur culture et non celle de la Bible. Elles punissent les personnes dont les péchés sont apparents et négligés, mais elles tolèrent les mêmes péchés de la part de personnes qui prennent davantage soin de les cacher ou d’en gérer les conséquences.
Ces versets nous enseignent que les personnes qui se livrent à ces péchés ne sont pas chrétiennes et qu’elles n’hériteront donc pas du Royaume de Dieu. Certains chrétiens de Corinthe étaient esclaves de ces péchés dans le passé, avant leur affranchissement.
Toute doctrine qui excuse l’un ou l’autre de ces péchés dans la vie d’une personne qui se dit chrétienne est fausse. Si un individu déclare être un disciple de Christ tout en commettant un péché sexuel, la Bible invite l’Église à l’exclure de ses rangs et à ne pas le considérer comme un chrétien (1 Corinthiens 5:11-13).
Les dirigeants de l’Église doivent donner le bon exemple. En effet, lorsqu’une église permet aux ministres du culte de s’habiller impudiquement ou d’autoriser des danses sensuelles dans l’Église, elle sous-entend que les désirs sexuels impurs sont normaux. Cette église laisse entendre que le péché sexuel est sans gravité.
Les habitudes vestimentaires d’une société peuvent pousser ses habitants à considérer qu’un bon vêtement est celui qui expose le corps pour provoquer une attirance sexuelle. Les membres de l’église commettent parfois cette erreur, notamment lors de cérémonies spéciales. Ils pensent que leur tenue vestimentaire n’est pas satisfaisante si elle n’est pas conforme à la mode de leur société. L’église doit enseigner que cette attitude est erronée. Un chrétien ne doit pas chercher à susciter de mauvais désirs chez les autres. 1 Timothée 2:9-10 nous enseigne qu’un chrétien doit s’habiller et agir de manière à inciter ceux qui l’observent à reconnaitre qu’il mène une vie sobre et pure et qu’il n’est pas disposé à pécher ou à être une source de tentation pour d’autres personnes.
[1]Gary Thomas, Sacred Marriage (Grand Rapids, MI: Zondervan, 2000), 210.
[2]Robertson McQuilkin, An Introduction to Biblical Ethics, 2nd ed. (Wheaton, IL: Tyndale House Publishers, Inc., 1995), 216.
La pornographie
La pornographie désigne toute représentation (sous forme d’écrits, d’images et de vidéos) conçue pour provoquer un désir sexuel en mettant en scène la nudité ou des actes à caractère sexuel.
Internet facilite l’accès à la pornographie dans le monde. De nombreux pasteurs et dirigeants âgés n’ont pas subi les mêmes tentations parce qu’Internet n’existait pas lorsqu’ils étaient jeunes. Ils ont probablement du mal à comprendre les défis de la jeune génération. Toutefois, il faut apprendre à appliquer les principes bibliques aux choix de divertissement.
La pornographie est mauvaise, car elle est conçue pour inciter une personne à imaginer des scènes de fornication, d’adultère et de nombreuses autres formes de perversion sexuelle. La pornographie attire les personnes qui ont des désirs impurs. Elle incite et facilite la participation d’une personne à des actes immoraux que Dieu condamne. Jésus précise qu’une simple représentation imaginaire d’actes immoraux est un péché (Matthieu 5:28).
La pornographie est également mauvaise dans la mesure où elle dévalorise l’être humain et les relations humaines. Elle transforme la sexualité en une activité égoïste. Elle traite les êtres humains comme des objets destinés au plaisir sexuel au lieu de les valoriser comme étant des êtres créés à l’image de Dieu et conçus pour avoir des relations saines.
La pornographie crée une dépendance. Comme tout autre péché, la pornographie crée une dépendance (Jean 8:24, 2 Pierre 2:19). Une personne qui consulte des contenus pornographiques éprouve un besoin intense de recommencer. Elle n’arrive pas à s’imaginer vivre sans la pornographie. Cette personne pense que sa vie serait vide et sans intérêt sans la sensation que lui procure la pornographie. Comme toute autre dépendance, le désir devient dévorant et la personne qui consulte ces contenus renonce à d’autres aspects positifs de sa vie.
La pornographie est progressive. La personne concernée a besoin de contenus de plus en plus explicites et pervers. Elle finira par se plaire dans des pratiques qui l’auraient dégoûté et horrifié auparavant.
[1]La pornographie est néfaste. Une personne qui consulte des contenus pornographiques n’est plus en mesure d’entretenir des relations normales avec les autres. Ses désirs deviennent si anormaux qu’ils ne peuvent jamais être satisfaits. Elle devient insensible aux sévices infligés à autrui et accepte que d’autres souffrent pour son plaisir.
Quelques effets de la pornographie
Toute représentation imaginaire des actes contenus dans du matériel pornographique affecte la pensée et le corps des personnes qui les consultent, exactement comme si elles accomplissaient elles-mêmes ces actes.
La pornographie présente des situations irréalistes qui provoquent dans le cerveau un sentiment de plaisir plus intense que celui d’un rapport sexuel naturel.[2] Le cerveau s’adapte à ce niveau anormalement élevé d’hormones de plaisir. Pour cette raison, le cerveau exige continuellement des quantités croissantes de pornographie, et une perversité grandissante, pour permettre aux personnes qui consultent ces contenus pornographiques de continuer à ressentir du plaisir. Les changements chimiques dans le cerveau peuvent à terme conduire à l’incapacité physique d’une personne à entretenir ou à apprécier une relation sexuelle naturelle dans la vie réelle. La présence d’une quantité trop élevée d’hormones du plaisir est également dommageable pour la partie du cerveau responsable de la prise de décision.
Dieu a conçu les relations sexuelles comme un moyen d’établir des liens entre des conjoints. L’hormone libérée dans le cerveau lors d’une relation sexuelle crée un lien émotionnel entre les partenaires, consolidant ainsi leur relation. La sexualité est un don merveilleux réservé aux couples mariés. Regarder de la pornographie crée un lien émotionnel entre le téléspectateur et les contenus pornographiques.
La culpabilité et la honte associées à la consommation de pornographie isolent les personnes concernées et les empêchent de nouer des relations saines avec leurs semblables. Ces émotions détruisent également la confiance au sein d’une relation conjugale.
La pornographie provoque des déséquilibres chimiques dans le cerveau et est susceptible d’entrainer une dépression mentale chez le téléspectateur.
Les scènes représentées dans les contenus pornographiques conduisent parfois à la violence et aux abus dans les relations sexuelles de la vie réelle.
Les pasteurs et les parents doivent avertir les jeunes des dangers de la pornographie. Les parents ne doivent pas autoriser leurs enfants à accéder librement à l’Internet si ces derniers n’ont pas la maturité nécessaire pour résister à la tentation. Quiconque est confronté à la tentation de la pornographie doit régulièrement faire part de ses victoires et de ses échecs à une personne de confiance et pieuse. Des rencontres régulières avec un chrétien mature peuvent aider la personne en difficulté à maintenir son engagement en faveur de la pureté et à remporter une victoire constante.
► Quelles mesures pouvez-vous recommander aux personnes pour les aider à se protéger de la dépendance à la pornographie ? Comment l’Église peut-elle les aider ?
« Satan veut ‘voler, tuer et détruire’ (Jean 10:10) votre vie sexuelle, et la pornographie constitue son instrument de prédilection. La pornographie promet l’épanouissement sexuel, mais nous empêche en réalité de mener une vie normale. »
- Le combat pour la liberté
[2]Toutes les informations contenues dans ce paragraphe et les quatre suivants sont inspirées de https://thefreedomfight.org, une ressource biblique conseillée à ceux qui veulent être libérés du joug de la pornographie.
Les abus sexuels sur mineurs/Le viol
Un abus sexuel sur mineur est un acte à caractère sexuel subi par un enfant. Il s’agit d’une déviance sexuelle. Cet acte est néfaste pour de nombreuses raisons, notamment :
Il enfreint les principes divins relatifs à la sexualité dans le cadre du mariage (Hébreux 13:4).
Il détruit l’innocence de l’enfant : l’enfant est confronté à des expériences qu’il ne devrait pas connaitre à cet âge.
Il enlève à l’enfant sa virginité (1 Thessaloniciens 4:3-7).
Il donne à l’enfant un faux sentiment de culpabilité ; l’enfant se livre à une mauvaise activité, mais n’est pas capable ou autorisé à opérer un véritable choix.
Il pousse l’enfant à prendre des décisions sur la sexualité sans avoir la maturité nécessaire pour le faire.
Il incite les enfants à opter plus tard pour des comportements immoraux parce qu’ils se sentent sales ou sans valeur (Matthieu 18:6).
Il augmente la tentation pour l’enfant de s’engager dans des pratiques perverses ou abusives à l’avenir.
Il constitue un abus à l’égard des personnes vulnérables et sans défense.
Il inflige des blessures à une personne créée à l’image de Dieu, qui a une valeur inestimable (Genèse 1:27).
Les abus sexuels sur mineurs se produisent parfois au sein des familles et entre amis. Ces pratiques peuvent passer inaperçues parce que les membres de la famille et les amis sont dignes de confiance et que l’enfant a peur d’en parler à quelqu’un d’autre.
Le viol est un acte exercé par la force sur une personne (enfant ou adulte) pour la contraindre à se livrer à des activités sexuelles sans son consentement. Le viol est condamnable pour les mêmes raisons que les abus sexuels sur mineurs (Deutéronome 22:25-27).
Le trafic sexuel représente une autre forme d’abus. Partout dans le monde, des inconnus enlèvent des enfants et des jeunes, et des parents vendent leurs progénitures pour alimenter des filières de prostitution et de pornographie. Les familles en situation de pauvreté renoncent quelquefois à protéger leurs enfants de ce commerce diabolique parce qu’elles sont désespérément à la recherche d’argent. Quelqu’un réalise un profit, mais les enfants sont non seulement blessés physiquement, mais aussi terriblement meurtris mentalement et émotionnellement. Il s’agit là d’un péché d’oppression des pauvres et des personnes vulnérables que Dieu jugera (Proverbes 14:31).
Les péchés commis à l’encontre des enfants affligent le cœur du Seigneur (Matthieu 18:10-14, Psaume 146:7-9). Ceux qui commettent ces péchés n’échapperont pas au châtiment (1 Thessaloniciens 4:6, Ézéchiel 7:8-9). Les chrétiens doivent partager l’amour et la compassion de Dieu et s’efforcer de défendre, de secourir et de guérir ceux qui sont asservis (Proverbes 24:11-12, Job 29:12-16, Psaume 72:12-14).
La masturbation
La masturbation est un acte qui consiste à stimuler ses organes génitaux pour avoir du plaisir sexuel ou pour soulager la tension sexuelle.
La Bible ne condamne pas la masturbation nommément. Cependant, elle peut conduire à la convoitise sexuelle, à la pornographie et à la fornication, qui sont tous des péchés (Matthieu 5:27-28, Matthieu 15:19-20).
La masturbation n’est pas une pratique saine, car elle crée une dépendance : plus vous vous masturbez et plus vous avez envie de recommencer.
La masturbation compulsive est généralement le symptôme d’un malaise plus profond, tel que des problèmes émotionnels ou relationnels, ou encore des abus sexuels passés.
► Que les étudiants lisent 1 Corinthiens 6:12-13, 18-20 et 1 Thessaloniciens 4:1-8 pour le groupe.
Dieu a conçu l’intimité sexuelle dans le mariage pour contribuer à l’unité émotionnelle et spirituelle du mari et de la femme (1 Corinthiens 6:16-20, Malachie 2:15).
Plusieurs personnes pensent que la masturbation peut les aider à gérer leur célibat jusqu’à leur mariage. Ces personnes n’ont pas conscience que cette pratique, lorsqu’elle devient habituelle, peut représenter une menace pour la beauté et l’intimité de la sexualité conjugale à l’avenir.
La masturbation est un acte sexuel qui ne répond pas à l’objectif premier de la sexualité : l’union de deux personnes pour devenir une seule chair, sur les plans physique et émotionnel. La masturbation ne doit pas se substituer à une activité sexuelle saine et normale dans le mariage.[1]
Quel doit être le comportement d’une personne célibataire si la masturbation constitue un problème dans sa vie ? Même si quelqu’un se masturbe dans le seul but de soulager sa tension sexuelle, il est préférable d’éviter une telle pratique, à cause des tentations présentes et parce que la masturbation n’accomplit pas les desseins de Dieu en matière de sexualité.
Les personnes sous le joug de la masturbation doivent confesser et abandonner toute forme d’immoralité dans leur vie. Elles doivent régulièrement et fréquemment rendre compte de leurs victoires et de leurs échecs à un encadrant pieux plus âgé qui priera pour elles et les conseillera.
Si la masturbation résulte de problèmes émotionnels ou relationnels ou d’abus sexuels passés, il convient de consulter un conseiller chrétien professionnel.
[1]Dr. Tim Clinton and Dr. Diane Langberg, The Quick-Reference Guide to Counseling Women, (Grand Rapids, MI: Baker Books, 2011), 185.
Les enseignements bibliques sur l’homosexualité
Le mariage est une institution créée par Dieu pour garantir une relation durable et dévouée entre un homme et une femme. Dieu a constaté qu’Adam avait besoin d’une aide (Genèse 2:18). Le mot traduit par « aide » désigne toute personne qui soutient une autre, qui l’assiste de diverses manières pratiques et utiles. Dieu a créé une femme et non un autre homme pour être l’aide d’Adam (Genèse 2:22). La conclusion du récit de la création énonce le principe général du mariage pour toute l’humanité : dans le mariage, un homme et une femme ne font plus qu’un de manière unique (Genèse 2:24).
Jésus a évoqué le dessein de Dieu pour le mariage (Matthieu 19:4-6). Il s’est référé à un passage du livre de Genèse et a déclaré qu’un homme et une femme s’unissent pour devenir une seule chair dans une relation unique et irrévocable.
L’apôtre Paul a formulé de nombreuses déclarations sur le mariage. Il a déclaré que le mariage est une illustration qui nous enseigne la relation entre Christ et l’Église (Éphésiens 5:22-33). Tout au long de ce passage de l’épître aux Éphésiens, il a formulé des déclarations sur la relation entre les hommes et leurs épouses. Il a cité la déclaration contenue dans le livre de Genèse et dans le livre de Matthieu concernant la relation unique entre l’homme et sa femme (Éphésiens 5:31). Ce passage montre clairement que le mariage est une relation entre un homme et une femme.
Le livre de Lévitique présente des dispositions détaillées de la loi de Dieu pour Israël. Cette loi stipule que tout homme qui couche avec un autre homme comme on couche avec une femme commet une abomination (Lévitique 18:22). La peine encourue pour toute activité homosexuelle était la mort pour les deux individus, car ils avaient tous deux commis une abomination (Lévitique 20:13).
Certaines personnes affirment que le livre de Lévitique ne s’applique pas aux temps modernes. Certes, certains commandements de ce livre revêtaient une importance cérémonielle. Cependant, les commandements des chapitres 18 à 20 interdisent d’autres perversions comme les relations sexuelles avec de proches parents, les relations sexuelles avec des animaux et la prostitution de sa fille. D’autres commandements dans ces chapitres interdisent les sacrifices d’enfants, le vol, le culte des idoles, la maltraitance des sourds et des aveugles, l’oppression des pauvres, la maltraitance des étrangers et les balances truquées. Il est évident que ces commandements constituent des mises en application des normes de moralité et de justice de Dieu, qui s’appliquent à tous les êtres humains, en tout lieu et à tout moment.
► Qu'un étudiant lise Romains 1:18-32 pour le groupe.
Ce passage débute par une affirmation selon laquelle la colère de Dieu s’abattra sur tous les hommes qui se rebellent sciemment contre lui. Selon ce passage, après avoir rejeté la connaissance du seul vrai Dieu, le Créateur, ces hommes sont devenus idolâtres, adorant des créatures. Leur rejet de la vérité les a conduits au péché sexuel, au point de se livrer à des activités homosexuelles. Ce passage affirme que les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont contre nature. Certaines personnes considèrent que ce passage fait référence au viol homosexuel, mais ce passage précise que des personnes se sont réunies pour commettre des actes répréhensibles et par conséquent elles ont subi un jugement ; il s’agit donc d’une activité commune et délibérée. Le passage énumère ensuite divers types de péchés et décrit une attitude de rébellion envers Dieu.
L’apôtre Paul a cité l’homosexualité parmi d’autres péchés que Dieu condamne (1 Corinthiens 6:9-10, 1 Timothée 1:9-10).
Les responsabilités de l’Église
Certaines églises s’efforcent de trouver un moyen de témoigner de l’amour aux personnes qui se livrent au péché sexuel. Certaines églises tolèrent des formes de péché sexuel en les considérant comme normales, naturelles et inévitables.
► Quelles sont les responsabilités de l’Église en matière de moralité sexuelle ?
Enseigner et aimer la justice
Il arrive que l’Église semble indifférente face à des formes d’immoralité sexuelle qu’elle juge moins nocives et moins perverses. Par exemple, elle peut considérer l’activité sexuelle chez les jeunes célibataires comme inévitable, au lieu de leur enseigner à vaincre la tentation. Les chrétiens doivent respecter les principes divins d’une vie sainte et réserver l’activité sexuelle au mariage.
Le message de l’Église doit être aussi clair que les déclarations de la Bible. Dieu jugera les débauchés et les adultères (Hébreux 13:4). Un chrétien ne doit pas admirer une personne pour ses actes sexuels immoraux. Les disciples de Christ ne doivent pas verser dans des plaisanteries liées à l’immoralité sexuelle. Selon l’enseignement du monde, le péché sexuel est acceptable, mais certaines mesures sont nécessaires pour éviter les grossesses et les maladies, mais le message de l’Église supplante celui du monde. L’Église est tenue d’enseigner les conséquences du péché sexuel : le chagrin, les familles dévastées, l’augmentation des tentations, le manque de satisfaction et le sentiment de culpabilité.
Prêcher l’Évangile
L’Église doit aimer tous les pécheurs et prêcher la grâce et le pardon de Christ.
La tentation n’est pas un péché, Christ lui-même a été tenté, mais sans commettre de péché (Hébreux 4:15). L’Église ne doit pas créer un sentiment de culpabilité et de désespoir chez une personne tentée, même s’il s’agit d’une tentation de commettre des actes sexuels pervers. Les désirs impurs ne sont pas identiques chez tous les êtres humains, chacun nait avec une nature pécheresse et des défauts spirituels qui provoquent des désirs impurs.
Un pasteur peut estimer qu’il ne possède pas de formation spéciale pour aider une personne en proie aux désirs impurs, mais il peut conseiller et aider une personne confrontée à ce problème de la même manière que toute autre personne confrontée à un péché. (Les deux dernières parties de cette leçon offrent d’autres conseils spécifiques pour aider les chrétiens à vaincre la tentation de l’immoralité sexuelle.)
► Comment l’Église doit-elle réagir lorsqu’un de ses membres a commis un péché sexuel ?
Restaurer le pécheur
Selon Galates 6:1, l’Église doit veiller à la restauration d’un membre qui a péché. Il ne s’agit pas pour lui de conserver un poste dans le ministère ou d’y revenir rapidement après avoir péché. La restauration signifie être accepté à nouveau dans la communion et les services de l’Église. Si le membre se repent vraiment, Dieu et l’Église vont lui pardonner. L’Église doit lui fournir une assistance spirituelle pour l’aider à maintenir la victoire et à développer une résistance spirituelle. Lorsqu’un chrétien restauré accepte de répondre de ses actes, il peut progressivement regagner la confiance de sa famille chrétienne.
Si une jeune fille non mariée tombe enceinte, l’Église ne doit pas l’exclure de la communion et des services de l’Église sans essayer de la restaurer spirituellement. Si elle se repent et se soumet à la responsabilité spirituelle, elle est pardonnée. Son péché n’est pas plus grave que celui de l’homme qui l’a mise enceinte. Parfois, la jeune fille reçoit un traitement sévère parce que les conséquences de son péché sont visibles de tous.
Dans certains endroits, l’Église traite un enfant né hors mariage différemment, mais c’est une erreur, car ce n’est pas la faute de l’enfant. L’amour et le soutien de l’Église pour l’enfant ne signifient pas qu’elle accepte le péché.
Protéger les personnes vulnérables
Dans certaines sociétés, les parents qui éprouvent de la honte à cause d’une grossesse de leur fille célibataire sont tentés de tuer l’enfant pour sauver la réputation de leur famille. Cependant, il n’existera jamais de bonne raison de tuer (Exode 20:13). Chaque enfant à naitre est créé à l’image de Dieu (Genèse 9:6, Psaume 139:13-14). Le bébé de la jeune fille doit être protégé, aimé et nourri.
Proposer des alternatives à la pauvreté
L’Église est une famille qui partage la même foi. Elle ne doit pas se limiter à condamner le péché, mais doit également prendre soin de ses membres. Une personne dont les revenus proviennent d’une activité impie peut par exemple avoir besoin d’aide pour développer d’autres sources de revenus.
À titre d’exemple, plusieurs jeunes filles fréquentaient une grande église et chantaient dans la chorale. Leurs familles étaient pauvres. Les filles entretenaient des relations immorales avec des hommes, afin de gagner de l’argent pour aider leurs familles. Comment l’Église doit-elle réagir dans cette situation ?
► Que doit faire votre église pour aider les membres à abandonner leur mode de vie impie ?
Aider ceux qui subissent la tentation
Durant cette leçon, nous avons abordé de nombreux sujets difficiles. Plusieurs personnes qui lisent cette leçon ont probablement éprouvé des difficultés à cerner certains de ces sujets. Certains lecteurs sont des dirigeants d’églises qui doivent comprendre comment conseiller d’autres chrétiens qui font face à des tentations.
Peu importe le type de tentation, certains comportements et réactions peuvent aider un chrétien à être victorieux.
Les points suivants peuvent aider les disciples de Christ :
1. S’engager fermement dans sa relation avec Christ (Matthieu 16:24-27). La tentation de commettre l’immoralité sexuelle, comme toute autre tentation représente constitue une attaque de Satan contre votre âme (1 Pierre 2:11). Il veut uniquement voler, tuer et détruire (Jean 10:10). Vous devez fuir pour sauver votre vie (2 Timothée 2:22).
2. Avoir l’assurance de l’amour de Jésus (Psaume 139:1-3, 1 Pierre 5:6-10). Jésus se soucie de votre foi, de vos besoins physiques et de votre pureté. Sous sa forme humaine, il a enduré victorieusement les tentations physiques et mentales auxquelles nous sommes confrontés, et il possède la grâce dont nous avons besoin pour triompher (Hébreux 4:14-16).
3. Refuser de croire aux mensonges du diable (Jean 8:44). Le diable peut vous dire : « Jésus n’a que faire de ta situation, sinon il ôterait ce désir sexuel si frustrant pour toi. » 1 Pierre 5:7-8 nous enseigne que Jésus prend soin de nous, tandis que le diable cherche à nous détruire. Le diable peut vous accuser à tort d’être un pécheur parce que vous ressentez des désirs sexuels (Apocalypse 12:10).
4. Se focaliser sur Jésus et l’adorer (Psaume 105:3-4). Le diable souhaite détruire votre foi et votre relation avec Dieu à travers des épreuves (Jean 10:10). Cependant, Dieu souhaite affermir votre foi et vous permettre de mieux le glorifier (1 Pierre 1:5-9). Lorsque vous vous consacrez à l’adoration de Jésus, il interviendra pour vous aider (Psaume 46:2).
5. Méditer sur la Parole de Dieu (Psaume 119:9). Lire, écouter et méditer sur la Parole de Dieu vous aideront à vaincre la tentation. Lorsque Jésus a subi la tentation, il a utilisé les Saintes Écritures pour vaincre (Matthieu 4). Nous devons faire de même.
6. Remercier Jésus pour vos désirs sexuels, tout en priant pour la force de vaincre la tentation (2 Corinthiens 12:7-9). Vous pouvez remercier Dieu pour vos désirs naturels, car ils font partie intégrante de votre vie et ils vous obligent à dépendre de Jésus et à rechercher sa force. Votre faiblesse vous offre l’occasion de mûrir dans votre marche avec Dieu.
7. Rendre des comptes à au moins une personne mature et pieuse (Galates 6:2). Se confier ouvertement et honnêtement à une personne (du même sexe que vous) plus mature dans la foi vous sera très utile. Cette personne saura prier pour vous et vous conseiller. Discuter avec elle de vos difficultés vous aidera à maintenir la pureté et le courage dans votre foi.
8. Servir les autres et se soucier de leurs besoins (Philippiens 2:3-5). Servez les autres pour éviter de vous préoccuper excessivement de vos besoins et de vos désirs.
9. Épouser la bonne personne conformément à la volonté de Dieu (Proverbes 5:15, 18-19). (Les prochaines leçons traitent du choix judicieux d’un conjoint.)
► Parmi ces idées, lesquelles sont nouvelles pour vous ? Lesquelles vous ont été utiles dans votre vie ?
► Quels autres comportements ou pensées vous ont été utiles ?
La pureté morale avant le mariage
Avant le mariage, les jeunes sont confrontés à de fortes tentations. Ils doivent impérativement garder à l’esprit qu’ils ont besoin d’un conjoint qui peut être fidèle.[1] Toute relation avec une personne qui souhaite avoir du plaisir à court terme sans se marier doit être proscrite. Ils ne doivent pas non plus envisager une relation avec quelqu’un qui n’est pas un chrétien fervent (1 Corinthiens 7:39). Il faut uniquement choisir quelqu’un qui sera un partenaire fidèle dans le mariage et un bon parent.
Un jeune qui souhaite réussir son mariage se doit d’être un disciple fidèle et engagé de Christ, afin d’attirer la bonne personne (Proverbes 3:4-8). Une personne démontre son bon caractère à travers un comportement approprié et une tenue vestimentaire pudique (1 Timothée 2:9-10). Ceux qui adoptent un comportement irresponsable envers les personnes du sexe opposé sous-entendent qu’ils sont prêts à entretenir une relation basée sur des désirs inappropriés (1 Thessaloniciens 4:1-7). Une personne dont la tenue vestimentaire provoque des désirs impurs va attirer vers elle quelqu’un en quête de plaisir sans engagement (Proverbes 7).
Dieu a chargé les parents, les pasteurs et d’autres dirigeants chrétiens de donner des conseils sur le comportement, la tenue vestimentaire et les choix de relations. Si les jeunes obéissent à Dieu et se soumettent à ces dirigeants, ils bénéficieront de grandes bénédictions divines comme la protection contre la tentation et le mal.
► Que les étudiants lisent 1 Pierre 5:5 et Hébreux 13:17 pour le groupe.
Les enfants et les jeunes doivent se soumettre à la sagesse et à l’autorité de leurs parents et des dirigeants spirituels. Les dirigeants ont la responsabilité d’aider les jeunes à vaincre la tentation.
► Que les étudiants lisent Romains 13:14 et 1 Corinthiens 10:13 pour le groupe.
Dieu ne permettra pas à un chrétien de se retrouver dans une situation où il sera tenté au-delà de sa capacité à résister et à s’échapper s’il en a la volonté. Les jeunes ont le devoir de fuir la tentation (2 Timothée 2:22). Cependant, les parents doivent éviter autant que possible à leurs enfants de subir des tentations inutiles. Il existe au moins trois moyens pour les parents d’y parvenir :
1. Les parents doivent donner des instructions précises concernant les activités que les enfants doivent et ne doivent pas mener, les personnes qu’ils doivent fréquenter et les lieux où ils doivent se rendre (Éphésiens 6:1-4). Les parents ne doivent pas laisser leurs enfants faire face à des situations où leur maturité ne suffira pas à les protéger de la tentation. Par exemple, si un jeune homme et une jeune femme se retrouvent seuls dans un lieu isolé, ils seront probablement tentés de commettre des actes répréhensibles.
2. Les parents doivent amener leurs enfants à agir de manière responsable dans les domaines où ils sont en proie à la tentation. Les parents doivent prier avec les jeunes et leur poser des questions sur leur vie. L’efficacité de ce contrôle dépend de la qualité de la relation entre le parent et l’enfant. Si l’enfant considère que son parent ne l’aime pas, ne l’accepte pas et ne le soutient pas, il ne voudra pas avouer ses erreurs.
3. Les parents doivent donner des conseils bibliques aux jeunes. Les parents doivent aider les jeunes à examiner les situations à la lumière des principes bibliques (Proverbes 4:1-9, Proverbes 7:1, 4-5). Ils doivent discuter avec les jeunes des dangers auxquels ils sont confrontés. Ils doivent les aider à réfléchir aux différents choix qu’ils devront opérer. Ils peuvent également amener les jeunes à réfléchir à l’avance sur les moyens d’éviter les tentations et les mesures à prendre si elles surviennent.
L’Église doit se démarquer de la culture lorsqu’elle défend la moralité biblique. Plusieurs cultures ne considèrent pas le péché sexuel comme un problème sérieux. Elles considèrent que les jeunes célibataires sont libres d’avoir des relations sexuelles avant le mariage. L’Église ne doit pas tolérer le péché. Elle ne doit pas considérer le péché sexuel comme étant normal chez les jeunes. Dieu déclare que les personnes impudiques n’ont pas d’héritage dans le Royaume de Christ (Éphésiens 5:5).
► Comment l’Église peut-elle aider les jeunes qui sont confrontés aux tentations du monde ?
► Que les étudiants lisent Éphésiens 5:3-7 et Hébreux 13:4 pour le groupe.
La période qui précède le mariage n’est pas destinée aux rapports sexuels. Il s’agit plutôt d’une étape au cours de laquelle l’homme et la femme se rassurent qu’ils partagent les mêmes convictions spirituelles et bibliques. Cette période leur permet de se comprendre mutuellement et de développer une confiance réciproque suffisante pour s’engager de manière permanente l’un envers l’autre. Si ces personnes ne sont pas en mesure d’avoir confiance en leur caractère respectif, elles doivent mettre un terme à leur relation et ne pas se marier.
Dans certaines sociétés, les couples retardent le mariage parce que leur culture exige une cérémonie élaborée et coûteuse. Très souvent, les couples vivent ensemble durant des années et ont des enfants tout en retardant leur mariage. Certains couples subissent les conséquences financières d’une cérémonie nuptiale pendant longtemps, car ils ont dépensé tout ce qu’ils possédaient pour cet événement et ont peut-être même emprunté de l’argent. L’Église doit être une communauté chrétienne qui propose un modèle de mariage différent. Le mariage chrétien concerne un homme et une femme qui s’engagent l’un envers l’autre et envers Dieu, et il ne doit pas nécessiter des dépenses excessives qui retardent la cérémonie ou nuisent à l’avenir du couple.
► Quelles sont les différences qui doivent exister entre le mariage chrétien et les traditions du mariage dans la société ?
Enseigner aux enfants l’objectif et les règles de Dieu concernant la sexualité
Les enfants voient et écoutent des informations sur la sexualité. Ils écoutent les opinions des autres au sujet du bien et du mal. Les enfants éprouveront un jour des sentiments, des désirs et des tentations sexuels. Les parents chrétiens doivent donc absolument expliquer aux enfants le message de Dieu sur la sexualité. Les enfants ne doivent pas avoir connaissance des détails de l’acte sexuel, car ils ne sont pas assez matures pour se marier, et cette connaissance les soumettrait à des tentations inutiles.
Les enfants doivent comprendre le plan de Dieu et la responsabilité qui leur incombe de lui obéir. Ils doivent être conscients qu’ils seront confrontés à la tentation. Leur devoir est d’obéir à Dieu et de contrôler leurs désirs sexuels jusqu’à ce qu’ils soient mariés.
Le document suivant est utile pour enseigner aux enfants la vision chrétienne de la sexualité sans aborder les détails de l’acte sexuel. La rédaction du texte est simple, exactement comme une conversation entre vous et votre enfant.
Discuter avec un enfant
► Lisez Genèse 2:7, 18-24 avec l’enfant.
Ce passage relate les circonstances dans lesquelles Dieu a créé le premier homme et la première femme et les a placés dans une relation spéciale.
Le mariage est une relation spéciale instituée par Dieu entre un homme et une femme. Les époux éprouvent un amour spécial l’un pour l’autre. Cette relation s’accompagne d’un plaisir unique qu’ils éprouvent lorsqu’ils unissent leurs corps intimement dans un acte appelé relations sexuelles. Dieu a créé les relations sexuelles pour donner du plaisir aux époux et dans certains cas, pour permettre à la femme de concevoir un enfant.
Les relations sexuelles procurent un plaisir particulier, ce qui pousse l’homme et la femme à désirer voir et toucher le corps de son conjoint et à profiter de l’attention de ce dernier.
La Bible nous enseigne que les relations sexuelles sont bonnes et justes pour un mari et une femme. Cependant, Dieu précise également que les relations sexuelles entre deux personnes non mariées sont inacceptables. Il existe au moins quatre raisons pour lesquelles Dieu a établi des règles concernant l’acte sexuel :
(1) Le plaisir sexuel est destiné au mariage.
Selon le plan de Dieu, les relations sexuelles doivent se dérouler au sein du mariage. Même si n’importe quel homme et n’importe quelle femme peuvent avoir des relations intimes, le plaisir sexuel est plus intense dans le mariage, car les conjoints se consacrent entièrement l’un à l’autre. Pour les personnes non mariées, le sexe ne revêt pas la même signification et la relation épanouie voulue par Dieu n’est pas possible. En conséquence, une personne trop jeune pour se marier ne doit pas avoir des relations sexuelles. Personne ne doit avoir des relations sexuelles avant une cérémonie publique pour célébrer le mariage et sans avoir pris un engagement envers son conjoint. Toute personne doit avoir exclusivement des relations sexuelles avec son conjoint.
(2) Les désirs sexuels sont très forts.
Les désirs sexuels ne sont pas mauvais, car Dieu les a créés. En revanche, il n’est pas bon d’accroitre délibérément un désir pour accomplir un acte contraire à la volonté de Dieu. Pour cette raison :
En dehors du mariage, il ne faut pas commettre des actes qui accroissent les désirs sexuels, comme regarder ou penser au corps de quelqu’un d’autre.
En dehors du mariage, il est interdit de toucher une autre personne de manière à accroitre son désir s sexuel.
Les êtres humains ne doivent pas choisir de s’imaginer en train de commettre des actes impurs.
Les êtres humains ne doivent pas regarder des photos ou des vidéos pour le plaisir de voir certaines personnes commettre des actes impurs.
Personne ne doit s’habiller de manière à inciter les autres à vouloir commettre des actes impurs ou à s’imaginer en train de le faire.
Personne ne doit adopter un comportement ou parler d’une manière qui donne l’impression qu’elle veut commettre des actes impurs.
(3) Nos désirs ne peuvent pas nous guider.
Les animaux se laissent guider par leurs instincts et leurs désirs. Nous ne sommes pas des animaux ; nous sommes des êtres humains créés à l’image de Dieu. Par conséquent, nous devons réfléchir avant d’agir, puis opérer les bons choix. Les sentiments et les désirs ne doivent pas nous contrôler. Parfois, il est bon de suivre nos désirs ; mais des fois, non. Nos désirs ne peuvent pas nous permettre de déterminer quand une relation sexuelle est appropriée. Au lieu d’obéir à nos sentiments, nous devons suivre les directives de Dieu dans la Bible, avec l’aide de l’Esprit de Dieu.
(4) Les relations sexuelles créent parfois des bébés.
Selon le dessein de Dieu, les bébés doivent naitre à partir d’une relation basée sur l’amour. Conformément à la volonté de Dieu, les enfants ont besoin de nombreuses années pour grandir au sein d’une famille qui les aime et s’occupe d’eux. Un bébé dont la mère et le père ne forment pas un couple marié ne bénéficie généralement pas de la présence simultanée d’une mère et d’un père pour s’occuper de lui jusqu’à ce qu’il devienne adulte.
Sur la base des quatre points énumérés ci-dessus, ceux qui veulent plaire à Dieu et avoir une vie épanouie doivent suivre ses directives. Ils doivent adopter des habitudes rigoureuses pour résister à la tentation de désobéir à Dieu.
La prière d’un enfant
Oh, Dieu,
Merci d’avoir fait de moi un garçon ou une fille. Merci pour tes plans merveilleux et uniques concernant le mariage. Aide-moi à t’aimer et à t’obéir toute ma vie. Tu vois tous mes actes et tu connais toutes mes pensées. Aide-moi à toujours obéir à tes directives pour ma vie. Je veux te plaire par mes pensées et mes actes. Aide-moi à aider mes amis à t’obéir en étant un bon exemple pour eux. Le moment venu, lorsque je serai grand, aide-moi à devenir le mari ou la femme que tu désires que je sois. Je t’aime, mon Dieu !
Amen
Prière
Père céleste,
Merci de nous avoir créés à ton image, de donner un but et un sens à notre vie. Merci d’avoir créé les genres pour nous aider à refléter ton image.
Merci d’avoir bien planifié la sexualité humaine dans le mariage et d’en avoir fixé les objectifs.
Nous nous repentons des actes de désobéissance que nous avons commis à l’égard de ta Parole. Lave-nous, pardonne-nous et sanctifie-nous au nom de Jésus (1 Corinthiens 6:11). Libère-nous de l’esclavage du péché (Romains 6:6-7). Nous te présentons à présent nos corps, nous nous engageant engageons à agir selon la justice (Romains 6:13-14).
Donne-nous d’adopter des attitudes et des comportements justes (1 Timothée 4:7, Psaume 23:3). Que nos pensées et nos actes te soient toujours agréables (Psaume 19:14). Merci pour la promesse de nous donner la victoire chaque fois que nous sommes tentés (1 Corinthiens 10:13).
Amen
Exercices de la leçon
(1) Lisez Galates 5:16-6:9 en tenant compte des sujets abordés dans cette leçon. Répondez par écrit aux questions suivantes :
Quelle est la différence entre les désirs de la chair (5:16) et les œuvres de la chair (5:19) ?
Quelles sont les deux choses promises à ceux qui pratiquent les œuvres de la chair (5:19-21, 6:7-8) ?
Comment un chrétien peut-il obtenir la force de résister aux désirs de la chair (5:16, 22-23, 25) ?
Citez quelques vérités dont les chrétiens devraient se souvenir pendant les périodes de tentation et qui les aideront à vaincre. (Citez-en au moins quatre à partir ce passage.)
Quelles sont les instructions données aux chrétiens dans ce passage ? (Citez-en au moins quatre à partir de ce passage.)
Quelles sont les responsabilités des chrétiens les uns envers les autres (6:1-2, 6) ?
(2) Lisez Romains 6:1-23. Répondez aux questions suivantes :
Selon ce passage, quelles sont les vérités qui caractérisent chaque chrétien ? (Énumérez 6 à 8)
Sur la base de ces vérités, quels sont les choix que les chrétiens doivent faire ? (Énumérez 6 à 8 choix.)
Pourquoi un chrétien peut-il s’attendre à être victorieux lorsqu’il est tenté de pécher ? (Rédigez un paragraphe.)
(3) Lisez Romains 8:1-14. Rédigez une prière basée sur les vérités contenues dans ce passage.
(4) Mémorisez Romains 6:11-14 et Colossiens 3:5-7. Au début du cours suivant, écrivez ou récitez ces passages de mémoire.
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